La filiale du Groupe BPCE, 2e acteur bancaire en France, tire les leçons de 2020 et revient plus fort que jamais en 2021. Interview d’Olivier Vigneron (X 91), directeur des risques de Natixis, au cœur de ses nouveaux challenges.
« Natixis est un établissement français spécialisé dans la gestion d’actifs et de fortune, la banque de financement et d’investissement, l’assurance et les paiements », présente Olivier Vigneron. 2021 marquera le lancement de son nouveau plan stratégique pour l’ensemble de ses métiers. A travers ses activités, Natixis a un impact direct sur l’économie et la société. « Nous étions déjà fortement impliqués sur les enjeux environnementaux et technologiques qui prennent encore une nouvelle dimension depuis la crise de 2020. Natixis continuera à accompagner ses clients sur ces grands sujets », commente-t-il.
« Les crises sont des temps forts humains qui soudent les équipes. »
Les risques, au cœur de l’entreprise
Pour les directeurs des risques, les crises sont des temps forts et des moments d’apprentissage. « Nous devons analyser et prendre rapidement des décisions importantes», explique Olivier Vigneron, au cœur de l’action. Ses missions ? « Définir le cadre dans lequel les risques de l’entreprise seront mesurés et suivis et l’adapter au fil des transformations des métiers et de l’émergence de risques nouveaux. Au sein de la gouvernance, il s’agit également d’assurer notre mission d’indépendance auprès du conseil d’administration et des régulateurs ». Avec le comité de direction générale, le directeur des risques participe directement à la définition de la stratégie de Natixis.
Banque et sciences
C’est à la suite de sa thèse soutenue à Chicago qu’Olivier Vigneron s’est dirigé vers le secteur bancaire. Ingénieur de formation, passionné par les sciences, il a finalement trouvé sa voie dans le domaine des marchés financiers. « La banque est un domaine concret et important dans la société, où les connaissances scientifiques sont applicables et même cruciales », apprécie ce pro de l’économie.
Souvenirs, souvenirs
C’est à l’Ecole polytechnique qu’Olivier Vigneron s’est formé. Une école d’ingénieurs dont il a apprécié l’ouverture sur le monde et la large palette de disciplines scientifiques. « J’ai constamment cherché de nouveaux défis, de nouveaux sujets à explorer, de nouvelles destinations à l’étranger… Polytechnique m’a encouragé dans cette ouverture d’esprit, ce qui était plutôt rare pour une école, à l’époque de mes études. » L’école lui a aussi permis de vivre des aventures extrascolaires ! « Lorsque j’étais président du club de cinéma, nous nous étions rendus à Paris avec un copain, qui venait d’acheter une vieille DS, pour récupérer les multiples bobines de pellicule 35mm du film « La Maman et la Putain » de Jean Eustache. Un vrai périple mais nous étions guidés par notre passion ! Nous l’avons ensuite diffusé lors d’un festival de films avec d’autres cinéclubs de grandes écoles », se rappelle-t-il avec humour.
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A vos CV
Si un polytechnicien comme Olivier Vigneron se sent si bien chez Natixis, c’est que « cette entreprise à échelle humaine et à l’esprit dynamique et entrepreneurial permet à chacun de relever des défis et de participer à son développement ». Celui d’une grande entreprise hexagonale de dimension internationale ! Ce job trotter qui a longtemps travaillé à l’étranger en apprécie d’autant plus les racines françaises.
#JobBoard
Natixis continue de recruter dans les domaines des risques et de la conformité, de l’inspection générale, de la data et du digital. Des postes pour les polytechniciennes et polytechniciens ? « Assurément ! Ce sont même des métiers sur-mesure pour eux. Leur polyvalence et leur rigueur sont en adéquation avec les évolutions permanentes de Natixis. Ils aiment généralement faire bouger les choses comme notre entreprise. »
Contact RH : : DRH-CMR-EmploisJeunes@natixis.com
Chiffres-clés : Près de 16 000 collaborateurs dans 38 pays / PNB sous-jacent supérieur à 9 milliards € (chiffre au 31/12/2019) / 1,1 trilliard € d’actifs sous gestion