La communication financière d’Orange est déjà prête pour l’après ! – l’interview de Patrice Lambert de Diesbach

La communication financière d’Orange est déjà prête pour l’après ! – L’interview de Patrice Lambert de Diesbach

Téléphonie, télévision, services numériques, mais aussi 1re banque en ligne française 100 % mobile : Orange mêle depuis toujours avec succès innovation et agilité. Deux qualités indispensables pour relever les challenges qui s’ouvrent au groupe après la crise. La preuve avec Patrice Lambert-de Diesbach (IEP 84, Cnam 92, SFAF 93), Head of Investor Relations & Financial Communication.

La communication financière d’Orange est déjà prête pour l’après ! – L’interview de Patrice Lambert de Diesbach

Patrice Lambert-de Diesbach a rejoint la communication financière d’Orange en 2011. Depuis, le métier s’est profondément professionnalisé et s’est avéré plus que jamais central durant la crise Covid. «  Nous avons une double mission : en mode push et en mode pull. En mode push, d’une part, car nous devons présenter notre stratégie et nos résultats aux interlocuteurs du marché, analystes et investisseurs. En mode pull, d’autre part, car nous devons décrypter la compréhension de nos actions de la part de ces interlocuteurs et restituer le tout au management avec le moins de filtres possible ».

Des trapézistes sans filet

Un rôle central, dans un marché ultra-concurrentiel, dans une période extrêmement mouvante : pas de doute, le challenge est dans l’ADN de la com’fi d’Orange. « Nous sommes comme des trapézistes sans filet. Sans le droit à l’erreur sur le contenu, comme sur le mode de communication. Chacun de mes collaborateurs dans son domaine est meilleur que moi et contribue à la richesse du partage permanent. Dans ce métier, on ne peut pas faire semblant car, en première ligne en termes de contact avec l’extérieur, nous sommes tous liés les uns aux autres : si  l’un tombe, tout le monde suit. »

Manager dans la proximité… même à distance !

Une solidité et une solidarité que Patrice Lambert-de Diesbach a su maintenir et même renforcer, malgré le travail à distance. « Beaucoup répondront que c’est relativement facile, qu’un coup de fil régulier en bilatéral suffit. Mais nous, nous avons opté pour le partage, absolument chaque jour, d’une conf call ou d’une visio (même courte), plus de multiples échanges sur messagerie. Nous avons recréé de manière virtuelle la grande salle commune dans laquelle nous sommes en temps normal. Sur le fond, rien de changé… mais la forme un peu quand même ! ». Preuve qu’à la com’fi d’Orange l’adaptation à toute situation critique est possible : cinq stagiaires ont été intégrés à l’équipe au cours des 16 derniers mois de télétravail sans jamais voir le bureau totalement déserté.

De la crise naissent les best practices

Et ce, alors même que Patrice Lambert-de Diesbach était «structurellement totalement réticent » au télétravail avant la crise. « J’ai radicalement modifié mon approche car il est avéré que bien géré, bien partagé avec des collaborateurs avec lesquels on est en confiance, le travail distanciel apporte un réel confort (gain de temps de transport, élargissement des plages de disponibilités dès lors qu’on accepte de maitriser la durée du temps de travail…) ». En sortie de crise, l’équipe devrait ainsi poursuivre ces nouvelles habitudes tout en ayant conscience que « le contact humain, en tout cas dans notre métier de communication financière – donc de représentation vis-à-vis des marchés financiers et des investisseurs – nécessite impérativement un retour au contact réel. Avec de vrais meetings et la « chaleur » de ces rencontres, seule garante de la qualité des messages clés à faire passer. »

La crise a-t-elle fait de vous un manager différent ?

« Je dirais d’abord oui. Car durant cette crise, comme beaucoup de responsables d’équipes nous avons eu tendance à nous laisser déborder (management ou pas) par des emplois du temps qui se sont avérés – de manière contre intuitive – plus lourds et plus « intrusifs » en terme de plage horaire, faisant disparaitre un peu la sphère privée. Mais je dirais non également, car travaillant avec des équipiers à la fois autonomes, engagés et responsables, je n’ai personnellement pas eu à modifier quoi que ce soit dans le mode opératoire managérial : tout s’est plus que parfaitement déroulé ! Mais personnellement, je pense qu’une telle crise apprend avant tout, pour de multiples raisons, à rester humble ».

Conseil aux jeunes dip !

« N’attendez pas, prenez un job même si vous n’êtes pas complètement satisfaits du contenu ou de l’enseigne et ensuite, faites au mieux pour en tirer le maximum d’expérience et préparez « tranquillement » le job d’après. Soyez vraiment pragmatique et cynique à la fois, mais ne restez surtout pas en dehors du terrain de jeu. Et si possible faites en parallèle une formation en distanciel pour armer encore davantage votre CV. Cette crise aura complétement légitimé ou crédibilisé l’enseignement à distance, alors profitez de ce changement des mentalités ! »

Contact : @orange.com

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