L’engagement et la passion, moteurs de Safran Aircraft Engines

Quelle a été votre motivation pour rejoindre Safran ?

J’ai occupé pendant 15 ans des postes variés et enthousiasmants au sein de l’administration. Mais j’avais envie de mieux appréhender le monde de l’entreprise. L’industrie me passionne tout comme la science et la technologie. Rejoindre le secteur aéronautique et spatial me semblait logique car il revêt ensuite une importance stratégique pour le pays. Et nous devons également développer les échanges entre public et privé, entre l’administration et l’entreprise.

Quel est le facteur différentiant de Safran Aircraft Engines sur son marché ?

Tout d’abord, notre histoire industrielle forte, des savoir-faire et des produits réputés, des équipes pleinement mobilisées sont les forces de notre société. De plus, notre activité nous place depuis des décennies au coeur de la mondialisation. Nous nous projetons donc naturellement à l’international mais avec une identité et une culture françaises dont nous sommes très fiers. Une « French Touch » vectrice d’une réelle différentiation.

Acteur de la globalisation

Même en France, Safran Aircraft Engines offre une réelle dimension internationale : « Nous travaillons avec des partenaires américains, russes, chinois, mexicains… à l’image de CFM International, 1er motoriste mondial dans le segment des courts et moyens courriers créé avec GE. La moitié de nos effectifs évolue à l’étranger. »

Quelles sont les spécificités de votre secteur ?

Nous sommes positionnés comme un leader mondial de haute technologie dans le secteur du transport aérien en forte expansion, entre 4 et 6 % par an. Notre ADN : inventer le futur ! La division Moteurs Civils est l’un des coeurs battants du Groupe dans laquelle se conjuguent les défis commerciaux, industriels et technologiques. Nous nous situons en permanence aux avant-postes de l’état de l’art dans le domaine technologique.

Quelles compétences vous permettent de mieux vous différencier ?

Nous réunissons un grand nombre de métiers en interne mais nous recherchons par-dessus tout de l’engagement et de la passion ! Nous confions très rapidement des responsabilités aux jeunes talents, à qui nous demandons de pouvoir s’intégrer rapidement au sein d’équipes fonctionnant en mode projet, donc en organisation matricielle. Chez nous, la réussite est avant tout collective.

Comment l’ENA s’avère-t-elle en ce sens une formation d’exception ?

L’ENA nous forme avant tout à décider et à imaginer des solutions dans des environnements complexes et contraints. Sa dimension pluridisciplinaire – économie, droit, gestion, management… – stimule l’esprit de synthèse. Sa vocation d’école d’application forge les capacités d’adaptation par la pratique et l’immersion dans des situations professionnelles. L’école apporte une certaine aisance à se positionner rapidement dans la complexité. Des qualités inhérentes à la fonction de dirigeant que l’on soit dans le secteur public ou privé.

Ses citations préférées

Celle d’un ancien énarque, Jean-Pierre Chevènement : « L’ENA est un concours d’entrée, de sortie et de circonstances. » ou d’un grand chercheur, Louis Pasteur : « Le hasard ne favorise que les esprits préparés ».

Un conseil aux futurs énarques ?

Restez maîtres de votre destin et de votre vie. Mettez de la passion et de l’engagement dans tout ce que vous faites, conservez votre curiosité intacte pour sans cesse remettre en cause l’existant et vous-mêmes si cela vous semble justifié. C’est ainsi que vous pourrez élever votre niveau de performance et celui de vos équipes.

Contact : cedric.goubet@safrangroup.com