FlashBack étudiants – Que sont-ils devenus ?

Etudiants que sont-ils devenus ?

Etudiants hors du commun, présidents d’assos : ils ont grandi avec nous, nous les avons retrouvés !

Samuel Tamba, l’impact au cœur

Lorsque Samuel Tamba est intervenu pour la première fois dans nos colonnes, il était VP de la CNJE (mandat 2016-2017). Depuis, il a multiplié les aventures associatives et expériences professionnelles de premier plan, avec toujours pour fil rouge : l’engagement.

AMU, ICN-BS, École de Guerre Économique, en 2018 Samuel, déjà triple diplômé, décide d’ajouter une corde à son arc : un MSc à CentraleSupélec. Une occasion pour lui d’ajouter une couche technique à son profil. En parallèle, il rejoint IBM France, en alternance, au sein du cabinet du directeur de l’innovation. Un agenda bien rempli, qui ne fait pas oublier à Samuel son engagement associatif. En 2019, il participe au Youth7 en tant que membre du secrétariat général permanent en charge de la levée de fond nécessaire à l’organisation du sommet. L’heure est alors venue de choisir une couleur à son début de carrière. « LinkedIn était l’entreprise idéale. J’ai fait des pieds et des mains pour attirer l’attention de la DG avec une candidature spontanée et incroyable, celle-ci avait justement une offre qui répondait à toutes mes attentes… à ceci près qu’on demandait 10 ans d’expérience professionnelle. Un peu dans l’expectative, j’ai quand même passé les nombreux tours d’entretiens  au bout desquels j’ai été retenu et j’ai rejoint l’entreprise en tant que Responsable des partenariats public-privé, en décembre 2019. » Quelques mois après, l’épidémie de Covid se déclarait et les missions de Samuel évoluaient, lors du premier confinement, afin d’aider, pro bono, le pays à désengorger des filières professionnelles sous tension. 

Faire du numérique un accélérateur de diversité

Là encore, il gardait son engagement associatif chevillé au corps ! Cette fois, aux côtés de Diversidays, association d’égalité des chances reconnue d’intérêt général. « En septembre 2019, j’ai rencontré ses co-fondateurs Mounira Hamdi et Anthony Babkine, et leur projet : démystifier les métiers du numérique auprès des personnes issues des territoires ruraux et des quartiers prioritaires. J’ai tout de suite proposé de les accompagner bénévolement dans les enjeux « affaires publiques » de l’association, reconnue depuis d’intérêt général. Celle-ci déploie des programmes de sensibilisation à l’entreprenariat et d’insertion professionnelle durable, notamment Déclics Numériques, qui a pour objectif d’accompagner plus de 10 000 personnes vers une reconversion professionnelle dans le numérique d’ici fin 2022 » indique celui qui occupe toujours un rôle tactique et de conseil auprès des fondateurs. Mais Samuel ne s’est pas arrêté là ! En septembre 2020, Antony Babkine est mandaté par le gouvernement avec le CNum pour identifier les 15 recommandations stratégiques pour une France numérique plus diversifiée, inclusive et performante, au cœur du Plan de Relance. « J’ai piloté tout le cadrage amont de ce process d’audit qui a abouti à la remise du rapport Faire du numérique un accélérateur de diversité, à quatre ministres en septembre 2020.  Parmi nos propositions, la mise en place d’une mesure de la diversité et de l’inclusion en entreprise nous est apparue prioritaire. Cette recommandation a d’ailleurs donné lieu à la création de l’Index égalité porté par Elisabeth Moreno et dont l’expérimentation s’est achevée en mars 2022. » Un engagement remarquable et remarqué : Samuel fait en effet partie du prestigieux classement 30 Under 30 de Forbes en 2022 !

De l’impact

Un engagement qu’il poursuit dans sa vie professionnelle chez LinkedIn également. Il a en effet piloté en amont le projet Un Réseau Pour Tous porté par LinkedIn et de nombreux partenaires entreprises et associatifs, placé sous le haut patronage d’Elisabeth Moreno. Son but ? « Réduire les disparités de réseau professionnel pour plus d’égalité face à l’emploi en réunissant des entreprises et des acteurs de l’ESS pour sensibiliser le plus grand nombre à l’importance du réseau et déployer des actions à grande échelle. » Car au-delà de l’engagement, ce qui drive Samuel au quotidien, c’est l’impact ! « On ne progresse pas si on ne mesure pas ! » est convaincu celui qui a un nouveau diplôme en ligne de mire : celui de l’école de sciences politique de Harvard, la fameuse Harvard Kennedy School, pour continuer à grandir et à générer de l’impact. 

