Les engagements de la CTI pour accompagner les écoles d’ingénieurs dans un monde en transitions

Communiqué de presse :

Les engagements de la CTI pour accompagner les écoles d’ingénieurs dans un monde en transitions.

La CTI, agence d’assurance qualité reconnue au niveau européen, exerce ses missions au plus près du monde socio-économique.

Depuis 1934, la CTI guide les écoles face aux évolutions de la société et aux enjeux d’innovation, en étant à l’écoute de leurs besoins tout en proposant un modèle d’amélioration continue ouvert sur le monde (mobilités et internationalisation des écoles, compétences linguistiques, stages ou périodes en entreprise, alternance, diversité-égalité des chance…).

109 missions d’audits ont été menées en 2020-2021 (y compris les Bachelors), concernant 383 formations dont près de 150 nouveaux programmes et/ou de nouvelles voies. 82 et 106 audits sont respectivement prévus en 2021-2022 et 2022-2023. Ces chiffres témoignent du dynamisme des écoles d’ingénieurs, mais aussi de celui de l’activité de la CTI.

Avec un volume d’activités toujours croissant, et un lien fort tissé avec les écoles d’ingénieurs, une autre des spécificités de la CTI réside dans son caractère paritaire.

Les deux Collèges de la CTI – académique et socioéconomique – constituent une garantie en matière d’évaluation de la qualité des écoles et de leurs formations sur le plan académique ainsi que d’adéquation aux besoins du marché et de prise en compte de l’insertion professionnelle incarnant le principe de bon sens d’une assurance qualité au service des évalués (pragmatique,non bureaucratique ni normative, respectueuse de la diversité des écoles et du monde actuel).

Cette méthode, agile et robuste, est reconnue au niveau européen. Membre d’ENQA depuis 2005, membre fondateur d’ENAEE et du label EUR-ACE© en 2006, membre fondateur d’ECA depuis 2005, fondatrice du réseau FrAQ-Sup en 2014 et inscrite au registre européen EQAR depuis 2010, la CTI accompagne les établissements français en mettant en avant les meilleures pratiques internationales. L’accroissement des demandes d’accréditation de la part d’établissements étrangers témoigne à la fois de cette reconnaissance internationale de la CTI et du rayonnement du modèle de l’ingénieur français (nouvelles demandes récentes émanant de Côte d’Ivoire, Cambodge, Liban, Mauritanie, Sénégal…).

Simplification et approfondissement du référentiel R&O

Le référentiel R&O de la CTI fait régulièrement l’objet d’une révision. La nouvelle version présentée à l’occasion du colloque annuel de la CTI le 1^er février dernier a donné la priorité, d’une part, au renforcement de certains critères en réponse aux évolutions sociétales et à la nécessité d’adapter en permanence les compétences des ingénieurs diplômés et, d’autre part, à la simplification de la procédure d’évaluation et d’accréditation pour les écoles d’ingénieurs.

Parmi les nouveautés du référentiel 2022, on peut citer l’accent mis sur les enjeux environnementaux et sociétaux et la place accordée à la vie étudiante et associative. L’égalité des chances, la diversité et l’inclusion, en alignement avec le nouveau cadre législatif du Code de l’éducation (Article L642-1) reste une priorité pour la CTI dont le souci premier est la formation d’ingénieurs professionnels qui soient de véritables acteurs de ces transitions.

La CTI intègre également dans ce nouveau référentiel R&O les retours de l’expérience Covid et l’opportunité offerte aux écoles d’ingénieurs de diversifier leurs méthodes pédagogiques en intégrant des enseignements en distanciel.

Enfin, la nouvelle version du référentiel R&O 2022 permettra de rendre le référentiel plus lisible. Il sera accompagné de fiches thématiques pour guider les écoles. En termes de procédures, les simplifications portent également sur l’harmonisation des preuves à fournir, une meilleure exploitation des données certifiées ou encore l’instauration d’un dossier numérique unique pour réduire les annexes.

