credits Maximilien Arengi pour Le Journal des Grandes Écoles et Universités

FDJ : chaque job est une chance !

Pour offrir une nouvelle expérience à ses collaborateurs, la Française des Jeux a entièrement repensé son organisation RH. Avec sa nouvelle direction Expérience Collaborateurs, dirigée par Jérôme Mascré (NEOMA Business School 96), l’entreprise capitalise résolument sur l’humain et la QVT pour remplir ses objectifs stratégiques. Coulisses d’une entreprise aux carrières passionnantes et au cadre exaltant !

 

Triple casquette, triple épanouissement ?

J’ai l’honneur de piloter cette nouvelle direction Expérience Collaborateurs qui s’appuie sur trois missions principales :

La première est le développement des services aux collaborateurs. Nous avons, en déménageant notre siège, profité de l’occasion pour franchir des étapes dans la modernité et les nouveaux modes de fonctionnement.
Au-delà de ces magnifiques locaux dans lesquels nos collaborateurs profitent d’espaces agréablement designés, collaboratifs et connectés aux derniers outils digitaux, nous travaillons sur la mise à disposition de services destinés à leur rendre la vie au travail confortable. Nous avons aussi décidé de supprimer les bureaux individuels quel que soit le statut et nous promouvons un changement de modèle managérial : vers un manager coach qui ne manage plus en étoile en détenant l’information ou le savoir mais bien un manager qui se met au service de son équipe.
Nous travaillons avec nos collègues de la Direction des Systèmes d’Information en charge des outils numériques à une expérience collaborateurs digitale complète et nous l’espérons, demain, sans coutures.

Qu’en est-il du deuxième, le développement RH ?

Tout en travaillant sur un strategic workforce planning (GPEC stratégique) ambitieux pour se doter des meilleures compétences afin de réaliser notre ambition stratégique à horizon 2025, nous réfléchissons à une politique d’évaluation des compétences transverses (soft skills) où le collaborateur pourra s’auto-évaluer ou récupérer du feed-back et réfléchir avec son chargé de développement RH, aux outils lui permettant de progresser (formation, accompagnement de type coaching etc). Le développement de l’employabilité interne comme externe est un vecteur de confiance et de bien-être. Pour cela le Groupe investit un budget annuel de formation de plus de 2 millions d’euros pour nos 2 000 collaborateurs !

Et enfin le pilotage de la QVT ?

À la FDJ, la QVT est au cœur de toutes nos actions RH et plus globalement de RSE.

Nous avons une entité dédiée dans la direction à la définition et au suivi des politiques de QVT et de diversité. Cette entité gère notamment l’accompagnement de personnes en situation de handicaps, les aidants familiaux, et promeut une meilleure gestion des événements familiaux. Par ailleurs cette entité gère une cellule d’écoute permettant de répondre aux problématiques de mal-être au travail et de discrimination. A titre d’exemple nous avons mis en place des outils digitaux adaptés pour une collaboratrice aveugle. Sa présence avec son chien dans les bureaux de FDJ change le regard des collaborateurs sur la capacité d’une personne handicapée à s’intégrer ainsi au monde de l’entreprise.

Vous avez beaucoup évolué au sein de l’entreprise. Comment accompagnez-vous les collaborateurs dans la construction de leur carrière ?

La FDJ m’a proposé de belles opportunités. Je suis arrivé en tant que contrôleur de gestion, j’ai pu ensuite me diriger vers le commercial, avant d’être DAF pour la filiale LB Poker. Par la suite, j’ai exercé le poste de Directeur du Pilotage de la performance avant de rejoindre la direction Expérience Collaborateur. Le Groupe m’a permis d’exercer des métiers très divers et m’a fait confiance. Mon exemple n’est pas un cas particulier. Grâce aux moyens mis en place pour la formation et l’accompagnement de nos collaborateurs, le foisonnement des projets, nos équipes développent un réseau en interne, levier de la mobilité interne.

La FDJ mise énormément sur la RSE avec notamment le Laboratoire Sociétal. Un mot sur cette initiative ?

Le Laboratoire Sociétal est composé de 9 associations grâce auxquelles nous disposons d’un outil de dialogue avec la société civile. Nous échangeons sur les préoccupations des citoyens à l’égard de la FDJ et explicitons notre démarche RSE autour du jeu responsable.

Vous avez noué de nombreux partenariats avec des startups. Entrepreneuriale la culture de la FDJ ?

Nous travaillons de plus en plus avec un écosystème ouvert de startups dans nos différents métiers et travaillons sur des dispositifs d’open innovation ce qui contribue clairement à la transformation de l’entreprise. Nous sommes convaincus qu’à leur contact nous allons gagner en agilité et diffuser l’esprit entrepreneurial en interne. L’objectif est donc de connecter l’interne et l’externe dans une démarche d’expérimentation.

