Diriger ça s’apprend ?! Pour acquérir la confiance et la légitimité nécessaires pour assurer et assumer un rôle de manager ou de leader, les jeunes talents veulent être accompagné par leurs ainés. Des dirigeants envers lesquels ils ont de fortes attentes, comme en atteste l’étude 2023 du G16 Career. Ils souhaitent ainsi avant tout travailler avec un manager transparent et honnête (73 %), qui fait confiance et donne de l’autonomie (67 %), qui protège et défend son équipe (49 %) et qui reconnait les performances au mérite (48 %). Preuve de l’évolution de leurs attentes, ce dernier critère occupait la première place des attentes des jeunes diplômés lors des précédentes enquêtes réalisées en 2014 et 2018. « Le manque de confiance du manager constitue un des facteurs de désengagement les plus forts. Aujourd’hui, nous sommes clairement passés d’un management statutaire à un management de la confiance et de la transparence » analysent les responsables de l’étude. Mais bonne nouvelle, selon la 2e édition du Baromètre bonheur au travail vu par les jeunes de 18-24 ans publiée par ISC Paris et BVA Xsight en 2024, 82 % des jeunes disent apprécier la qualité de leurs relations avec leur manager direct. De fait, la légitimité d’un dirigeant ne se limite plus à ses hard skills : pour être reconnu comme tel, les soft skills sont devenues centrales. Mais là encore, si certains top managers ont le charisme inné, tous doivent travailler ces savoir-être plébiscités par les jeunes générations pour pouvoir les guider vers le cap qu’ils ont fixé. Mais comment apprendre rapidement et efficacement à emporter la GenZ dans sa vision ? Quelles sont les compétences les plus attendues chez un manager et un leader aujourd’hui ? Comment et avec qui peut-il les travailler ? On décrypte pour vous les grandes tendances du leadership en 2024.
SOMMAIRE
Gen Z cherche leader participatif
Votre carrière va faire un bond grâce aux organismes de formation !
DGA, VP, directeur de BU : masterclass du leadership
Grand groupe ou PME : diriger, c’est une histoire de taille ?
Social média leadership : comment les dirigeants investissent-ils les réseaux sociaux ?
Le leader participatif : une des tendances du leadership en 2024 qui matche à 100 % avec la Gen Z
Gen Z cherche leader participatif. C’est un fait, la Génération Z est une génération engagée. Un engagement qu’elle entend retrouver dans sa vie personnelle bien sûr, mais aussi professionnelle.
C’est le constat du Baromètre des enjeux du premier emploi publié par le NewGen Talent Centre de l’EDHEC en 2023. Délaissant petit à petit le profil compétiteur – centré sur le développement ambitieux de sa carrière, motivé par la perspective d’un poste de dirigeant, une responsabilité hiérarchique et une rémunération attractive – les jeunes s’identifient désormais majoritairement au profil engagé, centré sur les enjeux du monde, motivé par l’intérêt général, la culture et les valeurs de l’entreprise ainsi que l’utilité de leur mission. Plus d’un sur deux souhaite d’ailleurs voir émerger la question de la gestion participative de l’entreprise.
Une vraie bonne idée ?
Ce qui amène à s’interroger sur les vertus du leadership participatif à la scandinave. Un leadership basé sur le consensus, sur la confiance en la proactivité des équipes auxquelles le leader fournit directives et recommandations, en leur laissant un certain pouvoir de décision. De quoi instaurer un climat professionnel positif propice à la communication ouverte, si chère à la Génération Z. Mais attention, tout n’est pas rose au pays du leadership participatif. En la matière, « il ne faut pas tomber dans la binarité. Le management participatif ne plaît pas à tout le monde et certaines équipes attendent plutôt un management hiérarchique et directif. Par ailleurs, certains collaborateurs, pourtant en attente d’un management participatif, ne sont pas encore prêts à l’assumer. Du côté du manager, il nécessite de savoir poser des questions à ses collaborateurs sans faire valoir son propre avis en amont, de leur tendre le micro et de prendre en compte leurs remarques. Ce qui implique un travail de pédagogie: ce n’est pas parce que le manager les sollicite qu’il retiendra forcément leurs positions, mais leurs positions nourriront sa réflexion » estime Ludovic Girodon, auteur de Dream Team, best-seller sur le management le plus vendu en France.
