Intégrer le Top 5 mondial des producteurs d’énergies renouvelables en 2030. Telle est l’ambition portée par le groupe Total et par son CFO, Jean-Pierre Sbraire (ENSTA 88, IFP 90), qui vous invite à faire partie de l’aventure.
« L’énergie c’est la vie ! L’énergie est fondamentale à la vie humaine et est source de progrès. Le monde en a besoin pour se nourrir, se chauffer, s’éclairer ou se déplacer… Elle est au cœur de l’activité humaine » résume d’entrée Jean-Pierre Sbraire, CFO du groupe Total. « Mais le changement climatique est une réalité, et une mobilisation générale de la société est nécessaire si l’on veut maintenir l’élévation de la température moyenne de la planète bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, comme prévu par les Accords de Paris. L’énergie est donc au cœur d’un des défis majeurs du siècle : préserver la planète menacée par le changement climatique tout en permettant à la majorité de l’humanité de sortir de la pauvreté. » Et ceci est d’autant plus vrai dans un contexte de croissance de la population mondiale, qui devrait atteindre 10 milliards d’habitants en 2050.
100 gigawatts renouvelables en 2030
« Depuis 30 ans que je suis chez Total, j’ai vu progressivement ce groupe se transformer, et passer du métier de producteur de pétrole et de gaz, raffineur et distributeur de produits pétroliers, à celui de compagnie multi-énergies ». Ainsi, le groupe affiche fièrement son objectif de développer d’ici à 2030 une capacité de production d’électricité à partir de renouvelables de 100 gigawatts. « On sera alors dans le Top 5 des producteurs d’énergie renouvelable au monde ! ». Cette véritable transformation de Total, qui va s’accompagner d’un changement de nom en « TotalEnergies », s’est accélérée il y a 2 ans avec de nombreuses prises de participation et projets dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables. « Total entend relever le double défi de satisfaire les besoins en énergie d’une population mondiale plus nombreuse tout en limitant le réchauffement climatique. Nous devons nous réinventer pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ensemble avec la société ». Pas étonnant, que cette dynamique fonde la raison d’être du groupe, de fournir une énergie plus abordable, plus disponible et plus propre au plus grand nombre. « Je ne peux qu’encourager les jeunes diplômés à nous rejoindre et à relever ce défi avec nous. C’est bien en effet grâce à des entreprises en mouvement et qui s’engagent, comme Total, que la transition énergétique sera effective. Nous avons les moyens techniques, financiers et humains, ainsi que l’empreinte mondiale, nécessaires pour concrétiser cette transformation ! L’idée que la transition énergétique puisse se faire uniquement grâce à de nouveaux acteurs verts est tout simplement une vue de l’esprit… »
De multiples casquettes
En tant que CFO du groupe Total, Jean-Pierre Sbraire ne s’ennuie pas ! Garant de l’orthodoxie financière et en charge des résultats publiés trimestriellement par le groupe, il doit aussi piloter la politique financière du groupe, gérer le financement de ses activités et assurer la gestion de la trésorerie de ce géant industriel. Une responsabilité forte pèse également sur ses épaules en tant que CFO de Total: « Je dois faire le lien avec toutes nos parties prenantes et pas seulement nos actionnaires… Je dois leur expliquer notre stratégie, leur faire comprendre nos choix et les convaincre qu’on est sur la bonne voie et dans le bon rythme. Je me dois de répondre à leurs sollicitations, et cela prend une partie significative de mon temps. »
Des métiers variés
« Les ingénieurs sont évidemment les bienvenus dans les fonctions financières, où leur rigueur et leur aisance avec les chiffres font mouche. » Jean-Pierre Sbraire le rappelle : « Tous les métiers de la finance sont accessibles aux jeunes diplômés, que ce soit au siège (Trésorerie, Budget, Financement, Assurances, Fusions et acquisitions, Fiscalité internationale…) ou dans nos différentes branches et filiales, pour de la finance plus opérationnelle comme le contrôle de gestion, car leur capacité à comprendre rapidement la réalité du business est un plus. La finance permet d’ailleurs évoluer vers des métiers business, la double compétence technique et financière étant particulièrement recherchée aujourd’hui. »
La seule condition ? Qu’ils soient non seulement rigoureux et précis, mais qu’ils aient aussi des « soft skills » comme l’écoute et le bon sens. « A l’école, on nous forme à résoudre des problèmes compliqués mais bien posés. En entreprise, les problèmes sont la plupart du temps mal posés, et on ne sait même pas à l’avance s’ils ont une solution …D’où la nécessité d’avoir du bon sens ! »
Oser l’expatriation
« Nous avons besoin de jeunes diplômés à tous les étages, il n’y a pas de métier meilleur qu’un autre pour commencer. L’important est d’abord de choisir comme point d’entrée un métier qui vous plait et dans lequel vous allez vous épanouir ». Au sein du groupe, il est ensuite facile d’évoluer entre postes fonctionnels et opérationnels, ou bien de se laisser tenter par une expérience d’expatriation. « Aller à l’étranger est une opportunité à saisir, c’est un formidable accélérateur de carrière, car on est globalement plus exposé et on accède à plus de responsabilités plus rapidement. »
La qualité insoupçonnée du CFO ?
Le courage ! Être capable de dire non ! Et aussi dans les moments difficiles, de ne pas sur-réagir et d’avoir le recul suffisant pour prendre les décisions bonnes pour l’entreprise.
L’ENSTA Paris, l’IFP School et moi
Pour moi qui arrivais de province, ces deux écoles ont d’abord marqué ma découverte de la vie parisienne ! Evidemment on en repart avec un solide bagage scientifique, mais j’y ai découvert la finance, l’économie… Ces formations m’ont « appris à apprendre » et m’ont donné la capacité d’assimiler vite et de relever les challenges. Grâce à elles, j’ai pris confiance et j’ai ainsi su m’adapter durant ma carrière, dans ce monde qui bouge sans cesse !
Mon conseil
Sachez vous adapter sans renoncer à vous-même et à votre bon sens !
Chiffres clés Total
CA 2020 : 140 milliards de dollars
105 000 collaborateurs, plus de 160 nationalités
Une présence dans 130 pays
Près d’un milliard de dollars investi en Recherche & Développement annuellement
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