Leader mondial de l’Identité Augmentée, IDEMIA révolutionne chaque jour ce secteur à la pointe des technologies digitales. Le but du jeu ? Sécuriser, voire même pouvoir offrir – enfin ! – une véritable identité à certains. Rencontre passionnante avec Olivier Charlanes (Supélec 98), Senior VP Africa Citizen Identity & Public Security d’IDEMIA.
Un exemple de la manière dont IDEMIA révolutionne l’Identité Augmentée ?
Dans l’aéroport de Changi, à Singapour, qui est aujourd’hui le plus moderne du monde, nous avons déployé une technologie basée sur la reconnaissance faciale. Elle permet de ne plus avoir à présenter son passeport une fois enregistré. Au Japon, les premières cartes bancaires intégrant un lecteur d’empreinte digitale (plus besoin de code) sont en circulation. En France, la reconnaissance faciale accrue permet d’ouvrir un compte à distance (!) à la Société Générale. C’est cela, l’Identité Augmentée : faire valoir son identité de manière sûre, au quotidien, sans même s’en rendre compte.
Qu’est-ce qui vous a personnellement impressionné en découvrant cette entreprise de l’intérieur ?
Il existe encore des pays où vous n’avez aucune existence légale une fois sorti du quartier où on vous connaît. Dès lors, comment faire valoir ses droits ? Né du rapprochement du géant de la sécurité digitale Oberthur et de celui de la biométrie, Morpho, IDEMIA se positionne en leader à la frontière absolue du progrès dans des technologies pouvant réellement changer la vie des personnes. En Inde, plus d’1,3 milliard de personnes ont désormais une identité reconnue. Pour nous tous, c’est un vrai motif de fierté ! Et une grande force.
80 nationalités pour 32 langues parlées chez IDEMIA. Comment ce multiculturalisme concoure-t-il à faire de vous un leader mondial ?
Ajoutons-y notre présence dans 180 pays et la réponse sera plus parlante encore. Si, pour nous, l’identité est une affaire ancienne, simple, allant de soi, on a constaté que tel n’était pas le cas partout. De puissantes variantes culturelles sont attachées à cette notion capitale d’identité. Comment les intégrer si l’on n’est pas sur place, au contact même de ces variables ? Impossible. Raison pour laquelle, très à l’écoute, nous sommes là où sont nos clients. C’est-à-dire… partout !
Quelles clés managériales vos nombreuses années passées à l’étranger vous ont-elles apporté ?
A l’heure où les distances sont abolies, il faut être en mesure d’interagir avec des personnes et cultures très diverses. Ce qui requiert une indispensable ouverture d’esprit. Partant de là, on constate rapidement qu’à ces cultures différentes correspondent des approches du monde différentes. Si en Europe certains changements demandent parfois du temps, en Asie, par exemple, les choses peuvent aller plus vite. Alors, il faut certes cadrer cette dynamique, mais pour cela, il faut déjà l’anticiper, l’accompagner, y participer !
Pour vous, comment Supélec prépare-t-elle ses élèves à « former le monde » ? Certes, un enseignement scientifique pointu a son importance, mais le fait de pouvoir choisir des enseignements optionnels aussi. Cela forge une personnalité plus équilibrée. Il faut donc vraiment profiter de l’occasion offerte pour « colorer » son profil : histoire de l’art, psychologie, voire même, comme je l’avais choisi : « Références freudiennes dans le cinéma d’Alfred Hitchcock ». Et c’était, franchement, passionnant !
5 mots qualifiant l’ambiance de travail chez IDEMIA : « Innovation, Autonomie, Créativité, Emulation, Avenir ! »
IDEMIA se bâtit un avenir encore plus brillant que ses celui de ses deux « parents »
Des chiffres et des êtres : Près de 3 Mds $ de CA / 14 000 collaborateurs de 80 nationalités œuvrant dans 180 pays / 1 Md $ consacré à la R&D sur 5 ans
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