crédit : France Télévisions

France TV : construire ensemble la télé de service public de demain

Offrir des contenus de qualité au public le plus large en veillant au respect de ses missions de service public, tel est le défi que relève le groupe France Télévisions au quotidien. C’est aussi ce à quoi veille Francis Donnat (Sciences Po 93 & ENA 98), conseiller d’Etat et secrétaire général de France TV.

 

Qu’est-ce qui singularise France TV dans le paysage audiovisuel ?

Francis Donnat © France Télévisions

Télévision de service public, nous poursuivons des missions d’intérêt général. On le voit depuis le début de la crise du covid-19, en renforçant les plages d’information de la façon la plus impartiale et objective possible ou en ouvrant l’antenne aux programmes de l’Education nationale. France TV, c’est aussi un media passionnant qui s’introduit dans le salon et la vie quotidienne des gens, jouant ainsi un rôle essentiel dans la vie sociale, culturelle et citoyenne du pays. Tout cela fait de France Télévisions une entreprise à part !

Le défi à relever avec la montée du numérique ?

Tout l’enjeu est de s’adapter aux nouveaux modes de visionnement (le non-linéaire, le multisupport, etc.) sans abandonner pour autant les usages traditionnels et s’adresser à tous. C’est le grand écart en quelque sorte, qui est une exigence et une difficulté du service public, qui doit aussi continuer à offrir un bouquet de chaînes très diversifiées et un maillage régional et ultramarin très large. Avec le numérique, il y a aussi le risque de désintermédiation qui peut arriver lorsque des acteurs, souvent internationaux, s’interposent entre nous et nos publics. Ces derniers continuent à apprécier nos contenus mais ne nous les attribuent pas.

 L’aimant qui attire et fixe vos meilleurs talents ?

Informer, éduquer, divertir, cultiver ou rassembler sont des missions qui répondent aux quêtes de sens qu’ont désormais les jeunes générations dans leur métier. De plus, nous jouissons d’une très grande liberté dans la ligne éditoriale de nos programmes et de l’information de par l’indépendance de l’audiovisuel public constitutionnellement garantie. Enfin, être substantiellement financé par de la ressource publique nous libère de certaines contraintes commerciales.

 Le pitch de votre métier à France Télévision ?

Le Secrétaire général a un large périmètre d’intervention. En interne, c’est assurer la bonne coordination entre les différentes directions qui relèvent d’autres membres du Comex. Vis-à-vis de l’extérieur, c’est promouvoir et défendre les valeurs et les positions de l’entreprise.

Votre principal point de vigilance ?

Actuellement, c’est la gestion de crise pour poursuivre notre mission tout en assurant la sécurité et la santé des quelque 9 400 employés du groupe dans le contexte de la crise du covid-19.

Quelles opportunités mal connues offre France TV aux jeunes diplômés ?

Qu’il s’agisse des métiers artistiques, de l’information, du numérique, de la production, des programmes ou liés à la gestion de l’entreprise, la palette des jobs possibles est incroyable. Dans ce monde de la télé qui bouge vite, les capacités d’adaptation des diplômés de Sciences Po en font des recrues très recherchées.

Le + de Sciences Po où vous avez étudié, puis longtemps enseigné ?

C’est une évidence de le dire, mais c’est le caractère hybride de cette maison qui est vraiment à la croisée entre le monde universitaire et le monde professionnel. Il y a la méthode de travail que l’on y apprend, la rigueur, la capacité à apprendre vite, sans oublier le sens de la synthèse à l’oral qui est extraordinairement utile ensuite dans le travail. J’ai également constaté qu’avec les réformes entamées par Richard Descoings, puis poursuivies par Frédéric Mion, l’école s’est vraiment ouverte à l’international. Avec le cursus sur 5 ans, les étudiants sont plus matures dans leur réflexion. Et c’est encore plus passionnant d’y enseigner !

Contact : https://recrutement.francetelevisions.fr