Elogen est spécialisé dans la conception et la fabrication d’électrolyseurs destinés à la production d’hydrogène vert pour la mobilité, l’industrie lourde, les centrales power-to-gas ou encore le stockage d’énergie. La PME s’affirme comme l’un des acteurs de la transition énergétique, qui comptent dans l’Hexagone mais aussi à l’international. Jean-Baptiste Choimet (X01), son Directeur général, vous en dit plus.
Elogen, c’est…
Fondé en 1998, Elogen est aujourd’hui le leader français de l’électrolyse PEM (membrane échangeuse de protons) et a rejoint le groupe GTT en octobre 2020. C’est à ce moment que l’aventure Elogen et de l’hydrogène vert a commencé pour moi. La structure emploie aujourd’hui environ 100 personnes, pour l’essentiel aux Ulis, mais possède également un bureau à Cologne, en Allemagne. Dans les faits, un quart de nos effectifs se concentre sur la Recherche & Développement (R&D) et la moitié s’occupe de la partie opérationnelle, c’est-à-dire la conception des électrolyseurs que nous avons vendus, mais aussi l’industrialisation et la production des réacteurs (stacks) de nos électrolyseurs. Le dernier quart concerne la direction commerciale et les fonctions dites « support ».
Comment Elogen fait-il son nid dans ce secteur jeune et concurrentiel de l’hydrogène vert ?
Elogen apporte une des solutions au problème de la transition énergétique puisque nos électrolyseurs permettent à nos clients de produire de l’hydrogène à partir d’électricité décarbonée ou bas carbone. Notre objectif est donc de contribuer à décarboner des usages déjà existants de l’hydrogène (raffinage, production d’ammoniac, etc.) et de permettre à l’hydrogène vert de s’inscrire comme une alternative solide aux énergies fossiles dans l’industrie et la mobilité. Comment ? En perfectionnant au maximum nos stacks et nos électrolyseurs afin de réduire le coût de production de l’hydrogène et faire en sorte qu’ils consomment le moins possible d’électricité. Aujourd’hui, la plupart de nos projets portent sur la mobilité, les démonstrateurs industriels et le stockage d’énergie– mais, dans les prochaines années, nous avons pour ambition de servir l’industrie lourde. Pour ce faire, nous travaillerons avec des entreprises de type EPC (Engineering, Procurement, Construction), à même de délivrer des projets de grande taille. En interne, nous continuerons de renforcer nos équipes et nos outils de production de stacks, notamment avec notre future gigafactory, à Vendôme (Loir-et-Cher).
Quelles opportunités pour les talents en 2023 ?
Nous recherchons en permanence de nouveaux talents pour des embauches, mais aussi des stagiaires, alternants et apprentis. Nous avons à cœur de donner à de jeunes étudiants l’opportunité d’épouser l’enjeu crucial de la transition énergétique au sein d’une entreprise à taille humaine où tout le monde se connaît. Les postes que nous recherchons se situent principalement au département R&D (prototypage, modélisation, mécanique, science des matériaux et électrochimie) ainsi qu’en ingénierie (génie des procédés). Nous accueillons également des doctorants sur des sujets de pointe : deux thèses CIFRE ont d’ailleurs récemment démarré leur poste chez Elogen, en collaboration avec l’Université Paris-Saclay.
Un profil particulier pour épouser l’ADN d’Elogen ?
Nous recrutons des personnes qui aiment la technologie, qui ont l’esprit d’équipe et qui sont force de proposition. Elogen est en train de devenir une entreprise industrielle, ce qui passe de facto par une émulation permanente de nos équipes. Cet esprit entrepreneurial attendu pourra d’autant mieux s’épanouir au sein d’une structure à taille humaine, où beaucoup d’histoires restent à écrire.
Quid de la flexibilité du travail ?
Pour les fonctions qui s’y prêtent, nous proposons deux jours de télétravail par semaine. Pour une partie des équipes, nous allons également ouvrir de nouveaux bureaux à Massy au mois de mai, situés en face de la gare de TGV, dans un quartier très vivant et agréable.
Elogen fait partie du PIIEC Hydrogène
Notre projet va bénéficier d’un soutien de l’Etat français à hauteur d’une subvention maximale de 86 millions d’euros, à la fois pour financer notre R&D et notre usine à Vendôme.
CHIFFRES-CLÉS
5,3 millions € de CA en 2022
Plus de 100 employés hautement qualifiés
Gigafactory : La production commencera en 2025 avec une capacité de plus de 1 Gigawatt
Des projets en Europe de l’Ouest essentiellement, et bientôt partout dans le monde.
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