Clara Dikita : De l’ISEP à IBM

Diplômée en février 2019 d’un master à  l’ISEP, école d’ingénieurs du numérique et ex-vice-présidente de la CNJE, Clara Dikita, 26 ans, avait participé dans ce cadre à une table ronde sur les femmes d’influence que nous avions organisée. Aujourd’hui Digital Transformation consultant – Retail Banking chez IBM, elle se remémore ses années d’études.

Racontez-nous votre parcours professionnel depuis votre sortie de l’ISEP ?

J’ai fait mon stage de fin d’études chez IBM où j’ai ensuite signé un CDI. En trois ans, j’ai évolué de consultante junior à Digital Transforming consultant aujourd’hui. Je travaille sur des sujets de transformation digitale et numérique auprès de banques.

Durant vos études, vous avez été très active dans le milieu associatif.

Oui j’ai d’abord intégré la Junior-Entreprise de l’ISEP, Junior ISEP, en tant que chef de projet puis vice-présidente durant un stage de 6 mois en première année de master. Mon premier pas dans le monde du consulting.  Ensuite durant mon année de césure entre les deux années de master, j’ai fait un an de service civique à la CNJE. Mon rôle était de faire avancer les activités et de défendre les intérêts des junior-entrepreneurs. J’étais aussi chargée des relations publiques. J’échangeais donc avec les institutions, les ministres pour faire avancer la réglementation et accompagner les junior-entrepreneurs.

Vous avez participé à une table-ronde sur les femmes d’influence organisée par notre média. Quel souvenir en gardez-vous ?

J’y ai participé lorsque j’étais à la CNJE. Nous avions abordé les thèmes de la représentation des femmes dans les milieux techniques, comment briser le plafond de verre et qu’est-ce qui était fait concrètement pour favoriser l’égalité femmes/hommes. Je suis intervenue en tant que jeune femme de 22 ans à la tête d’un mouvement national pour parler de mon expérience et comment je faisais pour me sentir légitime lorsque je défendais les intérêts de junior-entreprises auprès de ministres, de sénateurs, de membres du Medef, etc. 

Qu’est-ce ces expériences vous ont apporté ?

J’y ai développé des soft skills attendus dans le consulting : une posture auprès des clients, le sens des responsabilités, apprendre à travailler avec des collègues, des équipes différentes, respecter les délais mais aussi briser une appréhension qu’on peut avoir en entrant dans le monde du travail. J’étais prête !

Vous conseillez donc à un étudiant de s’engager dans le milieu associatif ?

Totalement ! Cela permet de se responsabiliser, de sortir des cours magistraux, de développer une posture de futur collaborateur. On développe son esprit d’équipe, on voit comment fonctionne une organisation. L’expérience quelle qu’elle soit est toujours bénéfique.

Stéphane N’ Doutoumé, prof de maths le jour, poète à ses heures perdues

Alors qu’il était étudiant à l’EM Normandie, nous avions consacré en 2014 un portrait à Stéphane N’Doutoumé qui avait notamment été primé au concours Poésie et Liberté. Huit ans après, il a accepté de nous accorder une seconde interview.

Stéphane N’Doutoumé a toujours été intéressé par la finance. C’est tout naturellement qu’il s’est alors tourné en 2013 vers un M1 à l’EM Normandie avant d’intégrer une école de finance à Paris. Aujourd’hui il est professeur de mathématiques, une vocation depuis sa dernière année de scolarité. « J’ai d’abord donné des cours particuliers puis j’ai été vacataire dans un lycée catholique et depuis 2019 je suis à mon compte pour des centres de formation professionnels et des écoles de commerce. » 

« Donner du sens à mon métier »

Si Stéphane ne s’est pas tourné vers l’ingénierie financière comme le destinait son titre d’expert en ingénierie financière obtenu en 2016 c’est parce qu’il voulait donner du plus de sens à son métier au quotidien. « J’aime beaucoup une citation de Gandhi « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » ». Une volonté qui l’accompagnait déjà lors de ses études à l’EM Normandie. « J’ai beaucoup aimé le sérieux de l’école et le discours d’accueil très terre-à-terre, très réaliste, qui nous mettait devant nos responsabilités et nous engageait à se battre pour réussir ». A cette époque, Stéphane consacrait également beaucoup de temps à écrire des poèmes jusqu’à être primé. « Aujourd’hui j’écris lorsque j’en ressens le besoin mais pour moi principalement, pas forcément pour publier. L’écriture reste néanmoins une joie réelle », confie-t-il. Avec tout de même un rêve en tête : celui d’écrire une pièce de théâtre. 

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