La Parisienne 2023 : une étudiante d’AgroParisTech entre dans la course

Sarah en pleine préparation pour La Parisienne
Sarah en pleine préparation pour La Parisienne

Depuis 1997, la course La Parisienne anime la rentrée dans la capitale. Première course réservée aux femmes, elle attire chaque année des milliers de personnes pour courir, s’amuser et conjuguer le sport au féminin. Rencontre avec Sarah Chabert, étudiante à AgroParisTech, qui participe pour la première fois à ce running 100 % féminin.

Quand elle était collégienne dans la Drôme, Sarah Chabert ne s’imaginait pas forcément courir La Parisienne un jour, son truc à elle, c’était plutôt les sports artistiques. « Je garde un très mauvais souvenir des cours de sport au collège et rien ne me prédestinais à faire de la course à pied par la suite ! » se rappelle-t-elle. Mais tout va changer avec son inscription au Bootcamp Les belles foulées organisées par Pauline Bouzom. Elle y découvre la joie de courir et les bienfaits sur son corps. « Je n’ai pas une génétique pour faire du running mais l’approche de Pauline m’a motivée et aujourd’hui je ne pourrais plus m’en passer. » Pour l’étudiante en 3e année à AgroParistech, c’est une révélation et la course à pied fait désormais partie de son quotidien. « Je fais au minimum deux séances par semaine de 45 minutes à une heure. Je fais parfois du fractionné, de l’endurance, j’essaie de changer à chaque fois pour découvrir de nouvelles sensations. » Mais au-delà de la course, c’est une approche globale autour du running que mène Sarah dans sa vie quotidienne.

Le running, un art de vivre

On dit souvent que la course à pied n’est pas qu’un sport mais un art de vivre. Et ce n’est pas l’étudiante drômoise qui dirait le contraire ! « Je veux avoir une approche globale de la course à pied. Je ne fais pas seulement des entrainements pour pouvoir courir, je fais également attention à mon alimentation, à mon sommeil, à la récupération et à mon hygiène de vie en général parce que j’ai envie de réussir. » Une approche globale qui ne concerne pas que son corps, son mental aussi. « J’ai fait beaucoup de recherche sur les bienfaits du running et je me suis aperçue que ça sécrétait beaucoup d’endorphines – l’hormone du bonheur ! – et que cela contribuait à mon bien-être général. » Que ce soit au niveau physique ou mental, la course à pied a énormément apporté à l’étudiante, passée pendant deux ans à l’Institut Agro de Montpellier avant de rejoindre l’école d’ingénieurs parisienne. Aujourd’hui elle se considère comme « plus endurante, plus résistante et avec plus de confiance en soi. » Le running lui a permis de casser des barrières et de dépasser ses limites. Un nouveau mode de vie qui se traduit aussi par ses études. « J’aime beaucoup les sujets liés à l’alimentation, c’est pour cela que j’ai fait des études d’agro. Et pouvoir mettre en application ce que j’ai appris est une vraie fierté. » A fond dans la course depuis un an, elle va participer à sa première course sur la Parisienne, un choix symbolique évident.

Rdv à La Parisienne 2023

La Parisienne c’est l’événement 100 % femmes qui propose un festival de trois jours, gratuit et ouvert à tous, axé autour de la femme, du sport, de la santé et du bien-être dans un cadre prestigieux. Au programme, les courses de 7 et 10 kilomètres évidemment, mais également un 7 kilomètres marche, du yoga, des animations et des concerts. Pour participer, toutes les informations sont ici.

Mettre en avant les valeurs du féminisme lors de La Parisienne 2023

Pour celle qui définit le féminisme comme « très complexe », participer à sa première course dans un évènement qui met en avant le sport féminin était une évidence. « La sororité et la solidarité entre femmes sont très importantes pour moi. En tant que runneuse, je ne pouvais pas passer à côté d’un évènement qui met en avant cela. » Mais pour Sarah, le féminisme ne s’arrête pas là, c’est aussi un moyen de développer un esprit critique et de comprendre les enjeux d’aujourd’hui, tout en participant à ceux de demain. « J’essaie de me renseigner de façon critique et de ne pas être dans un monde binaire pour ou contre le féminisme. Je m’intéresse à beaucoup de courants plus ou moins importants et j’essaie de comprendre le point de vue de tout le monde. Je me tiens à jour des dernières tendances et je prends connaissance des sujets d’actualité pour me faire ma propre opinion sur le sujet, sans me faire influencer. » C’est donc dans une démarche tant sportive qu’intellectuelle qu’elle a décidé de s’inscrire à la course. « Evidemment j’ai un objectif sportif – finir les 10 kilomètres en moins d’une heure – mais je cherche avant tout à prendre du plaisir, à avoir confiance en moi, à me sentir bien et à me vider la tête. Autre grand objectif : porter les valeurs de la course et mener le combat des femmes, je suis très sensible à ça » conclut-elle.

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