Rejoindre un établissement public qui sécurise le développement du nucléaire en France, de la santé à l’énergie en passant par le BTP, c’est ce que vous propose Simon Tourard (Arts et Métiers 93), Directeur délégué au développement numérique et aux systèmes d’information de l’IRSN.
Faire avancer la sûreté et la sécurité nucléaires: une bonne façon de pitcher l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire ?
Tout à fait. Né en 2002, l’IRSN compte 1 800 salariés, experts et chercheurs, et concourt aux politiques publiques de sûreté et de sécurité nucléaires, de santé, d’environnement et de gestion de crise. Indépendant, avec le statut d’opérateur public, notre institut est sous la tutelle de quatre ministères (Environnement, Santé, Enseignement supérieur & Recherche et Armées), ce qui souligne sa transversalité. Aujourd’hui, les techniques nucléaires sont utilisées dans de nombreux secteurs : l’énergie bien sûr (avec les enjeux cruciaux d’indépendance énergétique et de décarbonation), mais aussi la santé (imagerie médicale, traitement des cancers), l’aéronautique, la papeterie, le BTP… C’est un secteur passionnant et plein d’avenir pour des jeunes diplômés en quête de sens.
Quel rôle jouent le numérique et les SI dans un établissement comme l’IRSN ? En quoi consiste votre mission ?
Comme dans de nombreuses entreprises, le numérique est présent à tous les étages. Outre l’appui aux fonctions supports, il joue un rôle important dans nos missions opérationnelles : nous devons par exemple assurer la tenue de registres nationaux comme le système SISERI ou la base de données des sources radioactives en France. Nous assurons également la surveillance de l’environnement avec le réseau national de télémesure Téléray. Enfin, nous utilisons la simulation numérique à des fins de maîtrise des risques (nucléaire, incendie…) et nos plateformes expérimentales de recherche collectent également de nombreuses données. Outre les missions classiques d’un DSI (maintien en condition opérationnelle des infrastructures et services numériques, support aux utilisateurs, cybersécurité…), je suis également chargé de piloter la transformation numérique de l’institut pour saisir toutes les opportunités que le numérique peut apporter sur la pertinence et la performance de l’expertise et de la recherche. Aujourd’hui, la fonction de DSI est véritablement au cœur de la machine et permet une vue à 360° de ce qui se fait dans l’entreprise.
Qu’attendez-vous de la jeune génération dans ce domaine ?
J’attends qu’elle s’intéresse au numérique au-delà de l’écran, à ce qu’il produit de concret et à la façon dont il contribue à la réussite de chacun et du collectif. La jeune génération est née avec le numérique, mais les transformations continuent et s’accélèrent (IA, informatique quantique…). Nous recherchons donc de jeunes consultants internes capables d’accompagner les métiers opérationnels (expertise et recherche en sûreté, sécurité nucléaire ou en radioprotection) ou fonctionnels (RH, finance/compta, achats, ventes, communication, HSE…), mais également des responsables de produits numériques pour transformer et urbaniser le SI (calcul haute performance, cloud, edge computing, réseau, sécurité, terminaux utilisateurs…).
Comment accompagnez-vous les jeunes talents ? Quelle est l’ambiance à l’IRSN ?
Les jeunes embauchés bénéficient la première année d’un dispositif de tutorat ou de compagnonnage. L’ambiance à l’IRSN est avant tout bienveillante et solidaire. En tant qu’établissement public, nous sommes portés par le sens du collectif plutôt que par l’esprit de compétition. Certains d’entre nous font partie des équipiers de crise. Ils sont formés et se préparent à appuyer les pouvoirs publics au sein de notre centre technique de crise, en cas d’incident impliquant une installation nucléaire ou des matières radioactives. L’IRSN, c’est un état d’esprit !
Mon conseil
Dans les grandes écoles, on apprend à apprendre. Une fois en poste, continuer à apprendre permet d’avancer sans jamais se lasser. Alors saisissez les opportunités et n’hésitez pas à changer de domaine ou de métier !
Job search
L’IRSN va recruter une centaine de personnes en 2023, ainsi qu’une centaine de stagiaires, 40 alternants, 30 doctorants et 10 post-doctorants, principalement sur ses sites d’Ile-de- France et de Cadarache. Les profils recherchés : chef de projet SI, data architect, développeur informatique, ingénieur en évaluation des risques (mécanique, matériau, systèmes électriques, mesures physiques), entre autres.
Contact coralie.niclot-volkowsky@irsn.fr
fourni par le Borlabs Cookie