L’intensité technologique du monde est en forte croissance ! C’est une évidence, la technologie partout prend une place croissante, voire envahissante. Cela n’est pas nouveau mais l’élan de la transformation digitale amplifie et répand cette tendance lourde dans tous les secteurs d’activités et dans tous les recoins de nos vies. Pour les entreprises, la technologie devient un facteur essentiel de compétitivité. Toutes font de l’intégration des technologies une orientation stratégique majeure et souvent un levier de transformation en profondeur des structures, de l’organisation mais aussi des marchés, des produits et des services. Pour conduire ces mutations, les ingénieur(e)s sont les hommes et femmes clé.
Tous les secteurs d’activité sont concernés…
Digitalisation, objets connectés, impression 3D, robotisation, intelligence artificielle, nanotechnologies, biotechnologies… trouvent et trouveront des applications dans tous les secteurs et par là même les transforment en profondeur. C’est déjà le cas pour le commerce et la distribution, le secteur de l’énergie et celui des transports. Ces transformations sont à l’œuvre également dans les domaines de la production où l’on parle de l’industrie 4.0 et de l’usine du futur au sein de laquelle les robots et les objets connectés seront omniprésents, autorisant une efficacité et une agilité plus grandes. Le secteur de la santé également où l’association de l’homme et de la machine permettra de meilleurs diagnostics et des interventions plus précises et moins invasives…
Les ingénieur(e)s, hommes et femmes clé pour l’avenir
Ces horizons placent au centre de ces mutations ceux qui maîtrisent les technologies par le haut : les ingénieur(e)s. Afin de les recruter, les entreprises multiplient les actions. Notamment celles de coopération avec les écoles afin de rencontrer le plut tôt possible ces futurs collaborateurs : forums écoles/entreprises, implication dans les cursus, propositions de stages, financement de chaires d’enseignement et de recherche…
Il faut dire que le modèle français de formation des ingénieurs est considéré comme l’un des meilleurs au monde ! «En France vous formez les meilleurs ingénieurs au monde mais vous ne le savez pas ! » C’est en substance ce que disait sur les ondes il y a quelques mois, John Chambers Président exécutif du conseil d’administration de Cisco annonçant un investissement de 100 M$ en France. Il est vrai que l’approche française qui repose sur l’accréditation accordée par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) assure un modèle solide et évolutif. Il favorise la diversité des formations délivrées par plus de 200 écoles d’ingénieurs qui diplôment environ 35 000 ingénieur(e)s par an, assure une amélioration continue par un processus d’accréditation périodique et favorise l’évolution des cursus à travers la mise à jour régulière des éléments de références et d’orientations bien documentés.
Vous ne chercherez pas un emploi, vous le choisirez…
C’est ce que j’ai l’habitude de dire aux élèves ingénieurs de l’ESILV, l’école d’ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci. Mais j’ajoute qu’il leur appartient ne jamais oublier le développement de leurs « softskills », compétences indispensables dans un monde professionnel où le collaboratif domine, où la R&D (Recherche et Développement) est en liaison permanente avec le design et le marketing et où les projets sont conduits par des équipes transverses. C’est dans cet esprit que le Pôle Léonard de Vinci a bâti un département transversal d’enseignement dédié aux softskills.
On y apprend à améliorer son efficacité, à déployer sa créativité, à savoir vendre ses idées, à coopérer en équipe, à être acteur du changement, à manager l’agilité collective… Toutes ces compétences qui n’émergent pas spontanément des savoirs scientifiques et techniques et qui, pourtant, font la différence et sont clefs pour la réussite des grands projets.
Choisir de belles aventures humaines
Devenir ingénieur aujourd’hui, c’est aussi se donner la possibilité de vivre de grandes aventures, de défricher et d’innover dans un monde qui réclame des transformations pour être plus juste, plus inclusif, plus durable. Car les technologies bien orientées permettent et permettront de plus en plus d’assumer l’indispensable transition énergétique et l’impératif développement durable, de répondre aux besoins en termes de santé y compris dans des espaces peu médicalisés, de déployer des systèmes d’éducation et de formation plus largement et plus généralement de contribuer aux besoins fondamentaux de l’humanité.
Le monde compte sur les ingénieurs et peut compter sur eux…