Faites carrière chez Carrier ! – Les interviews de Rosalie Pardon, Caroline Goisbault et Nicolas Chouteau

Interviews Rosalie Pardon Caroline Goisbault Nicolas Chouteau Carrier France

Les jeunes dip’ font souffler un vent d’innovation chez le fournisseur de technologies innovantes de chauffage, de ventilation, de climatisation et de réfrigération. Laissez-vous guider par Rosalie Pardon (Université Claude Bernard Lyon 1, Centrale Lyon 03), DRH – EMEA Operations & Engineeering, Caroline Goisbault (INSA Lyon 03) Directrice R&D à Montluel, Nicolas Chouteau (Grenoble INP-UGA 96) et Directeur des Opérations EMEA.

La recette de la success story Carrier ?

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Nicolas Chouteau

Nicolas Chouteau. Nous sommes une entreprise américaine à la fois très ancienne – car elle a été créée par l’inventeur de la climatisation moderne il y a 120 ans – et très récente car elle est indépendante et cotée à la bourse de New York depuis 2020. Nos trois zones d’expansion sont l’Amérique, la zone EMEA (comprenant la France) et la zone Asie. C’est un groupe qui se transforme, notamment au travers de récentes acquisitions. En tant que fabricants de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, nous sommes au cœur de la transition énergétique : nous proposons des pompes à chaleur en remplacement de chaudières utilisant des énergies fossiles, ou bien des récupérateurs de chaleur pour éviter tout rejet d’énergie non réutilisée. En Europe, les tendances de marché relatives à la décarbonation, aux renouvelables et à l’utilisation de pompe à chaleur nous permettent de connaître une croissance à deux chiffres. Nos technologies ont le vent en poupe, notamment en raison du nombre de data centers qui explose en Europe. Des centres de stockage de données qu’il faut refroidir… grâce à nos refroidisseurs à condensation par air. En France, Carrier compte quatre usines : Rouen, Faulquemont, Culoz et Montluel qui abrite également le Siège Européen du groupe. Notre culture d’entreprise ? L’innovation, l’adaptation au marché et le talent philosophy, une politique inclusive en matière de recrutement et de mobilité.

Comment se concrétise cette politique ?

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Rosalie Pardon

Rosalie Pardon. Nous privilégions la pluralité au sens large : profils, genre, nationalités, expériences, points de vue. Car ce qui fait la richesse d’une carrière c’est sa diversité. Cette diversité nous permet de mieux servir nos différents types de clients. Chez Carrier, toute personne qui s’investit peut grandir dans l’entreprise. Il n’y a pas de plafond de verre, de limite d’âge ou de parcours types. Vous pouvez commencer en R&D, passer par les opérations puis aller au commerce. Notre boussole reste la performance et l’ambition. Nous donnons la possibilité aux collaborateurs d’évoluer dans leur fonction et à l’international. Nous proposons délibérément à nos talents de gérer des projets complexes ou hors de leur zone de confort pour leur permettre d’apprendre, de grandir et de passer des caps. C’est impressionnant de voir à quel point des personnes, parfois jeunes, arrivent à la tête de projets de grande envergure. On fait carrière chez Carrier !

À l’image de votre parcours de 20 ans dans le groupe. Quels ont été les postes qui ont le plus influencé votre vision du management ?

Nicolas Chouteau. La première fois que j’ai eu des rôles de management, c’était au début de ma carrière, en 2004, dans la fonction achats, où j’ai beaucoup appris. Le second poste qui m’a fait changer de dimension est celui de responsable des opérations en Asie. J’étais basé à Tokyo et j’avais sous ma responsabilité de nombreux pays comme l’Inde, la Chine, l’Italie, la Pologne ou la Thaïlande. Manager dans un environnement multiculturel m’a donné une perspective mondiale avec une exposition permanente au top management de Carrier. Un tel poste demande de l’investissement personnel pour comprendre les cultures et les modes de travail des collaborateurs, mais aussi un grand respect des coutumes locales. Ce type d’expérience est très enrichissante et permet de prendre la dimension internationale de notre groupe.

L’expatriation, une étape incontournable ?

