Le startuper, startuperisé

© Photo Julien CHOMAT
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Président de WorldCast, DG et fondateur de WorldCast Connect – une startup de 20 salariés -, Bruno Rost a tout d’un chef d’entreprise classique. Mais la nuit, il se transforme pour devenir Toni Rostini, un humoriste qui se moque des travers de la Startup Nation, dans son dernier spectacle L’apprenti Startuper. Rencontre.

 

Les startupers ont-ils une façon bien à eux de réussir ? Bien sûr ! Tout d’abord, pour réussir, ils se placent des objectifs délirants ! Et pour les atteindre, ils investissent énormément d’argent. L’objectif ? Etre le premier à investir un marché jusque-là inoccupé. Ces entrepreneurs sont également dotés d’un ego surdimensionné. Cela est nécessaire pour résister aux échecs, aux banques qui refusent des prêts ou à un entourage sceptique.

Ces défauts des startupers font-ils leur force ? Le fait de foncer tête baissée, c’est la clé de leur réussite ! Cette capacité de résistance à l’échec leur permet de se relever et de ne pas rester focalisés sur les échecs. C’est très important ! La création d’une entreprise, c’est comme une relation amoureuse. Au début c’est de la passion et après, c’est de l’investissement sur le long terme.

Est-il plus facile de réussir en tant qu’humoriste ou entrepreneur ? En tant qu’entrepreneur, bien sûr ! La raison est simple : quand vous lancez votre entreprise, vous pouvez investir un marché sur lequel personne n’est présent. En ce qui concerne les humoristes talentueux, ils sont nombreux ! C’est un secteur sur lequel il est difficile de se positionner.

 

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