Consultant en e-réputation… C’est LE métier qui buzze dans les entreprises. On vous explique pourquoi et comment en faire votre premier job.
Le contexte. A l’heure des réseaux sociaux, la réputation des entreprises peut se faire et se défaire en quelques commentaires et clics. Or, vous connaissez l’adage : Mieux vaut prévenir que guérir. Et cela, les entreprises l’ont bien compris : l’image renvoyée en ligne est devenue primordiale. C’est là qu’intervient le consultant en e-réputation !
Consultant en e-réputation, quèsaco ? C’est un peu le Superman du numérique, vous voyez ? En tant que garant de l’image d’une marque, d’une institution ou d’une personnalité sur le Web, le consultant en e-réputation est un expert en e-marketing et communication digitale. Son super pouvoir ? Influencer de manière significative le succès d’une entreprise ou d’une personne, en ligne.
Votre mission si vous l’acceptez… Mettre en place une stratégie de communication online pour définir le positionnement de l’entreprise sur la Toile, mais aussi la manière de répondre aux internautes, les services à valoriser en ligne etc. Bref, vous devez gérer et organiser toutes les interactions avec les internautes, qu’elles soient positives ou négatives. Pour cela, la veille et l’analyse sont une grosse part de votre travail : que fait son concurrent en ligne ? Quels sont les impacts de sa dernière campagne de communication ? Quel est le meilleur moment pour lancer un concours sur Internet ? Comment interagir avec les internautes sur les réseaux sociaux ? Challenge accepted ?
C’est nouveau ? Non ! Le consultant en e-réputation a gagné depuis plusieurs années ses galons dans l’entreprise. Cependant il est aujourd’hui recherché comme le messie (ou presque !) par les entreprises en raison de la place grandissante des réseaux sociaux dans la vie de chacun. Aujourd’hui, aucune entreprise n’imaginerait ne pas y être présente mais cela demande un pilote à bord du navire réseaux sociaux.
Je postule où ? 30 à 40 % des consultants en e-réputation sont employés par des agences où ils gèrent plusieurs clients et campagnes. 25 à 30 % travaillent directement pour de grandes entreprises au sein de l’équipe de communication ou de marketing. Enfin, 20 % choisissent de collaborer avec des startups et des petites entreprises. A vous de faire votre choix !
Je mets quoi comme soft skills sur mon CV ?
– Ce n’est pas un scoop… La communication pour réussir à faire passer ses idées
– La créativité pour permettre à son entreprise de sortir du lot
– L’esprit d’analyse pour évaluer correctement les données et tendances et prendre ainsi des décisions éclairées
– Le sens de l’éthique, fondamental dans la gestion de l’image en ligne
– La résilience face à des situations de crise qui peuvent générer du stress
Money, money S’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise situation, il faut quand même parler salaire non ? Comme dans beaucoup de métiers, le salaire du consultant en e-réputation varie en fonction de nombreux critères, dont l’expérience. Un débutant gagne généralement entre 30 000 et 40 000 euros par an quand un consultant senior peut prétendre à un salaire d’environ 60 000 à 100 000 euros, voire plus s’il travailler pour une grande entreprise ou en freelance avec une clientèle prestigieuse. D’ailleurs en freelance, on vise des tarifs horaires entre 50 et 150 euros.
La formation ? Idéalement un IEP, une école de communication de commerce ou l’université. Une spécialisation en e-business ou en communication online est un gros atout.
L’e-réputation en chiffres
Environ 93 % des consommateurs lisent des avis en ligne avant de prendre une décision d’achat.
72 % des clients ne prendront pas de décision d’achat sans avoir consulté des avis.
Environ 90 % des entreprises affirment que leur e-réputation influence leur référencement sur les moteurs de recherche.
Plus de 50 % des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour surveiller leur e-réputation et interagir avec leur audience.
Les budgets alloués à la gestion de l’e-réputation augmentent de 20 % par an dans de nombreuses entreprises.
Les entreprises qui investissent dans des stratégies d’e-réputation constatent en moyenne un retour sur investissement de 300 %.