Le secteur bancaire est protéiforme ! C’est le moment de rejoindre une banque mutualiste, coopérative et régionale qui offre également aux jeunes diplômés des opportunités nationales et internationales. Suivez les conseils avisés de Daniel Karyotis (Sciences Po Paris 88), Directeur Général de Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes.
Les atouts clés de Banque Populaire AURA ?
Née de la fusion en 2016 de trois banques historiques (Banque Populaire Alpes, Loire-Lyonnais et Massif Central), Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes couvre 15 départements, ce qui équivaut à la superficie du Portugal (90 000 km2) ! Notre marque de fabrique ? La décentralisation dans la décision et la responsabilisation. Toutes les décisions sont prises par des managers de proximité en région. Nous sommes une grosse ETI régionale et nous accompagnons tous les projets, de la startup à la grande entreprise.
Quel bilan tirez-vous de la Banque de la Transition Énergétique lancée il y a quatre ans ?
Un bilan très positif. Les collaborateurs étaient convaincus de la nécessité d’avoir une structure dédiée aux enjeux liés à la transition énergétique et environnementale. Plus de 100 % de l’épargne verte confiée par nos clients ont été investis dans des projets sur le territoire. Une majorité d’entre eux se concentrent sur l’énergie, notamment les énergies renouvelables et le photovoltaïque, avec des montants moyens entre 150 000 et 200 000 euros. Le Prix de la Transition Énergétique remis le 15 mai 2023 a permis de mettre dans la lumière des acteurs et des projets de tailles modestes qui ont déjà une contribution positive à l’environnement. Le message de cette soirée : la transition énergétique est déjà en chemin !
Vos arguments chocs pour attirer les jeunes talents ?
Dans une banque régionale importante, on peut exercer tous les métiers : contrôle de gestion, informatique, digital, marketing etc. Nos métiers n’ont jamais été aussi utiles pour financer l’économie des territoires et aider nos entreprises à se transformer. En outre, quand on met un pied dans une banque régionale, on met aussi l’autre pied dans un groupe national et international. Nous avons par ailleurs plusieurs programmes de formation qui nous permettent d’accompagner les talents et de les mettre en réseau.
Vos conseils de boss ?
Ce qui fait la différence chez un candidat, c’est son énergie, sa volonté et son degré d’autonomie. Nous recrutons des potentiels, pas des savoir-faire spécifiques – qui sont de toute façon dépassés au bout de quelques mois. Une personne bien structurée sera toujours capable de relever de nouveaux challenges. L’important c’est le plaisir que vous allez prendre dans le job que l’on vous propose. Alors, trouvez votre moteur et ce qui vous fait vibrer et soyez en harmonie avec vous-même et vos désirs les plus profonds.
Vous avez mené une belle carrière au sein du groupe BPCE !
Effectivement. Depuis 30 ans, j’ai pu relever des challenges différents (tous les cinq ans environ en moyenne) et me remettre en question en permanence. Chez BPCE, chacun a réellement la possibilité de réussir et d’atteindre le plus niveau de responsabilités : devenir dirigeant d’une banque régionale et même président (e) du groupe BPCE.
L’écriture ou la vie
J’ai publié plusieurs ouvrages sur l’entreprise ou le rating et je publie régulièrement des posts sur LinkedIn. Rien n’est plus impactant que l’écrit. Dans une société en mutation et en profonde transformation, chacun doit pouvoir s’exprimer quelque soient les sujets (économiques, sociétaux, culturels) et partager aussi ses passions et/ou ses émotions.
#SciencesPo88
C’est une formation d’excellence qui permet d’emmagasiner de la confiance pour relever des challenges et appréhender plus sereinement les changements. Quand j’ai suivi mon cursus, je travaillais en parallèle comme trader à la Société Générale et mes journées étaient intenses. Je garde en mémoire l’exigence et la très haute qualité des intervenants comme Michel Pebereau, Jean-Marie Messier, Alfred Grosser, Pierre Milza ou un certain François Hollande….