Rejoindre le groupe biopharmaceutique leader de la recherche en médecine reproductive, c’est ce que vous propose Philippe Pinton (Université Paris Cité 86), Senior Vice-President, Global Translational and Clinical R&D Head de Ferring.
Ferring distribue depuis 1950 ses médicaments dans 110 pays. Les trois secrets de cette success story ?
Nos trois principaux atouts sont notre excellence scientifique, nos partenariats et notre statut d’entreprise familiale. Pour répondre aux besoins des patients et des familles, nous nous appuyons sur l’excellence de la recherche et sur la démonstration constante du bénéfice clinique de nos traitements. En parallèle, Ferring croit fortement aux bénéfices des partenariats avec d’autres acteurs de santé, publics ou privés, dont l’OMS, pour apporter des solutions innovantes aux patients. Cela inclut bien sur les équipes de recherches, mais aussi toute la chaîne de production. Enfin, Ferring est une des rares compagnies pharmaceutiques entièrement privée, ce qui lui permet de se positionner sur le long terme, sans la pression quotidienne et répétée des marchés boursiers.
Pourquoi l’industrie pharmaceutique peut-elle répondre à la quête de sens de la jeune génération ?
Cette quête de sens a toujours existé je pense., Je la percevais déjà lors de mes premières années universitaires. Pour moi, ce n’est pas un problème générationnel. Mais il est vrai que les jeunes d’aujourd’hui sont certainement plus sensibles aux questions d’environnement, de développement durable, et à d’autres façons de travailler ou d’envisager une carrière. Or le secteur de l’industrie pharmaceutique est très bien placé pour répondre à leurs aspirations. Se dévouer pour que chaque individu ait la chance d’une vie sans maladies et sans altérations autres que celles d’une vie normale est à mon sens une source d’inspiration. La pandémie a montré que la recherche pouvait répondre à l’exceptionnel. Elle a aussi poussé le secteur à se transformer sur bien des aspects, notamment à être plus rapide tout en demeurant fiable et à être mieux organisé pour éviter des ruptures d’approvisionnement. La recherche pharmaceutique est certainement riche d’opportunités pour des jeunes en quête d’intérêt, de motivation et d’épanouissement. Elle développe en effet les notions de résilience et d’aller en avant, que chacun cherche pour évoluer dans les incertitudes humaines, économiques et environnementales actuelles.
En quoi Ferring incarne-t-il une façon différente de produire et d’innover ?
Avec 6 000 employés dans le monde, Ferring est une entreprise de taille moyenne, dédiée à un nombre limité de champs thérapeutiques (médecine reproductive et santé maternelle, gastro-entérologie et uro-oncologie), ce qui se traduit par une expérience et une compétence reconnues par les familles, les patients et les professionnels de santé. En gastro-entérologie et uro-oncologie, le portfolio de Ferring comprend des traitements candidats premier de leur classe, comme le transfert de microbiome ou la thérapie génique. En outre, Ferring est leader mondial en médecine reproductive et est particulièrement attentif aux besoins exprimés par la femme, notamment ceux liés à la possibilité de grossesse et de famille. La médecine reproductive est un secteur qui ne représente que 4 % des dépenses de R&D médicale dans le monde, car il est difficile d’y être innovant.. Pourtant, il y a encore beaucoup de progrès à faire, par exemple en technologie de reproduction assistée ou dans les situations à risque de naissance prématurée. L’intelligence artificielle ou le digital peuvent nous y aider. Chez Ferring, 60 % de notre budget de recherche est consacré à la médecine reproductive. Un choix fort qui nous différencie.
Vous avez fait toute votre carrière dans le secteur pharmaceutique, notamment aux USA, en Corée et au Japon. Qu’est-ce qui vous a séduit en arrivant chez Ferring ?
D’abord sa taille modeste, qui permet à chacun d’exister en tant qu’individu, tout en conservant les notions d’équipe, de diversité et d’intégration. Ensuite la vision de Ferring sur la famille, qui se traduit dans ses choix stratégiques et médicaux mais aussi dans ses avantages sociaux : Ferring place ses collaborateurs au centre de et a par exemple a été pionnier sur les longs congés maternité et paternité. Et enfin, l’enthousiasme des équipes de R&D. Ferring n’est plus une startup mais l’ambiance en est proche.. Etudier et développer plusieurs molécules potentiellement disruptives dans chaque aire thérapeutique, c’est une grande chance et ça galvanise les équipes !
En tant que Senior VP, qu’attendez-vous de la nouvelle génération d’hommes et de femmes qui vous rejoignent ?
Qu’ils osent dire ce qu’ils pensent et être eux-mêmes. Qu’ils sachent écouter et se mettre au service des autres. Mais aussi qu’ils sachent se remettre en question et faire preuve de résilience pour continuer à avancer, même après un échec.
Quelle place y a-t-il pour les universitaires dans vos équipes ?
Plusieurs d’entre eux collaborent avec nous dans le cadre de leur cursus, d’autres ont rejoint nos équipes de médecine translationnelle ou de développement clinique. Actuellement, cinq étudiants en post-doctorat ou en master sont partie prenante de projets de mes équipes. Ils sont pour nous une chance unique de nous renouveler et d’appréhender différemment les besoins des patients et leurs maladies.
Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné, et que vous voudriez transmettre ?
Osez ! Quand j’étais à l’université puis à l’hôpital, on me l’a répété plus d’une fois : osez ! C’est d’ailleurs aussi le slogan d’HEC, où j’ai étudié par la suite : « learn to dare ! ». C’est un excellent conseil, encore valable aujourd’hui sans aucun doute. Ne restez pas assis à regarder le monde passer, accompagnez-le, conduisez-le.
Mon Université Paris Cité
J’y ai conforté mon choix de me consacrer à la médecine, d’être au bon endroit pour les patients et dans la bonne direction pour la recherche, toute humilité gardée. Je me souviens d’un bonheur simple et inoubliable, celui d’être effectivement utile à autrui lors de mes premières gardes d’externes dans le service de transplantation rénale à l’hôpital Necker. Je fais un petit clin d’œil à mon fils, actuellement étudiant en médecine à l’université Paris Cité !
Instant RH
Afin de compléter mes équipes, basées au Danemark et aux Etats-Unis, je recherche des docteurs en médecine ou PhD, avec une expérience scientifique liée à nos sujets de recherche, ainsi que des experts en pharmacologie clinique ou en biomarqueurs.