>>>> Comment recruter la Génération Z en 2024 ? Toutes les réponses dans cette enquête de la Rédaction
Les trois erreurs à ne pas commettre quand on débute dans le management selon Ludovic Girodon
#1 Ne pas passer assez de temps de qualité avec chacun des membres de son équipe. Il ne s’agit pas de parler d’opérationnel ou des projets en cours mais de prendre de la hauteur sur les choses. C’est l’occasion de poser des questions du type : Quelles sont tes frustrations ? Combien de temps te projettes-tu avec nous ? Est-ce que je passe assez de temps à tes côtés ?
#2 Perdre la main sur son agenda et ne pas prendre assez soin de soi. Idéalement, il faudrait se caler au moins une demie-journée par semaine pour travailler les sujets de fonds sans être sollicité par ailleurs, sauf urgence bien sûr.
#3 Ne pas assez travailler sa relation avec son propre manager. Il est important de passer du temps avec lui, de faire des feedbacks réciproques. Ce que vous essayez de faire avec vos équipes, vous devez pouvoir le faire avec votre propre manager.
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Votre carrière va faire un bond grâce aux organismes de formation !
Acquérir des compétences et se développer personnellement est un des trois objectifs de carrière primordiaux des futurs diplômés selon la dernière édition du Baromètre 2023 du NewGen Talent Centre. Neuf jeunes sur dix considèrent l’opportunité de se former tout au long de sa carrière comme un moteur d’engagement dans leur emploi. Rien d’étonnant donc, à ce qu’au bout de quelques années, de nombreux cadres ou managers animés par l’envie de faire prendre de l’élan à leur carrière, fassent le choix d’une formation complémentaire.
Une formation qui, au-delà de booster leur ouvrir les portes du top management, leur permettra de faire face aux défis posés par les grandes transitions contemporaines. Si les établissements d’enseignement supérieur proposent un large panel de programmes réputés de type MBA ou Executive MBA, des organismes spécialisés (Cegos, Lexom, Maformation.fr…) offrent parallèlement des catalogues de formations ciblées, personnalisées et matchant à 100 % avec l’air du temps. Le baromètre Transformation, Compétences et Learning 2023 atteste en effet que salariés et RH misent sur le développement des compétences pour faire face aux grands enjeux de transformation des organisations. L’IA, la data et les nouveaux modes de travail sont ainsi distingués comme les principaux enjeux de transformation identifiés par les RH. Des transformations face auxquelles 62 % des RH français entendent accompagner les collaborateurs dans leur montée en compétences, digitales notamment. En revanche, constat étonnant face à l’urgence climatique : seuls 8 % des DRH internationaux identifient la transition écologique comme un enjeu clé d’accompagnement et de développement des compétences dans leur organisation.
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Se former où, quand, comment ?
Face à cette offre pléthorique, ne reste donc plus qu’à faire le bon choix, à trouver le bon timing et les bonnes modalités pour tenter l’expérience. Car aujourd’hui, les attentes se portent avant tout vers des formations opérationnelles, interactives et ludiques. Les RH voudraient proposer des parcours plus individualisés et aux modalités plus variées. Plus de 70 % envisagent d’ailleurs d’utiliser l’intelligence artificielle pour individualiser les parcours, les DRH considérant que les formations de demain « conjugueront avant tout adaptive, e-coaching et social learning » peut-on lire dans ce même baromètre.
Attention, le management et le leadership : ce n’est pas la même chose !
C’est la conviction d’Alice Barbe, fondatrice de l’Académie des Jeunes Leaders et membre du Top 40 femme Forbes 2022. Elle nous explique pourquoi.
Vous estimez qu’être leader, « c’est une responsabilité » : laquelle ?
Être leader, c’est se mettre au service d’une communauté ou d’un état. C’est d’ailleurs dans cette optique que j’ai formé l’Académie des Jeunes Leaders : je ne voulais pas créer des technocrates, mais bien des dirigeants qui se mettent au service des autres. De fait, être leader est à la fois une lourde responsabilité (du fait de la visibilité que la fonction nous octroie) très visible, mais aussi une responsabilité au sens très noble du terme, puisque son intérêt individuel passe après l’intérêt collectif.On parle beaucoup de leadership et de management en entreprise, mais est-ce une fin en soi pour avoir une carrière réussie ?
