L’Ecole Supérieure du Bois innove et s’intéresse au quotient émotionnel de ses élèves-ingénieurs

Communiqué de presse :

Si le quotient intellectuel (QI) est connu de tous, il en est tout autre pour le quotient émotionnel (QE) qui commence seulement à faire parler de lui. A l’instar du QI qui s’intéresse à la faculté de chacun à restituer des connaissances et informations selon plusieurs domaines, le QE se présente comme un outil de mesure axé sur l’intelligence émotionnelle, un concept qui intéresse de nombreuses entreprises mais également les écoles. C’est en tout cas une démarche amorcée par l’ESB à l’attention de ses élèves-ingénieurs pour les aider à se situer dans leurs relations sociales et professionnelles. Retour sur cette pratique innovante.

 

Vers une prise de conscience progressive des compétences attendues par les recruteurs

Il y a 4 années, l’ESB a souhaité développer sa formation actuelle axée sur le savoir-faire de ses élèves-ingénieurs en s’intéressant à leur savoir-être à travers – notamment – la gestion de leurs émotions, des notions nouvelles pour l’école qui constituent pour autant de véritables atouts au sein d’une entreprise.

 

« Nous nous sommes questionnés sur la nécessité d’introduire à notre formation un outil tel que le quotient émotionnel afin d’amener nos élèves-ingénieurs vers une position encore plus professionnelle avec de vraies prises d’initiative, des compétences très attendues en stage de troisième année par exemple. Il a fallu trouver le moyen de travailler l’attitude des étudiants afin de créer une prise de conscience progressive sur le changement de posture que représentait leur future intégration au sein de l’entreprise » explique Franck Michaud, responsable pédagogique à l’ESB. 

 

Avec la volonté d’aborder ces notions à travers un outil concret qui permettrait à l’école de matérialiser sa démarche mais également de l’intégrer à ses trois années de formation, l’ESB s’est tournée vers le quotient émotionnel (QE) avec l’appui d’Hélène Carlier, intervenante au sein de l’école depuis 15 ans en qualité d’enseignante, mais également consultante pour le cabinet de conseil Be Agile.

 

Le quotient émotionnel, un outil déployé sur les trois années de formation

La promotion 2014-2017 a été la première à expérimenter ce nouvel outil réparti sur l’intégralité du cursus d’ingénieur. « Qu’est-ce que l’empathie, l’écoute active, ou encore l’intelligence émotionnelle ? » Ces éléments de langage ont été donnés à connaître par les étudiants dès leur première année.

 

La deuxième année a été l’occasion pour les élèves-ingénieurs de travailler la perception de soi : « Ai-je une position de leadership ? », « Ai-je une conscience professionnelle ? », « Suis-je quelqu’un d’optimiste ? », quelques exemples de questions auxquelles ils ont dû répondre puis argumenter en groupe afin de confronter leur perception à celle des autres.

Le stage en entreprise effectué la même année a d’ailleurs constitué une prise de conscience de leurs compétences relationnelles en milieu professionnel.

 

Le regard complémentaire des professionnels des ressources humaines

En troisième année, l’expérimentation du QE a été complétée par l’implication d’intervenants extérieurs. En effet, l’ESB a trouvé intéressant de confronter les étudiants à ceux qu’ils rencontreront en sortie d’école, les recruteurs. Pour ce faire, un groupe d’une dizaine de directeurs de PME et de RH a été spécifiquement mobilisé et formé par l’équipe pédagogique de l’école. « Tous ont joué le jeu d’être profilés et formés à l’analyse de la synthèse du QE avant de rencontrer les étudiants. Une expérience qu’ils ont jugée très positive sur la manière d’appréhender le recrutement d’un jeune diplômé et les compétences relationnelles attendues » détaille Hélène Carlier.

 

C’est à l’occasion de leur soutenance de fin d’études que les élèves-ingénieurs de l’ESB se sont retrouvés face à ces professionnels de ressources humaines pour argumenter autour des spécificités du QE, de la compréhension de leur profil, ou encore de leur auto-perception comparée à celle des autres.

 

Le caractère innovant de cette initiative a été salué par l’ensemble du groupe. Chacun a apprécié le rôle que l’ESB attendait d’eux, à savoir apporter aux étudiants un regard extérieur sur leur sortie de scolarité, sur leurs compétences autres que « techniques » et ce juste avant leur entrée dans la vie active. Cette première expérience du QE étant une réussite, c’est naturellement que l’école compte la renouveler durant l’année.

 

http://www.ecoledubois.fr/