On a des partenariats qui nous permettent d’être en prise avec différents acteurs de l’innovation (pas seulement des startups). Nous développons des relations étroites avec les étudiants de la Web School Factory (deux étudiants rentrent en apprentissage chez nous) mais aussi avec des fonds très engagés sur les démarches d’innovation (Raise, Partech) et d’autres corporates qui ont des démarches similaires. Nous faisons partie du club open inno Paris & Co ce qui nous permet de faire des benchmarks, de participer à des learning expeditions. Nous sommes partenaires de France Digitale, la plus grosse association de startuppers européenne dont la vocation est de favoriser l’entreprenariat. Nous sommes présents dans le Tremplin l’incubateur des startups du sport de Paris & Co, hébergé au stade Jean Bouin à Paris. Nous sommes enfin partenaire fondateur de Techstars qui est un accélérateur de start-up ce qui permet de nous nourrir sur les tendances, de connecter l’interne avec ces start-ups (mentorat de startups assuré par des cadres supérieurs) et de potentiellement développer des POC et des collaborations plus long terme. Avec Techstars nous développons aussi de l’intrapreneuriat : pendant 6 semaines des collaborateurs FDJ sur deux projets différents se sont immergés dans les locaux du Partech shaker pour passer de l’idée au concept. 10 équipes issues de 6 grandes entreprises étaient présentes (Accor, Total, Air Liquide, Renault, Groupama et nous).

La FDJ attache une grande importance à la solidarité. Comment cela se traduit-il ?

FDJ est née de la Loterie Nationale, lancée en 1933 pour aider les Gueules Cassées, victimes de la première guerre mondiale. L’égalité des chances fait partie de notre histoire. Elle est ancrée dans nos valeurs et fait partie et de notre identité. FDJ est partenaire depuis de nombreuses années de l’association Tremplins qui accompagne des étudiants handicapés vers l’emploi. De nombreux collaborateurs de l’entreprise sont parrains ou marraines dans des associations qui accompagnent des jeunes défavorisés dans leur parcours scolaire (par exemple Télémaque, Etincelles) ou professionnel (Nos Quartiers ont des Talents). Ces initiatives sont portées par la Fondation avec la participation active de l’équipe Diversité & QVT. Notre Fondation consacre 18 millions d’euros sur une période de 5 ans pour accompagner les projets pour favoriser l’égalité des chances par le jeu dans 2 domaines : l’éducation, et l’insertion. Les champs d’actions visent à apporter des solutions face au décrochage scolaire ou social qui défavorise les jeunes dans leur entrée dans la vie active. Autre inégalité constatée : le manque d’outils et de maîtrise d’internet et des technologies numériques. La Fondation souhaite ainsi s’ancrer davantage dans la société et jouer un rôle actif pour l’égalité des chances.

Pourquoi rejoindre la FDJ ?

Il suffit de venir visiter nos locaux et de voir comment nous travaillons pour comprendre que notre entreprise est moderne et dynamique. Si nos marques commerciales sont très connues, nous ne sommes pas toujours identifiés comme employeur potentiel. Nous ne sommes pas là pour faire du business à tout prix mais pour développer le groupe de façon responsable et durable Nous sommes conscients qu’il y a des populations fragiles et nous gardons en tête l’extrême responsabilité que cela induit pour nous.

Vous valorisez la diversité, quelle traduction dans votre recherche de talents ?

FDJ est engagé dans la diversité depuis longtemps Nous avons renouvelé notre label Diversité en 2017 et obtenu pour la première fois le label Egalité Professionnelle entre les femmes et les hommes la même année. Nous avons participé à la Journée de la Femme Digitale en mars avec un stand expliquant en quoi FDJ est une entreprise technologique qui recherche des profils féminins. L’égalité dans l’entreprise passera demain par notre capacité à aller chercher la mixité sur les sujets de la Tech et du digital. Nous recrutons également des spécialistes du digital et de la data dans tous nos départements : RH, Finance, Marketing… Rejoindre la FDJ, c’est l’assurance d’avoir la pleine liberté pour exprimer son talent !

 Pourquoi NEOMA Business School est-elle la meilleure école pour se sensibiliser aux enjeux de la QVT ?

L’humanisme est ancré dans l’ADN de NEOMA. C’est une école généraliste, mais qui dispense une formation éthique et responsable. Ces profils peuvent totalement matcher avec les valeurs de la FDJ.

Quelle initiative innovante avez-vous mis en place pour améliorer la QVT de vos collaborateurs ?

Nous travaillons actuellement avec la startup Wittyfit qui a développé un formidable outil permettant de suivre en temps quasi réel la situation de QVT dans l’entreprise et donc de voir très vite là où la situation peut se dégrader (et ce faisant lancer des plans d’actions concrets plus vite) et capitaliser aussi sur les endroits de l’organisation où tout se passe bien pour diffuser les bonnes pratiques à l’ensemble des managers et collaborateurs du groupe.

Chiffres clés : 2e opérateur de loterie européen / 30 800 points de vente en France / Mises 2017 : 15,1 Mds€ dont 66,8 % reversés aux joueurs

 

Contact : https://www.groupefdj.com/candidats.html