5e groupe pétrolier international, Total offre aux jeunes diplômés qui ont envie de relever des défis, un fantastique gisement d’opportunités de carrières, à l’instar de celle de Michael Borrell. Ce diplômé de Emmanuel College, Cambridge University in « Chemical Engineering » qui a rejoint Total en 85, est aujourd’hui directeur Europe Continentale et Asie centrale. Il déploie dans sa zone une stratégie d’exploration et production audacieuse.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans le secteur de l’énergie ?
Je suis un scientifique de base, la technique m’intéressait, j’avais vécu des périodes difficiles dans l’énergie, les black out de l’électricité dans les années 70 au Royaume-Uni et les chocs pétroliers. Le secteur pétrolier avec la montée en puissance de la mer du Nord dans l’exploration production m’intéressait, l’offre de Total me permettait de travailler en France et de bénéficier d’une formation d’une durée de 2 ans, dans 4 postes différents. J’y suis entré en 1985 et depuis, je n’ai jamais eu le temps de regarder ailleurs, j’ai fait une carrière très intéressante qui m’a permis de voyager, d’exercer des jobs différents et de relever sans cesse des challenges. Hormis un saut à la holding de Total à la direction de la stratégie et de la planification et 3 ans à la direction Gas & Power, j’ai fait tout mon parcours à l’exploration production. J’ai été expatrié en Ecosse, en Argentine, en Indonésie, puis au Canada où je m’occupais de nos activités dans les sables bitumineux.
Quelles sont vos principales missions ?
Fournir de l’énergie de façon efficace et conformément à nos règles strictes de respect de l’environnement, d’acceptabilité de nos opérations, de sécurité, de santé et d’éthique. Je pilote une petite équipe d’une quinzaine de personnes à Paris et des filiales qui gèrent nos activités dans les différents pays de ma région. Nous avons des filiales en Russie, en Italie, au Kazakhstan, en Azerbaïdjan, une filiale en France, à Lacq, qui arrive en fin de vie et nous avons créé il y a 3 ans une filiale Total Gaz de Schiste Europe, TGSE, qui regroupe nos activités de gaz de schiste sur l’Europe continentale, au Danemark et en Pologne. Nous créons une operating company au Tadjikistan avec le groupe chinois CNPC et Thetys Petroleum pour l’exploration du gisement de Bokthar.
Les grands enjeux auxquels vous êtes confronté ?
Nous avons pour objectif d’assurer croissance et profitabilité de la zone dans les 3 à 5 prochaines années et nous sommes parfaitement en ligne avec la stratégie de la branche de l’explorationproduction du Groupe Total. Aujourd’hui, nous réalisons 10 % de la production du groupe, notre objectif est d’atteindre 20 % à l’horizon 2022. Nous avons pris des engagements et sommes en phase de développement ou de prédéveloppement sur beaucoup de mes pays. Depuis 3 ans, nous avons mis l’accent sur le renouvellement de notre portefeuille et doublé notre potentiel d’exploration. C’est le résultat d’une stratégie plus audacieuse, d’une prise de risques plus importante. Nous essayons aussi de raccourcir les délais entre la découverte initiale et le début de la production.
Comment animez vous et fédérez vous vos équipes ?
J’essaie de faire comprendre et de faire partager à mes équipes la vision globale, en soulignant la manière dont elles y contribuent, je suis persuadé que le travail en équipe est la clé. Je responsabilise mes collaborateurs, je pratique un management par objectif, où la délégation est importante. Comme notre travail est complexe, j’exige la transparence dans les deux sens. J’attends de mes équipes du respect pour l’individu. Je suis passionné par notre industrie et j’ai envie de partager cette passion avec les autres. Cette industrie géostratégique qui dépense de grosses sommes et génère de vrais profits, est basée sur une bonne utilisation de la haute technologie, avec dans l’exploration production, peu de personnes pour de très gros enjeux. Mes collaborateurs sont souvent mieux placés que moi pour savoir ce qu’il faut faire et je leur demande souvent ce qu’ils recommandent. J’essaie de pousser la responsabilisation et la décision vers les mieux placés. Enfin je demande l’amélioration continue.
