Si vous souhaitez effectuer une mission qui a du sens, le monde de la santé ne manque pas d’opportunités. Une quête qui ne cesse d’animer Vincent Perrin (Master 2 Économie, Aix-Marseille Université 97), Business Unit Director Immunology/Rare Diseases/Neurosciences/Virology chez Janssen.
Après des études en économie, pourquoi avoir choisi le monde de la santé ?
Étudiant, je n’aurais jamais pensé effectuer quasiment toute ma carrière dans ce secteur que je connaissais à peine. Donc comment en suis-je arrivé là ? En restant curieux et ouvert ! Je me suis peu à peu spécialisé dans la santé grâce à différents stages effectués tout au long de mes études et qui m‘ont donné envie d’aller voir du côté des industriels. Ce qui m’anime au quotidien ? Constater à quel point les innovations, médicaments ou solutions que nous mettons à disposition des médecins et de leurs patients peuvent changer leur quotidien.
La preuve par l’exemple avec C’maconsult
Concrètement, comment s’exprime cette ambition d’améliorer le parcours de soins ? En investissant fortement dans le digital et la data science afin de mieux comprendre le customer journey. « Nous avons créé en 2018 un centre d’excellence digitale. Sur la base des méthodes agiles, notre équipe a développé une application mobile, C’maconsult, pour optimiser la consultation des patients atteints de la maladie de Crohn. Ils renseignent en amont du rendez-vous l’ensemble des points qu’ils souhaitent aborder avec leur médecin, pour une prise en charge optimale le jour J. Un vrai gain de temps et d’efficacité pour tout le monde. »
Au-delà de leur appétence digitale, qu’attendez-vous des jeunes dip’ ?
Qu’ils nous disruptent, qu’ils challengent le statu quo et qu’ils nous amènent à nous poser les bonnes questions. Leur point de vue différent fait écho aux nouvelles formes de management auxquelles je suis particulièrement sensible, comme le concept de Servant Leadership. Les jeunes talents ont beaucoup à nous apprendre en terme d’agilité, pour éviter les approches top down et de communautés pour favoriser l’innovation.
Comment Janssen peut-il répondre à leurs attentes ?
Ce qui m’a plu chez Janssen, c’est le champ des possibles. Ici, on demande aux collaborateurs ce qu’ils savent faire et non quel diplôme ils ont. C’est aussi une entreprise qui a l’intelligence de laisser ses talents s’épanouir ailleurs et de revenir ensuite encore plus forts. C’est exactement ce que j’ai fait : je suis parti quelques années chez Danone puis je suis revenu.
Alors comment faire la différence pour vous rejoindre ?
Quand je reçois des candidats, je teste leur personnalité plus que leurs compétences. Sont-ils curieux, ont-ils envie de se remettre en question, quelle est leur agilité mentale, comment peuvent-ils nous aider à sortir grandis d’une crise… ? Voilà ce qui fait la différence en recrutement. Il faut garder en tête que l’on entre dans l’entreprise par ses connaissances, mais que l’on fera certainement un métier complètement différent deux ans après. C’est cet état d’esprit là que nous cherchons, et c’est ce que Janssen peut offrir.
Mes années fac
« Le monde universitaire m’a appris à comprendre des sujets nouveaux, à creuser en profondeur des sujets spécifiques, et j’y ai ajouté une couche de curiosité et d’ouverture… Des qualités qui me servent encore tous les jours. Janssen a un partenariat avec Aix-Marseille Université et j’ai été bluffé par les compétences techniques de certains étudiants. »
Un conseil à leur adresser ?
Croyez-en vous ! Le contexte actuel impose une certaine forme de résilience. Vous avez peu de chances d’être recruté au 1er CV envoyé. Donc faites des choix, assumez-les et soyez résilients. Un recrutement est gagnant-gagnant : à vous aussi de choisir votre entreprise. Demandez-vous ce qui vous anime dans l’industrie pharmaceutique, pourquoi vous postulez chez Janssen… ou au contraire, pourquoi vous ne souhaitez pas candidater. C’est par votre passion que vous convaincrez. Donc trouvez ce qui vous anime.
Contact : vperrin@ITS.JNJ.com