Christine Coisne professeure à l'EDHEC
Christine Coisne professeure à l'EDHEC © David Pauwels

Ma vie de professeure à l’EDHEC Business School

« L‘EDHEC, mon école ; mes étudiants, ma tribu. » Christine Coisne, professeure de management, responsable du Master 1 de la filière Business Management du PGE et directrice du MSc in strategy, consulting and digital transformation, nous dévoile les coulisses de sa vie de professeure engagée, enthousiaste et empathique… et très heureuse !

 

Déjà 27 ans d’histoire entre vous et l’EDHEC !

Je nourris un attachement profond pour l’institution. Je trouve à l’EDHEC une autonomie, un encouragement, un soutien et une valorisation formidables pour engager des initiatives pédagogiques et académiques. L’EDHEC donne toute sa place à l’anticipation, à la créativité, ce sont des  clés pour une carrière longue, enrichissante et gratifiante. Ici, personne ne fait les choses à moitié ! Tous les acteurs sont profondément engagés pour accompagner le devenir de l’EDHEC. L’EDHEC est devenue un leader qui compte dans le paysage, et son ambition nourrit notre engagement et celui des étudiants. Il y règne une énergie, une dynamique intrinsèque.

Votre moment préféré de l’année ?

La rentrée sans hésitation ! C’est un peu comme un arrêt sur image, un moment d’accueil et de perspective. Nous présentons nos projets, ce que nous allons faire avec nos élèves. Chaque année est un nouveau départ, une forme de remise en cause. C’est un moment de partage à part, un peu solennel car se former est quelque chose de sérieux. Nous insistons sur la chance d’être à l’EDHEC, d’avoir accès à la connaissance dans un établissement où les élèves sont traités avec égards et très accompagnés. J’aime la rentrée aussi car c’est le moment où je rencontre mes nouveaux étudiants, ma tribu !

Vous accompagnez 900 étudiants de M1 de la filière Business Management, un rôle qui vous tient à cœur ?

Après leur année de pré-Master sur les fondamentaux, nos élèves ont le choix entre deux filières. Celle du Business Management en vue d’évoluer vers des métiers transversaux, du conseil en stratégie jusqu’à l’innovation sociale en passant par l’entrepreneuriat et le droit. Ou celle de la Financial Economics pour entreprendre des carrières financières, de l’audit à la finance de marché en passant par la finance corporate.

Le M1 est une année de transition, l’année de tous les dangers ! C’est une année charnière et initiatique durant laquelle l’étudiant a le temps de réfléchir, de se poser pour bien fonder son projet. Il a aussi du temps pour s’adonner à des activités complémentaires au parcours académique, pour se passionner. C’est un moment clé où il pose des jalons pour envisager son avenir sous les meilleurs auspices. Il fait ses choix d’électifs, prépare une année de césure en entreprise.

Ma vie d’étudiante à l’EDHEC Business School

Un choix personnel de vous consacrer à cet encadrement ?

C’est l’histoire de mes 9 dernières années professionnelles ! Je trouvais que cette année de M1 était le parent pauvre de notre cursus. Je suis allée voir la direction générale pour proposer de mettre en place un accompagnement structuré et pensé.

Quels constats fondent votre pédagogie de M1 ?

Les étudiants étant à fond dans leurs activités associatives, ils laissaient un peu de côté la dimension académique. Mon ambition a été de réconcilier vie académique et vie associative. J’ai créé la filière Innov’Act avec les cours le matin et l’après-midi libérée pour permettre aux étudiants de trouver un équilibre entre cursus et association. Cette filière est également ouverte à ceux qui travaillent pour financer leurs études ou ceux qui ont un projet personnel comme les sportifs de haut niveau. Cette année formalise le développement de qualités personnelles et la valorisation des apprentissages liés à l’investissement associatif.

Music'all Association de l'EDHEC © Ugo Ponte
Music’all Association de l’EDHEC © Ugo Ponte
Etudiants EDHEC
© EDHEC

Vous avez aussi créé un passeport de compétences ?

Ce passeport est en phase avec l’attente des entreprises d’une meilleure lisibilité sur nos programmes et surtout les compétences qu’ils permettent de fonder. La démarche de traduction précise des compétences et connaissances développées a déjà été réalisée pour le M1 Business Management et le MSc que je dirige en strategy, consulting and digital transformation. Nous l’avons largement communiquée et elle se déploie ailleurs à l’EDHEC. La description de ces acquisitions est une valeur ajoutée pour les recruteurs et pour les étudiants. Cette démarche change la perspective pédagogique, beaucoup plus centrée sur l’étudiant, sa connaissance de lui-même. Elle va de pair avec l’action de la direction de la vie étudiante et la digitalisation qui permettent un accompagnement personnalisé.

Quelle relation avec vos étudiants durant les cours ?

Grâce au e-learning et aux outils digitaux, j’intensifie l’expérience étudiant durant les cours, privilégiant les échanges et interactions, l’émergence du théorique à partir de cas pratiques, la mise en perspective des enseignements, le travail en groupe, les business games, le learning by doing, les pédagogies inductives. Ce sont des pratiques et approches très partagées à l’EDHEC. Ainsi, en M1 les cours magistraux ont quasi disparu.

Vos satisfactions en tant que professeure ?

Je promeus un apprentissage centré sur l’étudiant. Cela est lié à mon tempérament empathique, mon souhait d’accompagner mes élèves dans leur devenir. J’ai en retour un grand plaisir à les voir mûrir, forger leur projet et leur avenir. Je suis aussi très heureuse de constater que les évaluations de M1 dans la filière Business Management figurent parmi les meilleures en termes de résultats ! Faire quelque chose qui a du sens et de l’impact est très gratifiant. Je me sens utile en faisant réussir mes étudiants. Ces résultats me confortent dans ma pratique de ces nouvelles formes pédagogiques et de l’expérience d’apprentissage. Je pense que nous pouvons aller encore plus loin dans l’individualisation des parcours !

« L’EDHEC se veut utile »