L’attachement de Guillaume Bigot à l’école dont il est Directeur Général depuis maintenant 14 ans n’a d’égal que son ambition : transformer les étudiants de l’IPAG en managers engagés pour l’intérêt général. Il nous distille cette aspiration à travers actualités et grands projets, pour aujourd’hui comme pour demain. Interview.
Interview de Guillaume Bigot, DG de l’IPAG
Le dernier projet de l’école sur lequel vous souhaitez revenir ?
L’ouverture de notre deuxième campus parisien. Accueillant de plus en plus d’étudiants, la question de l’agrandissement de nos espaces d’apprentissage s’est naturellement posée. L’IPAG marche à présent sur deux jambes. Nous conservons notre campus historique au centre de Paris, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés (6e arrondissement), et nous avons ouvert un nouveau campus de 5 000 mètres carrés dans le quartier de Beaugrenelle (15e arrondissement). Au cœur de ce campus ultra-moderne, certifié HQE (Haute Qualité Environnementale), nos promotions profitent d’amphithéâtres connectés, d’un potager bio et d’un incubateur pour concrétiser leurs projets entrepreneuriaux.
L’IPAG accueillait 800 étudiants en 2009 Vs. plus de 3 000 en 2020.
Quelle est la touche de l’IPAG dans le paysage des business schools françaises ?
L’IPAG booste le potentiel des étudiants. Quel que soit ce potentiel. Notre modèle pédagogique stimule la réussite au-delà des performances scolaires. Nous croyons beaucoup aux bienfaits de l’alternance et des stages, en France comme en immersion à l’international. L’IPAG est un savant mélange entre humilité, exigence et pratique. Cela se traduit également dans nos thématiques de recherche, sur lesquelles travaillent nos étudiants pour développer leur esprit critique et leur rigueur scientifique.
Au Classement de Shanghai 2021, l’IPAG est monté sur la 2e marche du podium des meilleures business schools françaises en matière de recherche en économie.
Au-delà du savoir-faire, comment encouragez-vous les étudiants à développer leur savoir-être ?
Pour qu’ils développent leurs soft skills, nous avons par exemple mis en place des préparations militaires, des stages de survie en montagne ou encore des stages de voile en plein hiver. Ils apprennent alors l’esprit d’équipe, la capacité d’adaptation et de résilience, l’humilité et la pratique du management par une mise en situation concrète, en dehors du cadre des cours.
L’enjeu du 21e siècle auquel les diplômés de votre école sauront répondre mieux que personne ?
Deux modèles s’affrontent aujourd’hui dans l’univers du business : un capitalisme groupiste, qui écrase les individus, et un capitalisme individualiste, porté par les GAFAM. Pour prévenir cette ubérisation du monde, nous formons nos étudiants à sortir de ces deux modèles de capitalisme pour faire primer l’intérêt général. Nos diplômés s’engagent, se dépassent et se réalisent dans des entreprises au service du bien commun. A l’IPAG, nous sommes convaincus que nous travaillons de manière plus efficace et plus performante lorsque le collectif est mis en lumière.
Présentez-nous deux de vos chaires de recherche de pointe.
La première : la Chaire Entreprise Inclusive, qui s’intéresse notamment aux réseaux de femmes en entreprise et à la diversité des profils dans les équipes. La deuxième porte sur le « French Savoir Faire » et se propose d’analyser la perception du made in France dans le monde.
Les pépites dont vous avez été particulièrement fier en 2021 ?
D’abord, le lancement de l’Executive MBA Transition Énergétique et Écologique. Je crois beaucoup en ce programme. Il a beaucoup d’avenir. Et puis, IPAG Online. Cette nouvelle entité dédiée au digital learning propose la totalité de nos cours en ligne afin de permettre à tous de suivre nos cursus à distance. La crise Covid nous a été profitable en ce sens : nous avons fait « un saut quantique » dans l’univers de l’online !
Que peut-on vous souhaiter pour 2022 ?
Nous avons ressorti de nos cartons l’ambition d’offrir aux étudiants la possibilité de décrocher un diplôme international en même temps que leur diplôme de l’IPAG. Nous souhaitons effectivement favoriser en 2022 la double diplomation car c’est un véritable accélérateur. Depuis septembre, nous avons signé plus d’une vingtaine de nouveaux partenariats avec des universités américaines, chinoises, canadiennes, émiratis…
fourni par le Borlabs Cookie