Je préciserais d’abord que leadership et management sont deux choses totalement différentes : le leader est celui qui décide du cap quand le manager est celui qui organise le voyage jusqu’à ce cap. Aujourd’hui, les jeunes cadres ont d’autres aspirations : ils sont motivés par une quête de sens et leur individualisme est plus prononcé. Entre les crises successives, une défiance croissante face aux institutions, un niveau de vie inférieur à celui de la génération qui les a précédés et une planète en danger, ils ont conscience que le futur n’est pas cool et ne veulent plus sacrifier leur santé mentale sur l’autel du capitalisme. Ils pensent différemment de leurs ainés et n’ont plus forcément cette envie de management ou de responsabilités.Est-ce à dire que diriger, ça s’apprend ?
C’est très compliqué de répondre par oui ou non à cette question, car de nombreux facteurs entrent en jeu. Parmi elles, les trajectoires de vie, les compétences et les appétences de chacun. Le syndrome de l’imposteur est aussi à prendre en compte, ce sentiment de ne pas être capable de diriger (alors que l’on a parfaitement les compétences !) et que d’autres pourraient le faire mieux que nous. Si ce syndrome touche avant tout les personnes issues des classes moins favorisées – qui n’ont pas été éduquées à devenir leaders – l’exemple inverse existe également à travers des personnes poussées par leur éducation à aller vers le management, alors qu’elles n’en ont pas les compétences. De fait, diriger doit émaner de sa propre volonté ou de celle d’une communauté et requiert confiance et compassion.La soft skill incontournable pour être le leader de 2024 ?
Ne jamais se compromettre et rester droit dans ses bottes. La confiance a toujours été le facteur clé d’un bon leader. J’ajouterais la responsabilité et l’ancrage dans le réel : les compromis oui, la compromission non !
Les grandes tendances du leadership en 2024 vues par le DGA, le VP et le directeur de BU
Et ces formations vont peut-être vous aider à gravir les échelons et devenir une des grandes figures managériales de votre entreprise ! Des figures qui ont en commun une capacité à écouter pour mieux agir, à anticiper pour mieux penser, à consulter pour mieux fédérer. Des qualités de leadership qu’elles cultivent à leur échelle en ayant toujours en ligne de mire la performance de leur entreprise conjuguée avec l’épanouissement de leurs équipes. Focus sur les grands défis managériaux du DGA, du Vice-président et du directeur de BU.
Le DGA n’est plus un bras droit !
Un adjoint 100 % essentiel. S’il travaille en étroite collaboration avec le DG et le Président, le DGA est aussi directement impliqué dans la gestion quotidienne de l’entreprise. Parfois qualifié de Numéro 2, ses missions sont clés : administration, RH, juridique, finance, représentation de l’entreprise… Souvent présent dans les ETI et les PME, le DGA est plutôt appelé directeur général délégué ou directeur général de division au sein des grands groupes. Sa fine expertise et sa hauteur de vue en font un véritable acteur de la réflexion de l’entreprise, un challenger du directeur général sur la vision globale à court, moyen et long terme.
VP, un dirigeant au leadership VIP
Très répandu dans les entreprises anglosaxonnes, le VP gagne du terrain dans l’Hexagone. Sa vision stratégique, son expérience du terrain, sa maîtrise technique, ses capacités d’écoute et d’observation en font en effet le manager must-have d’une entreprise qui veut développer son leadership. Que son rôle soit fonctionnel et décisionnaire ou transverse et associé à un domaine d’expertise précis, il porte haut et fort les engagements stratégiques de l’entreprise. C’est d’ailleurs pour cela que la nomination d’un VP n’est jamais anodine : le président s’entourer de VP en qui il a confiance et qui lui accorderont leur confiance en retour. In VP he trusts, and you ?
