John Cockerill conçoit, modernise et entretient des équipements dans différents domaines. Le groupe international d’ingénierie est ainsi à la recherche de talents pour s’épanouir dans des secteurs porteurs. Témoignage de Christophe Cassant (Grenoble INP-Pagora 95), Président Secteur Environnement de John Cockerill.
Trois phrases pour présenter John Cockerill ?
Le groupe est une ETI familiale avec une forte culture d’entreprenariat et d’innovation. Nous cherchons en permanence de nouvelles solutions à industrialiser rapidement et à déployer à l’international. Sa gouvernance le rend agile et lui permet d’être en avance sur la concurrence. La vitesse fait partie de notre création de valeur ! Nous sommes présents dans cinq secteurs : l’énergie, la défense, l’industrie (principalement la métallurgie), l’environnement, les services de maintenance industrielle.
Votre défi au quotidien ?
Maintenir les expertises et les compétences en creux de cycle lors de développement de projets, ce qui peut se faire par de la mobilité inter-secteurs ou des projets de R&D ou d’industrialisation de produits. Autre enjeu : le développement international. Le secteur environnement, dont je m’occupe, est déjà présent en Europe, en Afrique, en Chine et au Canada.
Qu’est-ce qui vous passionne dans le secteur de l’environnement ?
L’environnement est au cœur du développement durable. Il me passionne dans toutes ses dimensions. C’est d’abord un sujet transversal dans l’activité économique, qui implique de comprendre les écosystèmes et les politiques publiques pour trouver son chemin. Ensuite, c’est une aventure, car les changements sont importants et que les solutions restent à inventer. C’est un thème qui nous ramène à notre humanité et nos valeurs. Il est souvent porté par des passionnés dont l’énergie est un moteur quotidien !
Trois projets qui animent votre équipe sur l’année en cours ?
- La vente d’une première référence aux USA dans le recyclage du WEEE (waste of electrical and electronic equipment) ou plus généralement dans le domaine du « Waste-to-Product »: cela consiste, dans le cadre de l’économie circulaire, à récupérer les métaux présents dans les déchets électriques et électroniques.
- Le développement d’une nouvelle filière dans le Power-to-Gaz. C’est un projet de transition écologique permettant de capturer du CO2 et de le convertir en biogaz, et plus précisément en méthane à partir d’énergie renouvelable Cela contribue à limiter le réchauffement climatique.
- La mise au point d’une solution de traitement d’air par voie biologique, notamment afin de réduire les consommations d’énergie et de réactifs chimiques.
Un souvenir inoubliable de vos années Grenoble INP ?
J’ai passé trois années extraordinaires à Grenoble. Les soirées étudiantes, les compétitions sportives de handball et la proximité des stations de ski y sont pour beaucoup. Mais j’ai également eu la chance de réaliser mes deux stages en Afrique du Sud, ce qui restera des périodes inoubliables. Nous étions d’ailleurs nombreux à faire nos stages à l’international.
Pourquoi la région grenobloise est-elle particulièrement intéressante pour une entreprise comme la vôtre ?
Nous sommes présents partout dans le monde, y compris dans cette région où nous avons des bureaux à Meylan, à cinq kilomètres du campus de l’INP. Nous avons développé des relations scientifiques et industrielles dans la région : par exemple nous avons réalisé un four pilote installé au CEA (centre de recherche du Commissariat à l’Énergie atomique) et construisons actuellement deux usines de traitement d’eaux industrielles sur le site de Framatome à Jarrie. La Métropole de Grenoble, très tournée vers l’écologie et l’innovation, est une collectivité à laquelle nous nous intéressons pour faire des essais industriels en situation réelle sur des infrastructures environnementales (stations d’épuration, traitement des déchets…).
#JobBoard
Nous recrutons des ingénieurs dans les disciplines du génie des procédés, de l’hydraulique, du génie chimique et biologique, mais aussi en mécanique et thermique. Ces profils peuvent rapidement occuper des fonctions d’ingénieur d’études, de superviseur de chantier ou de metteur en route des usines que nous construisons. Ils peuvent aussi intégrer des directions techniques, des services en charge de l’innovation et de l’industrialisation. Enfin, des jobs de chargé d’offres, au sein de directions commerciales, sont une autre option. Après une première expérience réussie, des mobilités sont possibles vers des fonctions de chef de projet ou de technico-commercial.
contact : https://johncockerill.com/fr/jobs/
Chiffres clés :
Dans le secteur environnement :
350 collaborateurs
100 millions € de CA
Dans le groupe :
5 200 collaborateurs
50 nationalités réparties dans 19 pays