PSL, 1ère université française à accéder au top 50 du classement du Times Higher Education

PSL est la 1ère université française à accéder au top 50 du classement du Times Higher Education, retour sur un succès avec Minh-Hà Pham, vice-présidente aux relations internationales de PSL, et Daniel Egret, « Monsieur données » de l’université.

 

Les classements, quel enjeu pour la jeune PSL créée en 2011 ?

Notre université est récente, en revanche les institutions qui la composent sont, pour certaines, très anciennes. Notre constat a été simple : nous devions installer notre réputation en France certes, mais surtout à l’international. Pour cela les classements sont des vecteurs majeurs. Notre positionnement à l’échelle mondiale est au cœur de notre stratégie et l’un des enjeux de la création de PSL. Notre ambition est de faire partie des meilleures universités de recherche mondiales et d’accroître l’attractivité de PSL pour les talents internationaux.

PSL a d’emblée été très bien positionnée ?

Nous avons ciblé les classements mettant à l’honneur la recherche, qui constitue l’une des grandes forces de notre université. Il était donc essentiel de figurer dans les classements de THE et QS. PSL est la 1ère université française à accéder au top 50 du THE en 2019, en prenant la 41ème place. En ce qui concerne le classement de Shanghai, nous attendons d’avoir un statut et un périmètre stabilisés, ce qui devrait intervenir d’ici un à deux ans. Nous avons fait des simulations. Elles sont prometteuses.

Quels effets de ces classements pour PSL ?

  • Les classements sont emblématiques pour une université. Ils sont un indicateur de la réalisation de notre objectif de visibilité sur la scène internationale
  • Ils favorisent de fait le sentiment de fierté et d’appartenance. 80 % des chercheurs de nos 180 laboratoires signent déjà leurs travaux du nom de PSL
  • Ils sont un outil précieux de légitimité et de valorisation pour négocier des partenariats internationaux. C’est particulièrement vrai en Asie, mais parfois plus étonnamment aux Etats-Unis ou en Europe
  • Ils sont un outil pour attirer des enseignants-chercheurs de talent sur un marché mondial très concurrentiel
  • C’est aussi un levier qui permet à nos décideurs d’aller décrocher des financements

Le mot de Daniel Egret, « Monsieur données » de PSL, ancien Président de l’Observatoire de Paris

  « La récolte et la consolidation des données sont stratégiques pour comprendre les attendus des agences de classement. Il y a une phase d’apprentissage technique, de mise en place des SI, et d’analyse pour se positionner dans les palmarès. Nous avons aussi un dialogue avec les agences. THE et QS demandent la transmission de données. Shanghai ou Leiden se fondent sur les données disponibles. Notre défi en tant qu’université est de nous mettre d’accord Cela a un effet vertueux sur l’intégration, sur l’harmonisation, sur la construction de notre université. »

 

L’objectif de figurer au box-office des palmarès internationaux les plus influents (et leurs déclinaisons) est partagé par le ministère. Il a ainsi publié en 2017 un rapport sur l’importance de la prise en compte des classements internationaux dans les politiques de site. Il considère 5 classements importants par leur poids dans les médias et leur impact : ARWU (Shanghai), QS, THE, Leiden et Webometrics, ainsi que la cartographie multidimensionnelle U-Multirank.