Une stratégie d’exploration ambitieuse
5e compagnie pétrolière et gazière internationale, Total est présent sur toute la chaîne des hydrocarbures. Le Groupe a l’ambition de satisfaire les besoins croissants en énergie en réduisant l’impact des consommations sur le changement climatique. L’exploration production affiche une stratégie d’exploration et des objectifs clairs et ambitieux, une croissance annuelle de la production de 3 % entre 2011 et 2015, être capable de produire 3 millions de barils par jour en équivalent pétrole à l’horizon 2017 – contre 2,34 millions aujourd’hui -, de façon profitable et en respectant à la fois les règles de sécurité du Groupe et l’environnement. Organisée en 6 zones géographiques, l’exploration-production, confrontée à de défis de plus en plus importants en termes de complexité technologique, investit chaque année entre 20 et 25 milliards de dollars. Directeur Europe Continentale et Asie Centrale, Michael Borrell a dans son portefeuille d’opérations un certain nombre de PSA , Production Sharing Agreements, contrats de partage de production. Le champ de Kharyaga produit 35 000 barils/jour, le droit à la production de Total est de l’ordre de 10 000 barils/jour. Le champ de Kashagan, au Kazakhstan où Total opère 2 autres blocs, constitue la plus grosse découverte depuis celle du gisement de Prudoe Bay en Alaska en 1973 et une réserve d’une dizaine de milliards de barils. Il doit entrer en production dans quelques semaines. Le portefeuille contient aussi une participation de 16 % dans Novatek, le premier indépendant russe en production de gaz et en forte croissance. Avec ce partenaire Total développe le projet de Yamal LNG situé dans la zone arctique Russe.
La Total Attitude.
Savoir travailler avec des partenaires divers, que ce soient les autres grands pétroliers ou les compagnies nationales est un des fondamentaux du Groupe Total et de l’exploration production, cela permet d’avoir des projets solides économiquement. Le travail en équipe est un autre fondamental de Total. « Nous essayons lors des réorganisations de casser les silos et travaillons en équipe avec les géosciences, le forage, les spécialistes du process et des projets pour le développement, ainsi que les opérationnels. Le meilleur résultat s’obtient quand on a une vraie équipe projet. »
Instant RH
L’industrie et surtout Total offrent de superbes opportunités de progression à la fois personnelle et professionnelle. Total forme ses collaborateurs tout au long de leur carrière, en les faisant changer de poste et de localisation, Michael Borrell est un exemple type de ces managers qui ont travaillé dans plusieurs pays et ont été confrontés à des challenges différents. Les jeunes diplômés recrutés – en VIE, en CDI ou via les stages – par Total ont très vite des responsabilités et la possibilité de renforcer leurs compétences et de construire une vraie carrière. « Que ce soit dans les géosciences où on construit des modèles d’imagerie extrêmement complexes, dans le forage, etc., nos métiers sont des métiers de haute technologie, passionnants. A côté des métiers techniques, nous offrons des opportunités dans d’autres métiers comme la finance, le commerce, etc. » En 2012, le Groupe a recruté 10 000 CDI dont 1 500 dans l’exploration-production.
Chiffres clés Total :
5e groupe pétrolier intégré international coté dans le monde
Plus de 97 000 personnes
Chiffre d’affaires 2012 : 250 milliards de dollars
2e capitalisation boursière de la Place de Paris et de la zone euro : 92,3 milliards d’euros au 31/12/2012
Une présence dans plus de 130 pays
Des activités d’exploration et de production de pétrole et de gaz dans plus de 50 pays.
A.M.O.
Contact : michael.borrell@total.com