L’Interview Initiales d’Emmanuel Métais

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Cinq mots pour résumer l’école de commerce française fondée par et pour des entrepreneurs ? C’est le défi relevé par Emmanuel Métais, directeur général de l’EDHEC Business School, dans son Interview Initiales.

 

Expérience étudiante

©Audoin DESFORGES

Parce que l’école n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a 10 ans et ce qu’elle sera dans 10 ans en raison des révolutions technologiques et sociétales, l’expérience étudiante est devenue une de nos priorités, actée en 2017. Depuis, nous faisons de l’école une institution student centric. Une équipe dédiée met en place des projets pour enrichir la vie étudiante selon quatre piliers : parcours académique, vie associative, diversité (sociale, internationale…) et connexion à la vie professionnelle. Afin de nous améliorer continuellement, nous utilisons des indicateurs de satisfaction pour mesurer l’impact de nos actions en partenariat avec les étudiants. Dans notre plan stratégique pour 2025, nous avons d’ailleurs annoncé que 60 millions € seraient alloués à l’expérience étudiante d’ici les cinq prochaines années.

Disruption

L’EDHEC, historiquement fondé dans le nord de la France par des industriels, n’est pas née d’une chambre de commerce comme la plupart des business schools françaises. Aussi, depuis ses débuts, l’EDHEC est une école différente et innovante. Nous avons été les premiers à ouvrir un 2è campus à la fin des années 80 et à proposer des MSc au début des années 2000, alors que tout le monde nous disait fous de nous calquer sur le modèle multicampus international ! Nous avons aussi été pionniers en matière de recherche avec notre centre de référence dans la gestion des risques financiers il y a 20 ans. La disruption fait partie de notre ADN.

Humanités

En parlant d’histoire, nous sommes nés de l’Université Catholique de Lille et nous avons gardé certaines de ses valeurs. En particulier, une attention forte aux humanités et à la responsabilité sociale des décisions business. Le texte fondateur de l’école mentionnait la formation de « dirigeants complets » dès 1906. Cet objectif reste d’actualité. Au programme : des cours de management mais pas que ! Nous apprenons à nos étudiants à mettre le business au service de la société grâce à des enseignements plus tournés vers les sciences humaines et sociales. Ainsi, ces profils hybrides sont capables de manager et de réfléchir aux problématiques du monde.

EDHEC Online

Il y a maintenant deux ans, l’EDHEC a créé une plateforme digitale de formations diplômantes : EDHEC Online. Ces enseignements à distance conservent l’expérience EDHEC, excellence et principe student centric, tout en étant autonomes dans leur fonctionnement. Cette expertise en e-learning nous a été d’autant plus utile en période de confinement. En une semaine, après l’annonce du Président, nous avons réussi à basculer tous nos cours en 100 % en ligne.

Pour l’EDHEC, le distanciel est impec’

 

Climat

Nous pouvons parler de toutes les formes de responsabilités mais si dans 100 ans, on ne peut plus habiter notre planète, ça n’a aucun sens ! Il faut donc prendre en considération, dès aujourd’hui, les enjeux environnementaux. C’est pourquoi, dans notre plan Impact Future Generations, nous nous engageons à devenir une école plus verte. D’ici quelques années, nous créerons, par exemple, un institut de recherche autour de l’impact positif du business et de l’économie sur le climat. Nos étudiants sont très sensibles à ces sujets et nous tenons à être en première ligne à leurs côtés.

 Lettre bonus : Optimisme

Nous sommes dans un moment assez particulier, unique dans l’Histoire de l’humanité. Ce virus est potentiellement effrayant mais j’ai foi en l’être humain. D’autant plus en voyant les nombreuses chaines de solidarité qui se sont créées pour nous protéger les uns les autres. Restons optimistes !

 

3 questions à Bruno de Pampelonne, Président du CA de l’EDHEC

 

Président de Tikehau Investment Management et Responsable de la Région Asie, Bruno de Pampelonne (EDHEC 81) a été President d’EDHEC Alumni de 2009 à 2014 et est aujourd’hui Président du CA de l’EDHEC. Il revient sur son attachement à la business school.

 

Pourquoi cette envie de redonner à l’école ?

Il est naturel de rendre ce qu’on a appris et, quand on peut, de s’impliquer dans l’aide aux générations qui nous suivent. D’autant plus dans une école comme l’EDHEC qui se distingue par ses valeurs humanistes, son histoire toujours présente, et ses étudiants, « down to earth » et très opérationnels. L’EDHEC est une école qui donne envie quand on y est et qu’on a envie de soutenir quand on n’y est plus !

 

Une école en croissance malgré la crise ?

Même si notre objectif n’est pas la croissance des effectifs, beaucoup de choses progressent en effet : la qualité et les contenus de nos programmes toujours plus adaptés aux besoins des entreprises, l’expérience étudiant et de nouveaux partenariats entreprises annoncés prochainement. Si cette crise est inédite, il faut aussi la voir comme une ouverture du champ des opportunités. Il va falloir se réinventer bien sûr, en hybridant de plus en plus nos programmes notamment, mais nous serons là pour aider nos étudiants et diplômés. Preuve en est : les souscriptions lancées pour aider les étudiants en difficultés qui nous ont déjà permis de récolter plusieurs centaines de milliers d’euros.

 

Un message optimiste à la Génération 2020 ?

Si vous rejoignez l’EDHEC cette année, vous faites le bon choix ! Nos valeurs humanistes de respect et de solidarité vous seront très utiles dans les années à venir. Nos formations agiles, nos projets ambitieux et les moyens financiers que nous allons y allouer permettront à l’école de traverser cette période difficile et de continuer à améliorer ses programmes, son expérience étudiant et son ouverture à l’international.

 

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