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Les futurs leaders sont déjà dans votre école !

A la tête des plus grandes associations des campus, ces leaders étudiants sont déjà prêts à prendre des responsabilités dans leur vie pro. Grâce à leurs expériences, Diae, Lowan et Léo ont déjà tout pour devenir les grands managers de demain. Témoignages et conseils.

Le management et le leadership, ça ne s’apprend pas que dans les livres, bien au contraire ! La preuve avec les parcours de Diae, Lowan et Léo. Ils ont tous les trois de solides expériences associatives qui leur ont permis d’acquérir une certaine maturité professionnelle. Diae Elakramine a intégré MBS en Programme Grande Ecole. Lors de sa première année, elle était présidente du Bureau des Arts et assistante du responsable communication et marketing de l’association MBS Junior Conseil. Aujourd’hui en année de césure, elle continue en parallèle son implication associative en tant que responsable marketing et communication de MBS Junior Conseil. Lowan Saïd a quant à lui rêvé de devenir président de l’association Média de Paris School of Business. Malheureusement non élu, il a su rebondir pour créer une toute nouvelle asso qui cartonne dans son école. Une expérience qui l’a fait grandir professionnellement. Enfin, Léo Marcelli est le président du Bureau des Associations de l’ISTEC. Un rôle lui permettant de développer son leadership et d’exceller dans le cadre de son alternance. Tous trois ont l’étoffe de véritables leaders et vous livrent leurs conseils.

Se forger des compétences

S’il y a bien un point sur lequel les trois étudiants s’accordent, c’est leurs compétences de leadership apprises dans le cadre de leur vie associative. Actuellement en stage d’assistante cheffe de produit chez Panzani, Diae reconnaît que son rôle de présidente d’asso lui confère de nombreuses skills en leadership. « Dans une asso, on doit négocier des partenariats. Parfois, les chefs d’entreprise ne veulent pas faire de partenariats avec des étudiants car ils ont une mauvaise image de nous, ils nous pensent peu professionnels. Négocier avec eux m’a permis de prouver ma légitimité et de montrer qu’une étudiante de 22 ans a complétement sa place dans le monde professionnel » raconte Diae.

Même constat pour Léo. « En tant que président du BDA, mon rôle est de partager mes connaissances et de manager mon équipe pour permettre le bon fonctionnement de la vie associative. En occupant ce poste j’ai pu prendre énormément de responsabilités. Je dois signer des contrats, interagir avec la direction de mon école, mais également veiller à bien répartir le budget en fonction des besoins de chaque association et de discuter des projets associatifs avec leurs responsables. Le BDA est également présent sur les événements afin d’aider les organisateurs au bon déroulement de ceux-ci » explique-t-il. Des compétences qui lui sont extrêmement précieuses dans son actuelle alternance d’assistant co-leader d’un magasin Kiabi. Un poste formateur dans lequel il accompagne le leader et le co-leader du magasin dans toutes les tâches administratives, managériales et organisationnelles du point de vente. Une alternance qui le mènera, il espère, à un poste de manager !

« Devenir le président du BDA est un plus dans mon parcours professionnel. Cela m’a permis d’apprendre à travailler en équipe, à être à l’écoute des autres et à m’adapter aux situations. Être au BDA m’a aussi permis d’enrichir mon CV et de trouver une alternance à responsabilités » – Léo Marcelli

Rebondir tel un vrai meneur

Tous les plus grands le disent, on reconnaît un leader non pas à sa manière de tout réussir, mais surtout à sa capacité à rebondir en cas d’échec. Et l’histoire de Lowan le prouve. Très motivé à s’investir dans la vie associative de Paris School of Business, il a rejoint l’association d’audiovisuel Média. « Je me suis totalement investi au sein de l’asso durant ma première année. J’ai bâti un dossier très complet de ce que je souhaitais faire en tant que président pour l’année suivante. À la fin de l’année, j’ai malheureusement perdu la présidence de Média. Ce fut une grande déception pour ma part, car c’était un an de travail qui n’a malheureusement pas été récompensé. Mais c’est à la suite de cette défaite difficile à accepter que j’ai décidé de créer le Bureau des Jeux (BDJ) de l’école » témoigne Lowan. Grâce à son travail acharné, Lowan a su créer une toute nouvelle association et fédérer une véritable équipe autour de son projet. « Mon ambition était clairement de rivaliser avec les associations déjà existantes au sein de l’école dès la rentrée. Le BDJ, aujourd’hui, c’est plus de 50 membres et plusieurs partenariats signés sur différents événements à venir. Nous avons notamment organisé un événement à l’Espot, le plus gros game center de France. Une salle remplie par 70 participants satisfaits du tournoi et de son organisation. Tout ça en approximativement quatre mois, c’est plutôt satisfaisant ! »

De l’asso au pro, il n’y a qu’un pas

Les compétences acquises dans le milieu associatif vont même au-delà du leadership. Il en résulte des profils multitâches, aussi à l’aise sur le terrain qu’en tant que manager. « Dans mon quotidien, tout ce qui est lié à la gestion d’un budget ou au développement marketing commercial sont des choses que j’ai déjà faites plus ou moins en associatif. Je n’ai donc pas de difficulté à comprendre ce qui se passe autour de moi, ce qui me permet de mieux vivre mon stage » témoigne Diae. En outre, leurs expériences variées serviront notamment pour leur futur parcours professionnel, comme le précise Léo. « Mon alternance et mon rôle associatif sont assez similaires en termes de leadership. Ce que j’apprends avec le rôle de président du BDA, je l’applique directement dans ma vie professionnelle. Ces compétences durant ma formation me permettront demain de me démarquer sur le marché du travail et d’occuper un poste de manager dans le futur. »

L’ultime conseil

Malgré les compétences acquises, la vie d’un futur leader n’est pas toujours rose. Les trois étudiants ont parfois dû faire des choix, travailler davantage et apprendre à s’organiser plus vite que les autres pour parvenir à leurs fins. Comme le conseille Diae, « les étudiants ne doivent pas avoir peur de prendre des risques et de travailler plus. Certains craignent la charge de travail, mais ce n’est pas grave si on travaille plus que les autres car ça finit toujours par payer. Il ne faut pas hésiter à prendre des responsabilités, à se mouiller… Il ne faut pas non plus penser qu’on perd toute vie sociale quand on est dans une asso. Si on manage bien son temps, tout est possible ! »

Apprentis leaders, vous l’aurez compris, le secret réside dans l’organisation. Travailler de manière efficace, tenir rigoureusement son emploi du temps… Jongler entre vos différentes casquettes d’étudiant, d’alternant, de président d’association ou encore d’ami ne sera pas tous les jours simple, mais c’est la seule manière de devenir un véritable leader !