Une nouvelle campagne d’audit des Bachelors en Sciences et Ingénierie

Depuis la mise en place en 2020 de la procédure d’évaluation des formations de Bachelor permettant aux écoles d’ingénieurs accréditées d’obtenir le grade de licence pour des formations déjà existantes ou prêtes à ouvrir, la CTI a audité une vingtaine d’écoles chaque année :

• En 2020, 24 écoles et 39 formations ont été auditées dont 3 hybrides (ingénierie-management). 18 ont obtenu un avis favorable ;
• En 2021, 21 écoles et 24 formations ont été auditées, dont 2 hybrides (ingénierie-management). 16 ont obtenu un avis favorable ;
• En 2022, 20 écoles et 31 formations vont être auditées, dont 1 hybride (ingénierie-management).

Les formations de Bachelor développées par les écoles d’ingénieurs reflètent également l’impact des transitions du monde d’aujourd’hui. Les thématiques proposées concernent essentiellement la transition numérique, la transition énergétique, les biotechnologies, les transports éco-intelligents et innovants, les bâtiments durables et l’éco-industrialisation.

Dans le cadre de la nouvelle campagne d’audit 2022-2023, la CTI a tiré les enseignements de ces deux premières campagnes d’audit du Bachelor, en travaillant à l’harmonisation du niveau d’exigence des critères d’évaluation en lien avec le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) et la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG). Le référentiel Bachelor de la CTI intègre tout à la fois l’arrêté qui fixe les critères d’obtention du grade de licence et les spécificités des écoles d’ingénieurs (organisation des cursus, démarche compétences, exigences linguistiques et de mobilité internationale, stages en entreprise…).

La CTI au cœur des coopérations nationales et internationales

Les missions de la CTI sont indissociables de ses interactions avec ses partenaires aux niveaux national et international. En France, le MESRI fait partie de ses principales parties prenantes, aux côtés du monde socio-économique (branches professionnelles, syndicats et associations d’ingénieurs, entreprises…), des conférences des écoles (CDEFI et CGE) et des élèves-ingénieurs (BNEI). Au niveau de l’assurance qualité, la CTI entend poursuivre sa coopération entamée dès 2012 avec le Hcéres à plusieurs niveaux : échanges de bonnes pratiques, audits coordonnés, projets internationaux, critères des référentiels Bachelor… Les deux agences ont notamment entamé un travail important dans l’intérêt des établissements d’enseignement supérieur avec France Compétences pour la certification Qualiopi.

Il en est de même à l’international, la CTI réalisant des projets et audits conjoints avec d’autres agences telles que AAQ en Suisse et l’AEQES en Belgique francophone notamment. Ses spécificités et son expertise sont confortées à travers des appels d’offres européens pour accompagner l’évolution ou la création d’agences à l’étranger. A ce titre, la CTI a récemment remporté avec le Hcéres et France Éducation international (FEi) deux appels d’offre de la Commission européenne, l’un en Tunisie (avec également Sofreco), l’autre au Maroc. « Ce trio représente le savoir-faire français en matière d’assurance qualité, d’accréditation et d’ingénierie pédagogique et la complémentarité des trois opérateurs a constitué un facteur essentiel du succès de la proposition française. », selon Elisabeth Crépon, présidente de la CTI.

Sont également en train d’être renouvelés les accords de reconnaissance professionnelle avec trois ordres d’ingénieurs à l’étranger, en Australie et au Canada.

« La CTI a la volonté de poursuivre sa veille constructive face aux enjeux et défis auxquels la société dans son ensemble, l’enseignement supérieur, la formation et les métiers de l’ingénieur doivent faire face. Elle est à l’écoute des écoles et de ses parties prenantes en proposant un référentiel simplifié et un accompagnement adapté en lien avec le monde socio-économique. Elle entend poursuivre ses missions en coopération avec ses partenaires nationaux et internationaux, dans le respect des spécificités de la commission, de son indépendance et de son autonomie au service de la qualité de la formation de l’ingénieur français et de la reconnaissance professionnelle du titre. » Elisabeth Crépon, présidente de la CTI

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