« Rejoindre un groupe solide, innovant, en mouvement, pour relever les défis de demain » : telle est l’ambition de l’équipe RH que dirige Emmanuel Copin (Paris X97) depuis mars 2017. Un objectif qui passe aussi par le recrutement de jeunes talents et l’intégration de l’écosystème startups pour cet acteur majeur de la protection sociale complémentaire.
De quelle façon votre signature “Protecteur et développeur de capital humain” se traduit-elle auprès de vos clients et collaborateurs ?
S’occuper de la protection sociale de 6,6 millions de personnes en assurance de personnes et 5,7 en retraite complémentaire est dans notre ADN. Malakoff Médéric (MM) a toujours été innovant car pour exister demain, il faut arriver à se repenser et offrir de nouveaux services aux entreprises. C’est le cas de notre cabine de télémédecine testée par nos collaborateurs et où il est possible de contacter le médecin de manière virtuelle. Ce dernier peut faire une prescription médicale, un certificat de travail par exemple. Mettre la médecine de ville dans l’entreprise, c’est simplifier la vie des collaborateurs tout en leur apportant un service de prévention.
D’autres exemples en interne ?
Nous évoluons dans un univers complexe avec des transformations digitales et des évolutions réglementaires qui impactent la protection sociale. Le secteur assurantiel est en outre de plus en plus concurrentiel. Dans ce contexte, la meilleure manière d’obtenir la confiance des collaborateurs est de sécuriser les parcours professionnels. Ces transformations des métiers impliquent des montées en compétence. Nous voulons garantir à chacun ses capacités à être formé et à acquérir de nouvelles expertises. Nous avons une culture d’intégration qui peut concerner l’évolution de la posture managériale pour permettre à chacun d’être force de propositions, de libérer la parole ou les énergies sans rester enfermé dans un cadre défini. Sachant que chacun peut traverser des fragilités liées à la santé ou à d’autres situations dans sa vie privée ou au travail, des dispositifs existent pour soutenir nos salariés dans ces périodes critiques. Nous avons ainsi intégré Cancer@Work, le 1er club d’entreprises pour apprendre à mieux vivre le cancer au travail.
En quoi Malakoff Médéric se distingue t’il des autres acteurs de la protection sociale ?
Avec notre fond de 150 M€ dédié aux startups, nous sommes disruptifs par rapport aux autres sur cet intérêt d’intégrer l’écosystème des startups dans l’entreprise. L’objectif est d’être en situation de capter les pépites qui travaillent dans nos domaines. Malakoff Médéric consacre une somme significative à des engagements sociaux et sociétaux, en particulier 7,8 M€ au handicap. Quand on dit que l’on veut protéger le capital humain, nous ne sommes pas seulement sur des arguments économiquement intéressants mais sur des éléments qui permettent d’accompagner des fragilités. Notre taux d’emploi de collaborateurs en situation de handicap est de 6 %. C’est un signe qui ne trompe pas !
Quelles raisons peuvent inciter de jeunes diplômés à vous rejoindre ?
Une nouvelle culture d’entreprise a été lancée en 2016. La dynamique interne qui en résulte est positive et se traduit par des résultats à la hausse en 2017. Nos administrateurs nous donnent les moyens travailler, via le fond startups par exemple ou les 100 M€ sur 5 ans pour digitaliser l’entreprise, dont les jeunes n’ont pas forcément conscience. Evoluer dans un univers très connecté à l’activité humaine permet de considérer concrètement les résultats.
Dans quels métiers recrutez-vous le plus ?
Sur le digital/data pour la partie IT. Dans la vente pour de jeunes diplômés combinant fibre commerciale et maîtrise technique de produits parfois complexes en complémentaire santé et prévoyance collective. Enfin, au cœur du réacteur, nous recherchons toujours des souscripteurs et des actuaires en situation d’évaluer le prix et les risques liés à la protection d’une entreprise.
Contact : carrieres.malakoffmederic.com
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