Mobiliser au quotidien tout le potentiel des jeunes talents par la liberté et l’autonomie, tel est le principe de subsidiarité qui guide le management chez Heppner. Explications de Jean-Thomas Schmitt (EDHEC Business School 2008), son Directeur Général.
Là où ses concurrents sont des acteurs majeurs, pan-européens très systémiques, le groupe de transport et de logistique indépendant Heppner a fait le choix de l’audace en étant très flexible dans ses modèles d’exploitation. « Notre modèle est un peu moins productiviste de manière à mieux servir les clients avec une ambition de qualité tournée vers l’excellence opérationnelle, précise Jean-Thomas Schmitt. Sur un marché mature ultra concurrentiel, l’entreprise familiale tire très bien son épingle du jeu, avec une croissance annuelle moyenne de 5,5 % enregistrée ces cinq dernières années sur les activités de transport.
Rapprocher pouvoir de décision et pouvoir de réalisation
L’ADN interne de Heppner est basé sur le principe de subsidiarité de son management et de son organisation. Ses formes d’autonomie, qui rapprochent pouvoir de décision et pouvoir de réalisation, nécessitent des profils d’entrepreneurs qui ont le goût de la prise de risque (avec le droit à l’erreur de bonne foi !) et un vrai courage managérial que l’on trouve peu chez ceux qui ont centralisé la production. « Chaque collaborateur est responsabilisé autour d’objectifs au service du projet collectif, est garant d’un PNL, de manière à ce qu’il puisse retrouver les efforts qu’il a produits au quotidien et s’épanouir. L’audace, la loyauté et l’engagement sont des mots très forts chez nous. La curiosité, l’autonomie et une certaine humilité sont des qualités appréciées et partagées. »
Heppner a créé une université qui forme ses futurs managers en cycles de formation continue aux métiers du groupe et à leurs spécificités. Le caractère familial du groupe, où l’essentiel des bénéfices est réinvesti, permet de dégager des marges qui servent à concrétiser ses priorités comme l’expansion en Europe, le développement en Afrique, l’optimisation de ses moyens de production, la modernisation de ses outils d’exploitation et la transformation digitale.