Le groupe industriel iconique ArcelorMittal recrute dans le monde entier pour participer à sa transformation digitale. Vous voulez en faire partie ? Suivez les explications et les conseils de Jean-Marc Joly (ESCOM 95, UPMC 96), Chief Information Officer (CIO), Global Research and Development.
Voilà un dirigeant qui annonce toute de suite la couleur… et elle est blanche comme l’acier ! « Le groupe ArcelorMittal est à l’avant-garde de la transformation digitale. Nous avons de nombreux postes ouverts en permanence dans le groupe à travers le monde, assure son CIO Jean-Marc Joly qui supervise les solutions sécurisées pour 1 700 collaborateurs répartis sur onze sites sur les cinq continents. « Nous mettons en œuvre un éventail de technologies, allant du traitement des données de production en temps réel, à des architectures optimales pour sécuriser et tirer la meilleure partie des données, déployer des solutions d’ERP… » Une mine d’opportunités, d’autant que tous les métiers sont couverts, depuis le back-office (finance, supply chain et qualité), à la partie production pure (de la fabrication à la distribution).
Acier intelligent
Un vaste terrain de jeu pour les jeunes diplômés qui peuvent bénéficier, dès leur arrivée, d’un programme de mentoring spécifique IT, dans certains segments du Groupe. En deux ans, ils évoluent sur différents postes à responsabilité avant de choisir leur expertise. L’occasion de se frotter à des technologies reines comme l’IA et l’IA générative qui jouent un rôle essentiel dans la résolution de problèmes industriels complexes. « Nos équipes de R&D déploient des solutions utilisant l’IA pour améliorer la sécurité et l’efficacité opérationnelle, réaliser de la maintenance prédictive et optimiser les lignes de fabrication. Nous l’utilisons aussi pour développer de nouveaux alliages plus résistants et plus durables, accélérant ainsi notre transition vers une sidérurgie plus verte et innovante. »
Le business avant tout !
Un de ces projets les plus inspirants concerne d’ailleurs l’utilisation des différentes formes d’IA pour sécuriser le travail quotidien des chercheurs. « Cela inclut, par exemple, l’accès aux connaissances ou la création d’une architecture centralisée de collecte et d’analyse des données des laboratoires pour alimenter des modèles de machine learning. » Mais pour le CIO, l’introduction de nouvelles technologies doit être pragmatique et garder comme fil rouge la valeur qu’elles délivrent. « Il faut faire simple et rapide pour tester, structurer, industrialiser et sécuriser et ne pas oublier les utilisateurs. Derrière l’IT et la technique, il y a toujours une finalité business, d’où le bon équilibre entre la veille technologique, la rigueur dans la gestion d’un projet et le dialogue constant avec le métier » détaille Jean-Marc Joly.
Parcours de passionnés
Des qualités clés pour diriger des équipes multiculturelles. « Nous restons une industrie de terrain : ce sont les collaborateurs qui produisent l’acier de demain. Il est indispensable de s’investir, d’écouter et d’apprendre. C’est un métier de passionnés où vous rencontrez régulièrement des collaborateurs qui ont fait toute leur carrière dans le Groupe. J’ai passé moi-même 24 ans chez ArcelorMittal et je suis rarement resté plus de trois ans dans la même fonction. J’ai travaillé dans plusieurs divisons et pays, ainsi que dans les différents métiers de l’informatique. En restant curieux et en cherchant constamment à apprendre et à m’adapter aux nouvelles technologies, je ne me suis jamais ennuyé et mon enthousiasme reste intact ! » Un parcours éclectique qui prouve que chez ArcelorMittal, les carrières longues riment aussi avec audace.
Si vous étiez étudiant en 2025, sur quel trend du numérique mettriez-vous le paquet dans votre formation ?
« Si l’industrialisation de l’IA et les nouvelles menaces de cybersécurité sont les enjeux du moment, dans cinq ans, ce seront peut-être les technologies durables ou les ordinateurs quantiques. Il est donc essentiel de développer une vue d’ensemble pour délivrer des solutions et services de valeurs et conserver une analyse critique des tendances. Les soft skills clés pour y parvenir ? La maîtrise des données, la connaissance des architecture cloud et multi cloud, l’évolution des ERP et systèmes intégrés de SCM et MES, la cybersécurité et les compétences de gestion de projet et de leadership. »
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