>>>> Envie de savoir comment les managers et top managers des plus grandes entreprises françaises s’emparent des grandes tendances du leadership en 2024 ? Découvrez ce témoignage. Soyez acteur du futur de la santé en rejoignant Philips ! – Parce que l’innovation a toujours fait partie de son ADN, l’objectif de Philips, entreprise devenue leader en santé, est de développer des solutions capables d’accompagner la mue du système de santé, et permettre le passage d’un modèle curatif au préventif. Virginie Gervaise (ECE 05, HEC Paris 06), présidente de Philips France, nous explique comment elle soutient cette trajectoire.
Directeur de BU : la pépite du leadership
Responsable de l’ensemble d’un périmètre d’activité structuré par typologies de clients, expertises techniques ou zones géographiques, le directeur de BU assure sa mise en œuvre stratégique ainsi que sa rentabilité, en accord avec la direction générale de son groupe. C’est unpilier de l’entreprise, à la fois partie intégrante de la tête stratégique et des bras opérationnels, un manager tout-terrain, un vrai couteau-suisse, comme un dirigeant d’entreprise. La direction de BU est d’ailleurs considérée comme un des tremplins les plus pertinents vers la direction générale, voire la présidence de l’entreprise.
>>>> Envie de savoir comment les managers et top managers des plus grandes entreprises françaises s’emparent des grandes tendances du leadership en 2024 ? Découvrez ce témoignage. Groupe JLR : réimaginer le luxe moderne durable – Intégrer le groupe britannique JLR (Jaguar Land Rover), c’est adopter les codes d’une Maison de luxe. En ligne de mire : exigence, expériences clients uniques et prise en compte des enjeux de durabilité pour faire de la marque l’ambassadrice du luxe moderne et durable. Une stratégie pilotée en France par Philippe Robbrecht (Université libre de Bruxelles 00), Président et Directeur Exécutif de JLR France.
Grand groupe ou PME : diriger, c’est une histoire de taille ?
Selon les chiffres de l’Insee publiés en 2023, les PME Françaises représentent 4,3 millions de salariés et près de 23 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises. Si certains pans économiques restent encore dominés par les grandes structures – à l’image de l’export (14.7 % du CA à l’export sont réalisés par des TPE-PME en France vs 33.3 % pour les ETI) – les dirigeants des PME s’emparent eux aussi des grandes transitions contemporaines… et donc aux grandes tendances du leadership en 2024.
Le numérique notamment. Pour preuve, les entreprises de taille moyenne réalisent en moyenne 10 à 30 % de leur CA grâce au web (chiffres Afnic). En 2023, 76 % des dirigeants estimaient que l’utilisation du numérique apportait des avantages concrets à leur entreprise et 42 % avaient déjà pris des mesures en faveur de la sobriété numérique. Côté green justement, si leur engagement est croissant, les investissements restent parfois plus longs à mettre en place. Ainsi, une TPE/PME sur cinq n’a pas encore réalisé d’investissements verts. S’engageant sur les mêmes tendances que les grandes structures, les PME ont toute leur place dans la guerre des talents. Elles y ont même un atout de taille pour se démarquer : un mode managérial qui coche toutes les cases des attentes des jeunes diplômés. Un management transversal, misant sur la proximité, la place laissée aux initiatives, la prise de responsabilités plus rapide et le sens donné au travail de chacun.
>>>> Envie de savoir comment les managers et top managers des plus grandes entreprises françaises s’emparent des grandes tendances du leadership en 2024 ? Découvrez ce témoignage. Chez Oracle, hissez-vous au rang de géant du cloud – A la pointe de la technologie sur le marché du cloud, Oracle a fait sa place parmi les leaders dans ce domaine concurrentiel et extrêmement pointu. Une réelle opportunité pour les jeunes diplômés de débuter une carrière prometteuse. Nicolas Savary (Centrale Lyon 99, Penn State University 99, Stanford 05), Senior Vice President, EMEA Strategic Clients and Industry program chez Oracle nous en dit plus.
