#FamilyLeaders : je suis étudiant et je vais reprendre l’entreprise familiale

Reprise entreprise familiale
Alix Dubreu

Elles sont étudiantes mais ont déjà un emploi qui les attend à la fin de leurs études et un avenir tout tracé. Filles d’entrepreneurs et futures présidentes de l’entreprise familiale, Alix et Sylvie n’ont pas peur des responsabilités et du leadership. Rencontre.

Etudiante, Alix Dubreu, étudiante en Master entreprenariat à l’EDHEC, est déjà en route pour la direction de l’entreprise familiale

Faire carrière dans une société de transport routier, ça n’était pas vraiment l’ambition d’Alix Dubreu lorsqu’elle était enfant. Mais grandir dans une famille qui possède une entreprise dans ce secteur, forcément, ça travaille ! A l’occasion de jobs d’été pendant son adolescence, puis motivée pour aider à faire vivre la société sur les réseaux sociaux pendant ses années d’études, Alix s’implique de plus en plus dans la vie de l’entreprise familiale, jusqu’à y prendre goût. « J’ai beaucoup appris de mes rencontres avec les collaborateurs de l’entreprise. Le côté humain est très important pour moi. J’ai aussi vu qu’il y avait beaucoup de projets digitaux à mettre en place. Très vite de nouvelles idées ont germé et j’ai eu envie de plus m’impliquer » explique-t-elle. Aujourd’hui en charge de la communication et du marketing de l’entreprise, elle gère toute la partie digitale : création d’un drive interne, animation du site internet et mise en place d’un réseau social interne pour tous les collaborateurs, notamment. Mais pour en arriver là, Alix a dû faire ses preuves, sans doute même plus que les autres. « Mon père est beaucoup plus dur et intransigeant avec moi, il ne me laisse rien passer : il veut montrer que j’ai des responsabilités grâce à mes compétences et non pas parce que je suis sa fille » détaille-t-elle.

Un master entreprenariat pour se perfectionner

Forte de ses compétences, elle a ainsi su convaincre de sa légitimité et de sa crédibilité et jouit désormais d’une grande liberté dans la mise en place de ses projets. Des projets qu’elle mène aussi à bien grâce à sa formation dans le cadre du BBA, puis surtout, du master entreprenariat de l’EDHEC, qui lui ont donné une hauteur de vue sur ce que peut être la gestion d’entreprise. « J’y ai rencontré beaucoup de personnes dans le même cas que moi, avec lesquelles j’ai pu échanger sur la façon de diriger une entreprise, de gérer les difficultés etc. J’ai également réalisé deux mémoires sur les entreprises familiales qui m’ont permis de prendre conscience de toutes les choses qui m’attendaient en tant que future PDG. » Bientôt diplômée et pleinement intégrée dans la vie de l’entreprise, Alix prend petit à petit de l’importance au sein de la société, tout en ayant conscience des défis qu’elle s’apprête à relever et de l’ambition qu’elle va y poursuivre : « avoir un groupe soudé, convivial, où les collaborateurs viennent avec l’envie de travailler » explique-t-elle. Même si elle a encore un peu devant elle avant de prendre la tête de l’entreprise, « puisque mon père est encore jeune… c’est lui qui m’a demandé de dire ça ! » plaisante-t-elle.

Reprise entreprise familiale
Sylvie Mercier

Pour Sylvie Mercier, étudiante en 3e année spécialisation entreprenariat à EDC Business School, entreprendre c’est une histoire de famille

A 20 ans, Sylvie Mercier a un destin tout tracé : celui de devenir PDG de l’entreprise de gestion immobilière fondée par son père en 2021. Il faut dire qu’avec un grand-père et des parents créateurs d’entreprise, elle a baigné toute sa vie dans le monde de l’entreprenariat. Et aujourd’hui, c’est à son tour de se lancer des étoiles plein les yeux dans l’aventure, auprès de sa famille. Forte de ses parts dans la société, cette étudiante passionnée d’entrepreneuriat – mais aussi de piano – est déjà bien intégrée dans le monde de l’entreprise. Et peu importe qu’elle vive à Paris et que le siège de l’entreprise familiale soit basé dans le sud de la France : elle fait tout pour donner un coup de main, même à distance. « Aujourd’hui, en tant qu’actionnaire, j’essaye d’aider au mieux l’entreprise en cherchant des biens disponibles à intégrer dans notre portefeuille. Je fouille sur internet, j’appelle et je prospecte » explique-t-elle. Une première étape avant de se voir à la tête de l’entreprise.

Les soft skills avec son père, les hard skills à l’école

Mais plusieurs steps sont encore nécessaires pour pleinement maîtriser toutes les subtilités du monde entrepreneurial. Et pour cela, elle peut compter sur sa formation à l’EDC. « Je vais entrer en 3e année de spécialisation entrepreneuriale, cela me permettra d’obtenir les hard skills qui me manquent, comme le droit ou la comptabilité. Quant aux soft skills comme le leadership, la négociation ou persuasion, je les apprends auprès de mon père » détaille la jeune femme. Une fois formée et pleinement investie dans son rôle de dirigeante, Sylvie compte bien perpétuer la tradition familiale. « Le nom de l’entreprise est un acronyme qui reprend les initiales de mes grands-parents. Je tiens à garder ce côté authentique et j’espère que mes enfants et petits-enfants pourront, à leur tour, reprendre l’entreprise et créer une dynastie » conclut-elle.

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