Avec Konica Minolta, aux jeunes d’imaginer le futur

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Comment créer de la valeur pour l’entreprise et la société ? Par l’innovation ! Une philosophie portée par les 44 000 collaborateurs du groupe à travers 173 pays. De quoi faire bonne impression à Jonathan Leyva (ESSEC Business School 02, MBA HEC 17), directeur général de la division Stratégie de Konica Minolta.

 

Comment l’entreprise s’est-elle transformée ?

Konica Minolta est une jeune startup de 144 ans ! Nous accompagnons les entreprises de toutes tailles dans la gestion et le traitement de l’information à travers de solutions logicielles et de systèmes d‘impression, dotés de performances primées à l’échelle internationale. Nous avons enclenché le virage vers une société globale de services. Nous avons ainsi opéré une vraie transformation pour élargir nos capacités de services, notamment informatiques, et pour diversifier nos activités avec l’objectif de devenir le partenaire privilégié de nos clients.

L’innovation médicale à cœur : Konica Minolta met sa connaissance des systèmes de pointe au service de la recherche et de la détection génétique du cancer. L’entreprise travaille ainsi avec le laboratoire américain Ambry Genetics. « L’idée est de détecter et de prévenir les cellules qui pourraient faire objet d’une attaque, et d’alléger les chimiothérapies pour qu’elles soient moins lourdes pour le patient. C’est une avancée majeure. Cette technologie a pu renverser la courbe de croissance du cancer aux USA. Notre objectif : changer la manière dont on traitera le cancer demain. »

 

Comment s’intègre la division Stratégie au sein de cette transformation ?

Elle en est le chef d’orchestre ! La division est le catalyseur de la transformation. C’est une direction transverse en phase avec toute l’entreprise. Pour amener un vrai changement culturel, nous ne pouvions pas mener les projets sans une équipe dédiée. Mon équipe de chefs de projets stratégiques et d’analystes financiers prend en main les projets de transformation que nous déclinons à la région Europe du sud tout en en analysant la performance économique.

Une PME adossée à un grand groupe : « Notre maison mère à Tokyo part du principe que le management de chaque filiale connaît mieux que quiconque les marchés locaux. Dans une région comme la nôtre, cela nous laisse l’avantage d’être autonome. On fait beaucoup de design thinking, de co-working, de workshops…. Nous possédons une certaine culture PME partagée par nos 2 300 collaborateurs. On a l’impression d’être dans une société familiale. »

 

En tant que manager, comment guidez-vous cette transformation en interne ?

Nous avons mis en place un tableau de bord rétrospectif et nous réajustons en permanence la capacité de l’organisation à absorber les changements. C’est un savant dosage entre le business quotidien et les projets de transformation. Mon rôle est de faire en sorte que les collaborateurs se l’approprient autant que leurs projets à court terme. Nous adaptons sans cesse le message avec l’appui de tout le Top Management.

La digitalisation en fait partie ?

L’aspect digital est inhérent à notre métier. Par exemple, la numérisation fait partie intégrante de notre offre de dématérialisation. C’est une réalité : les consommateurs imprimeront moins. La digitalisation réside au centre de notre stratégie avec l’ambition de déployer et maintenir des workplaces connectés, véritables carrefours des échanges informatiques et digitaux au sein de l’entreprise.

Workplace Hub, l’environnement de travail connecté de demain : Plus qu’une transformation, c’est une révolution que proposera Konica Minolta en 2018. Son ambition : se positionner au cœur de l’ensemble des flux d’information des sociétés de demain. « Le Workplace Hub est une plateforme IT et digitale qui s’intègre au sein des espaces connectés et digitaux. Elle associe matériel informatique, logiciels et sécurité de pointe, ainsi que toute une gamme de services associés. »

http://workplacehub.konicaminolta.com/fr_fr/

 

Et qu’en est-il de la transformation humaine ?

Si les entreprises connectées parlent peu aux générations précédentes, les jeunes talents, eux, sont nés en même temps qu’elles ! Donc nous sommes convaincus que les changements doivent s’appuyer sur des collaborateurs imprégnés de cette culture à l’image de nos 12 Business Innovation Centers dans le monde, dont un à Paris. Leur rôle : réfléchir à comment changer notre business model et envisager les produits de demain.
Nous cherchons donc des profils évolutifs. Les jeunes capables de passer d’un métier à un autre rapidement gravissent plus facilement les échelons et apportent une vraie valeur à la transformation. Ils sont souvent très demandeurs. Et les passerelles métier font partie de nos transformations culturelles. Notre transformation n’est pas que financière. Pour réussir, elle doit être couplée à une mutation interne, RH, et externe interne vis-à-vis de nos clients. Voilà les 3 piliers de la transformation que nous menons de front.
Sur le volet client, nous l’avons placé au cœur de notre évolution vers une société de services. Nous  avons même remporté le Prix du service client de l’année.

European Exchange Programs : Témoin de cette transformation RH, Konica Minolta facilite la mobilité interne à l’international. Les talents Français peuvent ainsi rejoindre une filiale mondiale et les collaborateurs étrangers venir en France. Toute recrue bénéficie également d’un programme d’intégration avec un parrain et un cycle de formations. « Nous avons aussi déployé un programme d’accompagnement des talents. Pendant un an, nous les évaluons sur des projets importants. L’entreprise réfléchit au lendemain. Tous les postes clés ont été identifiés et nous travaillons sur l’identification des talents qui pourront leur succéder. »

 

En quoi l’ESSEC vous a-t-elle donné les clés de votre carrière ?

Quand je suis arrivé à l’ESSEC dans le cadre d’un double-diplôme, c’était la 1re fois que je quittais le Mexique. L’ESSEC a donc été mon 1er vrai contact avec l’Europe. J’étais déjà curieux et aventurier mais cette expérience m’a obligé à améliorer mon niveau académique et mon ouverture d’esprit. Je suis rentré au Mexique pour finir mes études et je suis revenu il y a 10 ans. L’ESSEC m’a donné cette ouverture française et internationale. Cet échange humain avec cette diversité a été très fort et très utile pour le développement de ma carrière professionnelle.
Le système français d’enseignement m’a aussi beaucoup plu. Même en contrôle de gestion et finances, il est nécessaire de rédiger ! Le système de notation aussi : au Mexique, il est plus courant d’obtenir 100 / 100. Ici, un 20/20 est extrêmement rare. Bien que j’aie d’abord eu du mal à comprendre cette autocensure à la perfection, elle oblige à viser l’excellence en permanence. C’est une vraie différence culturelle que j’ai adoptée.

 

« Konica Minolta vous donne l’opportunité d’être acteur d’une grande transformation. »

Jonathan Leyva (ESSEC Business School 02, MBA HEC 17), directeur général de la division Stratégie de Konica Minolta

 

Contact : jonathan.leyva@konicaminolta.fr

 

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