Les Français aiment leurs PME
Ce n’est donc pas un hasard si les PME ont le vent en poupe chez les Français, qui les perçoivent comme des entreprises authentiques, humaines, attachées au savoir-faire et soucieuses de qualité. Selon le Baromètre FEEF-Occurrence Les Français et les PME (2021), ils sont d’ailleurs quatre fois plus nombreux à penser que les PME inspirent confiance et font preuve de transparence dans leur communication que ceux qui considèrent que ce sont les multinationales. Par ailleurs, pour huit Français sur dix, les PME sont indispensables pour réussir la transition écologique et développer une consommation plus responsable. Ils sont même sept fois plus nombreux à penser que les PME sont bien placées pour assurer des circuits de distribution courts et quatre fois plus nombreux à penser que les PME ont un bilan environnemental positif, versus les multinationales. Pour plus de huit Français sur dix, les PME sont même le principal moteur économique de la France.
Réputation, puissance économique, réponses aux enjeux contemporains, structure managériale moderne : les PME ont tout pour plaire aux jeunes talents ! Mais attention à l’effet miroir : les responsabilités qui reposent sur leurs dirigeants vis-à-vis de leurs clients et de leurs collaborateurs sont d’autant plus fortes et leur demandent de faire preuve – sans doute plus que les autres – de vision, d’agilité, de résilience, d’arbitrage et de force de décision.
>>>> Envie de savoir comment les managers et top managers des plus grandes entreprises françaises s’emparent des grandes tendances du leadership en 2024 ? Découvrez ce témoignage. Mondial Relay, « le transport en commun de la livraison » – Vous avez forcément déjà récupéré un colis dans un Locker. Mais savez-vous que derrière ces casiers à colis se trouve Mondial Relay, leader incontesté de ce mode de livraison qui a tous les atouts pour supplanter la livraison à domicile ? Quentin Benault (ICAM 06), son directeur général adjoint, vous en dit plus.
Social média leadership : comment les dirigeants investissent-ils les réseaux sociaux ?
Selon l’édition 2023 du classement AmazingContent des ComEx du SBF 120 les plus influents sur les réseaux sociaux, les CEO du CAC 40 ont vu le nombre de leurs abonnés sur les réseaux sociaux augmenter de 56 % en moyenne, avec un engagement de + 29 % sur leurs publications en un an. Une tendance à la hausse qui s’étend à l’ensemble des dirigeants des grandes entreprises.
Ainsi, en 2022, 66 % des dirigeants du SBF 120 avaient pris la parole sur les réseaux sociaux, soit 15 % de plus que l’année précédente. « Premiers acteurs de la confiance nécessaire à la croissance, ils sont également les premiers ambassadeurs de la culture, des ambitions et des engagements de la marque. Car qu’il s’agisse de recruter et de fidéliser les talents, d’accompagner les clients dans la transformation de leurs modes de consommation, ou de développer de nouveaux partenariats pour innover et créer de la valeur, la réussite de ces enjeux vitaux dépend plus que jamais de l’évolution des postures managériales. Le défi de la cohérence entre la vision partagée et les actions mises en place n’a jamais été aussi important dans le rôle des dirigeants » explique Elliot Siegler, CEO et co-fondateur d’AmazingContent en introduction de cette étude. Par leur présence digitale, les leaders entendent ainsi prouver la sincérité et le bien-fondé des engagements de l’entreprise et démontrer leur impact positif pour le bien commun. Preuve s’il en est de l’importance de véhiculer « une communication incarnée, pertinente et authentique, qui ouvre la voie à une nouvelle forme de leadership plus responsable, plus inclusif et plus inspirant. »
And the winners are…
Sur la base du Score d’influence (nombre moyen d’engagements par an et par leader), le classement AmazingContent des ComEx du SBF 120 les plus influents sur les réseaux sociaux place sur les trois premières marches de son Top des CEO : Aiman Ezzat (Capgemini), Luca de Meo (Renault) et Alexandre Bompard (Carrefour).
>>>> Envie de savoir comment les managers et top managers des plus grandes entreprises françaises s’emparent des grandes tendances du leadership en 2024 ? Découvrez ce témoignage. « La décision est un acte solitaire mais rien ne remplace la force de l’équipe » – Une opportunité professionnelle exceptionnelle « d’une étape ou d’une vie » : voilà ce que représente la banque d’affaires indépendante Messier & Associés pour son Président Fondateur. Jean-Marie Messier (X 76, ENA 82) partage avec vous sa vision du leadership.