Vous recherchez un environnement exigent, en perpétuelle mutation, compétitif, international ? Vous êtes à la fois pragmatique et créatif ? Vous maîtrisez les chiffres et les relations humaines ? J.P. Morgan, leader dans la banque d’investissement a tout pour vous plaire ! En témoigne Emmanuel Naim (X 97), Responsable de l’ingénierie financière pour les dérivés actions à New York.
Pourquoi la finance ?
A la sortie de l’X, j’avais opté pour m’investir dans la recherche en physique à l’Université de Michigan. Mais j’ai réalisé que dans cette voie le contact humain me manquerait. J’ai trouvé dans la finance de marché l’équilibre parfait entre technicité et relation client.
En quoi l’ingénierie pour les dérivés actions constitue un environnement stimulant ?
C’est un écosystème en mutation permanente dans lequel nous devons trouver des solutions d’investissement sur mesure pour répondre aux problématiques spécifiques de nos différents clients (fonds spéculatifs, institutions financières et entreprises), dans un environnement de risque contrôlé. Un travail qui demande de faire preuve de pragmatisme et de beaucoup de créativité, dans un laps de temps extrêmement court, afin de rester compétitif !
Qu’est-ce qui vous a amené chez J.P. Morgan?
J’ai passé 12 ans à la Société Générale, alors numéro un dans ma spécialité : les dérivés actions. J.P. Morgan avait l’ambition de devenir leader dans le domaine et le challenge de participer à cette aventure m’a décidé à rejoindre le groupe en 2013.
Ce qui vous a séduit dans sa culture?
Je l’ai trouvée très ouverte et internationale quant au recrutement de ses talents. On évolue ainsi dans une diversité et une multi culturalité d’une grande richesse. J’apprécie également sa philosophie méritocratique. L’entreprise sait valoriser et rémunérer ses forces vives à la hauteur de leurs efforts et résultats.
» Le profil des X, qui allie excellence technique et qualités de communication, s’adapte particulièrement à la banque d’investissement. Leur force : une capacité à apprendre et à se réinventer en permanence. «
Pourquoi les X ont-ils toutes les chances de s’y épanouir ?
Tous nos métiers se caractérisent par une exigence très forte. Elle est liée d’une part au niveau élevé des personnes que l’on côtoie. D’autre part à la compétitivité du secteur et à la pression qu’elle génère. Mais pour un X cela est assez naturel, car l’esprit de compétition fait souvent partie des moteurs qui nous ont permis d’intégrer l’école. Enfin, dans notre domaine, l’échelle de temps est relativement courte et l’on constate rapidement son utilité et l’impact de ses actions, ce qui me semble particulièrement stimulant.
A quels postes peuvent-ils prétendre en sortant de l’école ?
3 grandes familles de métiers se distinguent :
– les postes commerciaux
– les activités de trading
– la recherche quantitative
Bien que leur profil les oriente plutôt vers les deux dernières catégories à composante plus technique, on trouve des anciens polytechniciens à tous les postes chez J.P. Morgan. On y rentre le plus fréquemment en tant qu’analyste via un programme d’intégration commun à toutes les jeunes recrues qui se tient à New York.
» L’X, une formation qui s’attache à valoriser le jardin personnel de ses élèves » Passionné de musique, je pratique le piano depuis l’âge de 5 ans. L’X m’a donné la chance de développer ma passion au-delà de toute attente. J’ai eu l’immense chance jouer un concerto avec l’orchestre de la Garde Républicaine lors d’un concert dans notre grand amphi. Ce souvenir m’a profondément marqué. Il illustre bien la vocation de Polytechnique : au-delà d’une formation d’ingénieur forte, le développement des hommes, et la culture de leur singularité.