Rejoindre Freyssinet, c’est s’assurer d’une carrière en béton ! Pionnier du génie civil spécialisé et inventeur de la précontrainte, le groupe fait en effet rimer envie et enthousiasme avec technique et technologie. La preuve avec Christian Lacroix (ESTP 81), président de Freyssinet France.
Votre définition de l’innovation « made in Freyssinet » ?
Évoluant dans le génie civil spécialisé, c’est-à-dire celui qui est à plus forte technologie, nous travaillons dans deux domaines : la construction d’un côté, la réparation et le renforcement de structures de l’autre. Un ouvrage vit, vieillit et subit des transformations dans le temps. Sa réparation est toujours une opération complexe qui doit faire l’objet de toutes les attentions, au même titre qu’une construction neuve. Nos innovations sont nombreuses, puisant leur inspiration du terrain, repoussant pour certains ouvrages les limites de la pensée et des connaissances architecturales.
Une innovation qui s’illustre aussi dans la recherche ?
Doté d’un département “méthodes”, d’une cellule R&D et d’un laboratoire d’essais, Freyssinet France détient en effet aujourd’hui un portefeuille de plus de 200 brevets unique dans la profession. Ces brevets ne sont pas seulement développés par les ingénieurs R&D. Ils naissent aussi sur les chantiers et sont souvent le résultat d’un mix d’ingénieurs techniques, commerciaux et travaux qui travaillent de concert pour résoudre un problème bien défini.
Pouvez-vous pitcher trois projets récents qui vont faire vibrer un jeune ingénieur féru de génie civil ?
Nous intervenons sur les plus grands ponts haubanés du monde. C’est le cas de celui qui relie Vladivostok à l’île Russky ou celui permettant la traversée du Bosphore au nord d’Istanbul. Deux ouvrages présentant des travées record entre deux pylônes : 1 104 et 1408 mètres. Freyssinet France participe également actuellement à un chantier pharaonique à La Réunion qui reliera bientôt la ville de Saint-Denis et le port de La Possession via une digue de plus de 12 kilomètres bâtie sur la mer. Cet ouvrage remplacera l’ancienne route côtière, saturée et rendue dangereuse par les éboulements de la falaise.
Trois atouts clé pour attirer les meilleurs talents de l’ESTP ou d’ailleurs ?
D’abord, notre très large panel de technologies : chaque chantier est un prototype et nos ingénieurs ne s’ennuient jamais ! Notre culture internationale ensuite. Nous arrivons à exporter 80 % de notre CA dans plus de 60 pays en conjuguant expertise globale et expérience locale. Enfin le pôle France est le creuset de Freyssinet. A ce titre, nous avons vocation à déployer dans le monde tout ce que l’on met au point sur notre territoire.
Les qualités à cultiver pour être à la hauteur de l’héritage d’Eugène Freyssinet ?
Dans ce métier très humain, nous avons besoin de jeunes enthousiastes, dynamiques et ambitieux pour régénérer l’entreprise. Sécurité et qualité obligent, rigueur et professionnalisme doivent aussi être de mise sur nos chantiers. Il faut enfin être créatif, innovant et toujours en recherche d’excellence !
Comment vivez-vous l’aventure de chef d’entreprise ?
Le métier est passionnant. Production, commercial, administratif, finance ou sécurité, il faut être présent sur tous les fronts. La profession est en pleine mutation pour construire des solutions économes en matériaux, plus durables et préservant l’existant. On doit aussi se préparer à intégrer l’IA, le Big Data, les IoT et la blockchain chaque fois que cela est possible. Et c’est justement sur ces technologies que les jeunes de la génération Y peuvent pleinement jouer leur rôle de contributeurs, de catalyseurs et d’ambassadeurs… Ils mentorent même parfois nos cadres dirigeants qui ne maîtrisent pas aussi bien qu’eux ces outils numériques !
Contacts : christian.lacroix@freyssinet.com – Nous rejoindre !