La grande école des créateurs et des développeurs d’entreprises : telle est la signature du nouveau plan stratégique de l’EDC baptisé Expandc 2027. La business school entend ainsi aller plus loin dans le renforcement de ses trois axes de différenciation : l’entrepreneuriat, la business développement et le management du luxe. On fait le point.
« L’EDC est une jeune fille de 72 ans ! Plus ancienne grande école 100 % privée de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), elle affirme aujourd’hui son ambition conquérante ! » introduit son directeur William Hurst. Pour ce faire, la business school peut s’appuyer sur les réussites de son dernier plan stratégique 2019-2023. « Monoprogramme à l’origine, l’EDC est aujourd’hui multiprogrammes (PGE, Bachelor, MSc). Elle a également vu augmenter significativement ses effectifs (passant de 1 300 à 2 200 étudiants soit une hausse de +70 % en quatre ans) et a multiplié ses implantations à Paris autour d’une logique de spécialisation de ses trois campus (La Défense, La Villette et Bougainville) mais aussi à l’international, Rabat, Lausanne et Barcelone. »
« On peut être différent et être dans le game ! »
Des campus à travers desquels l’école, tout en renforçant son ADN, a réussi à innover pour rester dans la compétition qui fait rage au sein des business schools françaises. « Nous avons travaillé sur les reconnaissances académiques : nous avons désormais un Bachelor visé bac+3 (avec de bonnes chances d’obtenir le grade de licence) et 10 MSc labellisés CGE, nous sommes EFMD Accredited et avons également reçu les labels Prime, Qualiopi et Bienvenue en France. Nos accords internationaux ont quasiment été multipliés par deux et plus de 50 % d’entre eux sont signés avec des écoles titulaires d’au moins une grande accréditation internationale » détaille William Hurst. Une croissance que l’école entend durable et engagée, comme en atteste son parti-pris pour l’alternance. Le nombre d’alternants a en effet été multiplié par deux en quatre ans et 70 % des étudiants font aujourd’hui ce choix lors de leur spécialisation. Un choix professionnalisant pour ces étudiants qui s’avère également être un des axes de l’école pour favoriser la diversité au sein de ses promos.
Top 4 des grandes écoles post bac : l’objectif du nouveau plan stratégique de l’EDC
« Solidement ancrée dans le Top 6 des grandes écoles post bac », c’est le Top 4 qui est visé par le nouveau plan stratégique de l’EDC pour 2027. Pour ce faire, la business school va s’appuyer sur son ADN entrepreneurial et le faire fructifier. « Nous refondons complètement notre parcours Elève-entrepreneur, créé il y a plus de 20 ans. Celui-ci est désormais accessible dès la première année et nous avons signé un accord avec l’incubateur de l’Efrei pour lui adjoindre une dimension technologique. Nous développons également trois programmes dédiés à l’entrepreneuriat, dont deux MSc labellisés CGE. Enfin, nous allons densifier notre incubateur EDCube (où plus de 45 projets sont déjà incubés) en lui donnant une nouvelle dimension. Désormais, c’est le campus qui devient l’incubateur et, de fait, tous les incubés auront accès à toutes les infrastructures de l’école. Nous relançons par ailleurs notre fond d’amorçage avec nos alumni. Et ce dans une optique de croissance raisonnée – 60 projets incubés à horizon 2027 – pour continuer à bien accompagner nos étudiants. » Une stratégie qui s’avère gagnante : plus de 10 % des étudiants-entrepreneurs de l’EDC fondent leur entreprise après leur diplomation (vs 5% en moyenne dans les écoles de la CGE).
Pédagogie active et recherche : ce n’est pas antinomique
Parallèlement, le nouveau plan stratégique de l’EDC prévoit une accélération de la personnalisation des cursus et de la pédagogie active. « Car oui, on peut être une école productive en termes de recherche et promouvoir une pédagogie active » est persuadé William Hurst. Côté pédagogie, l’EDC se présente d’ailleurs comme « la première école à avoir mis en place la pédagogie par projet de façon systémique. Nous travaillons aussi beaucoup sur le développement des soft skills et plus de 220 heures sont dédiées au développement personnel dans nos cursus. En outre, en 2027, la pédagogie expériencielle deviendra un axe d’évaluation quasi exclusif en fin de parcours. »
Côté recherche, l’école poursuit sa ligne directrice autour des business models, de l’entrepreneuriat et du développement durable (40 % de ses articles de recherche sont liés au développement durable) et compte mettre un focus important sur les ETI avec la création du Baromètre des ETI qui sera lancé cette année. « Nous voulons nous illustrer comme une école de référence sur les ETI, des structures emblématiques des valeurs de l’EDC. En effet, ce sont elles qui créent le plus de richesse et d’emplois, elles ont une vision du développement durable cohérente avec la nôtre et ont, pour beaucoup, une dimension familiale importante qui matche avec notre engagement pour l’entrepreneuriat » détaille son directeur. Elles misent également sur un accompagnement et une proximité avec leurs salariés, qui font écho à la proximité étudiante prônée par l’EDC. « Nous sommes là pour faire de la catalyse : donner les clés à nos étudiants pour faire les choix qui sont les leurs, pas ceux qu’on pourrait leur imposer » insiste-t-il.
Le nouveau plan stratégique de l’EDC met plus que jamais le cap sur le management du luxe
Comptant parmi les marques de fabrique de l’EDC, le management du luxe fait aussi évidemment partie des projets de la business school pour 2027. D’autant que, s’il s’agit d’un secteur de référence pour la marque France et la marque Paris, le luxe dépasse aujourd’hui largement les grandes entreprises et PME auxquelles on pense naturellement. De nombreux autres secteurs et entreprises s’emparent de ses modèles, comme la banque privée par exemple. Pour répondre à ce phénomène, l’EDC – qui propose déjà trois MSc dédiés, des tracks d’excellence et deux chaires dans ce domaine – lancera à la rentrée prochaine un cours obligatoire sur la luxurisation de l’économie, une troisième chaire autour du luxe et de l’entrepreneuriat, ainsi qu’un livre blanc sur le luxe et l’économie circulaire.
Objectifs 2027 : les chiffres
Disposer de 5 campus associés sur 3 continents, dont un tout nouveau campus au Caire (Egypte) dès la rentrée 2023
Accueillir 2 800 étudiants en formation initiale en France
Avoir plus de 70 enseignants chercheurs et affiliés (vs 50 aujourd’hui)
Être accrédité AACSB, BSIS et DD&RS
S’installer dans le Top 4 des grandes écoles post bac
Renforcer son positionnement dans le Top 3 des classements français sur trois de ses critères fondamentaux : la professionnalisation, l’entrepreneuriat et la diversité
Rejoindre un classement de référence internationale et plus particulièrement celui du Financial Times