« Rejoignez-nous à la MACIF, Il y a tellement de projets et d’ambitions, vous vous sentirez utiles ! » assure Didier Fleury, (NEOMA BS 2011), Directeur du Digital et des Systèmes d’Information de la MACIF. Ce manager accompagne depuis deux ans la transformation numérique de la MACIF. Avec lui, pas de langue de bois, mais une parole en vérité et un désir d’attirer les jeunes talents pour l’épauler dans ce défi à haute valeur ajoutée.
La refonte du Système d’information de la MACIF, un challenge digne d’Hercule ?
C’est vrai que le challenge est de taille, à l’image de la Macif qui n’a cessé d’évoluer ces dernières années. Il s’agit d’une transformation en profondeur, avec comme fil conducteur la qualité de la relation avec nos clients et nos sociétaires. Notre crédo : « Nous nous devons d’être agiles avant de faire agile ». Nous poursuivons dans la voie de la collaboration entre toutes les entités. Nous prenons la direction de l’agilité à l’échelle de l’Entreprise, au cœur d’un modèle opérationnel réinventé.
Les profils gagnants qui vous accompagnent dans cette aventure ?
Ce qui prime, c’est l’envie d’intégrer notre projet et nos valeurs mutualistes. Le savoir-être est essentiel. Nous prenons à cœur notre rôle d’employeur responsable, y compris dans nos process de recrutement. La polyvalence est clé. Nous recherchons des products owners, des data-scientists, des business analysts avec une appétence forte pour notre métier (assurance, santé, finance) et les enjeux business.
Quel manager êtes-vous ?
Je m’attache à fixer le cap et à encourager les initiatives. Je soutiens toujours celui qui réalise, au risque de se tromper car le droit à l’erreur est essentiel. J’aime que les gens s’approprient les tenants et les aboutissants de leurs missions. Cela crée une mécanique vertueuse qui diffuse de la confiance. J’interviens donc peu. Mon objectif ? Je souhaite que mes équipes gagnent en autonomie et prennent du plaisir dans l’accomplissement de leur mission.
Le cap des 100 jours pour un DSI qui intègre une entreprise, info ou intox ?
Cela reste vrai. Vous n’avez pas deux fois la chance de faire une première bonne impression ! Pour autant, pas de faux semblants, ni de ‘quick wins’ poudre aux yeux. Établir un bon diagnostic prend du temps. Il faut beaucoup écouter et observer les signaux forts et faibles, puis définir ce fameux cap. Le remède arrive ensuite. On est souvent trop tôt dans l’action et on cherche le comment avant d’avoir compris le quoi.
Vos conseils aux jeunes qui se destinent à ce job ?
C’est un métier qui va devoir se réinventer. Il n’y a pas assez de DSI entrepreneurs, qui ont vraiment développé un business et dispose d’une vision à 360° de l’entreprise. D’où l’importance d’être passé, par exemple, par des postes de chef d’agence ou de vendeur de polices d’assurance. J’insiste aussi sur l’importance de créer du liant. Nous sommes des êtres sociaux, nous avons besoin de contacts. Le digital ne règle pas tout. Pour améliorer la relation client, je crois au phygital, un mix entre le physique et le digital.
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Oui sergent !
« Je me suis engagé très jeune dans l’Armée, et j’ai passé cinq ans dans les commandos. L’Armée est une excellente école de management car elle est basée sur l’exemplarité. On ne suit pas un chef parce qu’il est capitaine ou commandant, mais parce ce qu’il est capable de réaliser ce qu’il vous demande de faire et parce que vous lui confiez, au sens propre, votre vie. Je sais ce que c’est d’aller au bout de soi-même physiquement et mentalement. Cela me sert dans ma vie professionnelle. J’ai une résilience certainement supérieure à la moyenne et j’ai à cœur de guider les équipes grâce à cette époque de ma vie. »
Un parcours en liberté
« J’ai un parcours totalement atypique puisque, par exemple, j’ai d’abord fait des enfants avant de faire des études. Après l’Armée, j’ai été magasinier cariste tout en préparant un BTS Informatique et un autre de gestion des entreprises. À 30 ans, j’ai commencé à exercer dans des fonctions informatiques et je suis devenu, entre autres, consultant en performance des bases de données. Je suis aussi passé par la case création d’entreprise…avant de la revendre en 2001 et d’enchainer sur un Executive MBA (NEOMA). Mon adrénaline ? Le challenge. J’ai besoin de risques et de nouveautés. Quand ça commence à ronronner il faut que je bouge ! »
#SonCredo : « Challengez l’autorité avant d’exécuter un ordre ! »
Contact : dfleury@macif.fr