Communiqué de presse :
Les étudiants du Mastère Spécialisé® Marketing, Design et Création, porté par Audencia et Centrale Nantes, publient un Livre blanc sur la ville en 2050 , un sujet qui leur a été soumis par Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation de VINCI. Les étudiants se sont inspirés de la nature pour imaginer des solutions en matière de gestion des ressources, de changements climatiques et de problématiques sociales.
En 2050, plus des deux tiers de la population mondiale vivra en ville. La planète comptera pas moins de 43 métropoles de 10 millions d’habitants. Confrontés au réchauffement climatique, aux déplacements de population et à la tension sur les ressources, comment vivront les habitants d’ici 30 ans et comment s’y préparer ?
Les 19 étudiants du Mastère Spécialisé® Marketing, Design et Création (MDC) d’Audencia et Centrale Nantes dévoilent dans un livre blanc l’aboutissement de leur travail de six mois sur ce sujet proposé par Leonard, la plateforme de prospective et d’innovation de VINCI. Ce résultat se base sur des interviews d’experts, une analyse quantitative des évolutions que les villes vont subir (écologiques, humaines, etc.), une analyse des imaginaires et une revue des solutions existantes.
La ville des saisons, en réponse à trois enjeux prioritaires
Les étudiants ont développé le concept de la ville des saisons, capable de s’adapter aux cycles de toute nature. Le concept se concentre sur les trois dimensions clés que sont le confort thermique, la création de lien social et l’optimisation de l’espace et des ressources. Les solutions sont déclinées suivant 4 échelles, de l’individuel au collectif : l’habitat, le bâtiment, la rue et enfin le quartier.
Les solutions imaginées illustrent une ville soucieuse de son environnement, de ses habitants, où l’espace public est réinvesti à travers une collaboration plus étroite des acteurs privés et publics. Toutes sont basées sur des observations de phénomènes naturels (biomimétisme) et des analogies en lien avec les mondes végétal et animal.
- La nature au secours du confort thermique des bâtiments. Pour s’adapter à la hausse des températures, les villes rénovent leurs bâtiments et construisent en s’appuyant sur des solutions isolantes inspirées de la nature.
- L’hybridation des espaces, vecteur de lien social. Contre l’isolement des individus et la désertion de certains espaces publics, les étudiants proposent la création d’écosystèmes par quartiers et de structures partagées.
- La rue s’adapte aux impacts climatiques. Face aux températures plus élevées, la rue devient un parcours de fraîcheur et de préservation de la biodiversité en ville, tout en créant de nouveaux lieux d’inclusivité et d’échange, assez poétiques.
- Les quartiers accueillent les migrants climatiques. Pour accueillir cette population, la ville doit impérativement retrouver sa fonction intégratrice et réinventer sa manière de faire société.
Les solutions développées par les étudiants alimenteront les réflexions des équipes de Leonard mobilisées depuis 2018 autour des enjeux de l’adaptation des villes au changement climatique (https://leonard.vinci.com/category/resilience-climatique/).
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