Ces mouvements d’unification de créatifs d’entrepreneurs et d’industriels français partout dans le monde font-ils vraiment écho aux attentes des Millennials qui entrent sur le marché du travail ? Dans le cadre de son enquête annuelle, KPMG a interrogé plus de 4 000 étudiants à travers le monde pour comprendre ce qui motive les jeunes diplômés à leurs débuts. Et le constat est sans appel : ce qu’ils cherchent, c’est un employeur qui a une vision et des valeurs.
Toujours plus de sens
Selon cette étude, 92% des étudiants pensent qu’il est important que leur premier emploi ait une vision stimulante. 89% d’entre eux pensent même qu’il est important que l’organisation dans laquelle ils évoluent contribue à un monde meilleur. Le salaire n’est d’ailleurs plus leur critère numéro 1. Ainsi, 79% des jeunes interrogés déclarent que travailler dans une organisation fortement engagée est plus important que d’être bien rémunéré. Petit plus à cette quête de sens : le mouvement. 84% des étudiants se disent prêts à déménager régulièrement pour leur travail.
Le Top 3 pour choisir son employeur
En haut du podium international, on retrouve les opportunités de développement personnel et d’acquisition de nouvelles compétences. Un critère talonné par l’envie d’exercer un travail qui impacte positivement la société et enfin par le salaire et des bonus concurrentiels. Un classement qui ne fait pas tout à fait écho aux attentes spécifiques des jeunes Français. S’ils plébiscitent eux aussi le développement personnel, le salaire et l’opportunité d’un apprentissage continu supplantent les autres critères.
Les jeunes français ont la bougeotte !
Autre constat de cette étude, les Millennials hexagonaux sont plus mobiles que la moyenne internationale. Ainsi, 95% des étudiants français sont prêts à déménager régulièrement pour leur travail (contre 89% pour la moyenne internationale). 37% d’entre eux pensent même travailler dans plus de quatre pays différents au cours de leur carrière (contre 27% en moyenne). Enfin, ils ne sont que 23% à estimer probable ou très probable de travailler pour la même entreprise toute leur vie (contre 34% pour la moyenne internationale).
Le mood des jeunes dip’ français ? Dans la 6e édition de son Baromètre de l’humeur des jeunes diplômés, Deloitte dresse un portrait sans concession des attentes des Millennials vis-à-vis de leurs employeurs. Premier constat : ils aiment les structures à taille humaine. GAFA, CAC 40 ou même startups ne les séduisent pas. Ce qu’ils préfèrent, ce sont les ETI (29%) et les PME (24%). Ils sont aussi particulièrement sensibles à la flexibilité du travail. En termes d’horaires bien sûr, mais aussi de management. Ils se voient ainsi en salariés capables de s’automanager, en collaborateurs alignés avec la stratégie de l’entreprise mais autonomes dans leurs choix de missions. Enfin, ils ne veulent pas transiger sur la qualité de vie au travail. Ils attendent de leurs employeurs de disposer de services de qualité connectés à leur quotidien : crèche, salle de sport ou encore conciergerie.