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Les 7 clés pour bien choisir la langue à étudier à la rentrée

Anglais, espagnol, danois, croate ou chinois : vous ne savez toujours pas pour quelle langue opter l’année prochaine. Entre niches et must have, Olivier Haquet, dirigeant et fondateur du site adomlingua.fr, vous aide à faire le tri.

 

#1 Misez sur les valeurs sûres

L’anglais est bien sûr une tendance de fond permanente : impossible de travailler dans certains secteurs comme l’hôtellerie sans maîtriser la langue de Shakespeare. Le portugais a également la cote depuis quelques années. Chez les étudiants attirés par la puissance économique du Brésil bien sûr, mais aussi chez les seniors qui veulent aller passer leur retraite sous le soleil de Lisbonne.

#2 Et les langues de niche ?

D’autres langues sont aussi plébiscitées par celles et ceux qui ont déjà un projet professionnel précis. L’allemand pour les ingénieurs ou les fans de finance qui travailleront en Suisse par exemple. Le mandarin est également très à la mode, même si beaucoup se découragent en route du fait de la complexité de la graphie et des tonalités à maîtriser. Le japonais est quant à lui très demandé chez les ados, fans de mangas.

#3 Pensez pragmatique plus que fluent

Maîtriser parfaitement une langue ça prend du temps. Et même beaucoup de temps pour certains cas très complexes comme le russe ou le chinois ! Fixez-vous des objectifs atteignables pour ne pas laisser tomber après quelques cours. Savoir utiliser à bon escient les 600/800 mots les plus courants constitue déjà une bonne base.

#4 Objectif ROI

Si le projet professionnel reste le critère N°1 pour choisir une langue quand on est étudiant, il vous faut aussi réfléchir au rapport résultat / effort. Par exemple, choisir l’espagnol est toujours un bon calcul : non seulement il est assez simple à apprendre, mais en plus, il est dans le top 4 des langues les plus parlées au monde. En revanche, les langues d’Europe orientale comme le polonais ou le hongrois sont très complexes à maîtriser et n’ont qu’une très faible couverture géographique.

#5 Jouez sur des méthodes éprouvées

Les cours par Skype ou en visioconférence ont fait leurs preuves. Une bonne option qui permet de suivre des cours plus concentrés (30 min au lieu d’1h30 à 2h pour les cours en face-à-face) avec un natif. La mode est aussi au cours dits « blended », c’est-à-dire complétés par des exercices en ligne sur Youtube ou des sites spécialisés, parfois gratuits. Il existe même des blogs pour s’entraîner à la prononciation dans différentes variantes (anglais UK, anglais US, anglais australien… par exemple). Attention, sans soutien d’un tuteur, la masse d’informations en libre-service peut vite vous décourager.

#6 Ou optez pour l’innovation

D’autres méthodes plus expérimentales sont à explorer. Leur mot d’ordre ? La gamification ou apprentissage ludique. Ainsi, certaines solutions basées sur la réalité virtuelle vous projettent dans un voyage en train à l’étranger. Entouré de passagers ne parlant pas votre langue vous pouvez discuter en immersion mais aussi apprendre du vocabulaire spécifique grâce à la réalité augmentée qui vous permet de zoomer sur un point de votre environnement. Vous pouvez aussi vous rendre dans une salle de cours ou de réunion virtuelle où votre avatar interagit avec un professeur ou des collègues étrangers.

#7 Parlez, lisez, écrivez, vivez

Toutes les solutions pour interagir avec une langue sont bonnes. Si l’immersion dans un pays étranger est évidemment l’option idéale, vous pouvez aussi trouvez un petit job à l’étranger (et ainsi allier l’utile à l’agréable), participer à des web conférences ou des webinars, aller à la rencontre d’étudiants étrangers sur votre campus, vous rendre dans des centres d’activités culturelles ou des pavillons de la Cité U… Autre solution rapide, efficace et très peu chère pour entretenir votre niveau : regarder des films en VO ou les chaînes d’infos étrangères.