Nicolas Chouteau. Nous avons un réseau des centres de recherche et des usines mondiales qui peuvent vous ouvrir leurs portes. Chez Carrier, nous souhaitons reconnaitre la performance de nos collaborateurs. Il faut être capable de faire ses preuves dans son poste et dans son expertise. Puis, à partir du moment où vous êtes performant et mobile, les occasions se présentent. Mais avant d’être expatrié, on peut aussi grandir en France et participer à des projets internationaux avec des équipes multiculturelles. Étant dans un groupe international avec des organisations globales, les possibilités ne manquent pas !

En quoi ce poste au Japon vous a-t-il préparé à relever les défis actuels des opérations en EMEA ?

Nicolas Chouteau. C’était assez naturel parce que j’occupais cette fonction juste avant mon départ. Je supervise aujourd’hui deux usines en France et une en Espagne, ce qui comprends la production, la qualité, l’environnement santé-sécurité, les achats, la logistique et l’amélioration continue. Ce qui me stimule au quotidien ? La très grande proximité avec nos clients et la capacité à fabriquer nos produits rapidement pour pouvoir répondre à leurs besoins dans un marché dynamique. Cette réactivité sur nos métiers n’a rien de comparable avec l’automobile ou l’aviation, où les cycles de développement sont beaucoup plus longs. Mon plus grand challenge consiste à déployer les moyens nécessaires pour doubler la capacité de ces usines d’ici cinq ans. Nous avons devant nous de beaux projets en termes de lean manufacturing, supply chain, industrialisation…

La région AURA est un pôle majeur d’innovation en France. Quels défis de recrutement y rencontrez-vous ?

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Caroline Goisbault

Caroline Goisbault. Les postes d’ingénieurs généralistes, de thermodynamiciens (notre cœur de métier), d’électriciens et de techniciens pour les laboratoires et les bureaux d’études sont en tension. Nous avons décidé, il y a deux ans, d’intensifier nos réseaux avec une douzaine d’écoles pour attirer ces profils. Nous ouvrons en moyenne 150 personnes par an dans nos entités françaises, dans tous les corps de métier. En R&D à Montluel, j’ai actuellement j’ai sept postes à pourvoir dans mon équipe. Nous accueillons également une trentaine d’alternants et de stagiaires chaque année. Un chiffre qui va croître ces prochaines années. En France, les écoles d’ingénieurs font de plus en plus le choix de ces parcours d’alternance. C’est une réelle opportunité pour nous, industriels, qui souhaitons démystifier l’industrie et valoriser les opportunités fonctionnelles et géographiques.

Rosalie Pardon. Nous sommes implantés partout en France, et la région AURA est aussi une terre d’accueil où il fait bon vivre. Que ce soit à Aix les Bains, Chambéry, Annecy ou Lyon, tout est possible : habiter en ville, en périphérie dans des zones pavillonnaires ou à la campagne. Des choix de vie très différents… autour de la même entreprise.

Comment encouragez-vous les femmes à choisir les métiers techniques ?

Caroline Goisbault. Nous multiplions les initiatives toute l’année via du mentoring et des coups de projecteurs sur des témoignages de femmes aux fonctions inspirantes. Sur le site de Montluel, nous sommes 25 à être membres de l’association Elles Bougent. Nous nous déplaçons dans les collèges, les lycées et les écoles primaires pour démontrer qu’il est possible d’être une femme dans le métier de l’industrie et de prendre des responsabilités. Il faut changer l’image de l’industrie : nos usines et centres R&D sont propres et modernes : on a même des tablettes pour les opérateurs pour leurs modes opératoires.

En tant que Schools ambassador, comment adressez-vous les écoles ?

Caroline Goisbault. Nous participons aux forums des écoles d’ingénieurs où nous prenons la mesure de l’identification à des rôles modèles. Nous observons attentivement les CV de stagiaires et d’alternantes et nous les faisons venir sur sites pour les entretiens afin de leur montrer que ce monde pourrait parfaitement leur convenir. Parfois, des alternantes se disent : Dans quoi suis-je tombée ? mais elles y trouvent très vite un attrait. En tant que mentor, je trouve mon bonheur dans le partage d’expériences. Cela permet de se rendre compte du chemin que l’on a parcouru soi-même et de se mettre en perspective.

Contact : jobs.carrier.com/fr

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