Mane emmène ses collaborateurs dans son sillage

Mane, un des leaders mondiaux de l’industrie des fragrances et des arômes, sent la réussite à plein nez. Créé par Victor Mane en 1871, le secret de son succès a été transmis de génération en génération, et auprès de tous ses collaborateurs. Son secrétaire général, Christian Garin (Icam 80), vous met au parfum.

 

[Le business]

#Passion Selon moi, c’est le mot qui caractérise le mieux Mane car cette société familiale est avant tout dirigée par des passionnés. C’est ce point commun à tous nos collaborateurs qui a propulsé l’entreprise dans le top 5 mondial du secteur des arômes et des parfums.

[Le boss]

Votre poste de secrétaire général, la concrétisation de votre ambition ?

Arriver au poste de secrétaire général chez Mane fut une progression naturelle de mon parcours professionnel et aussi la confirmation de mes capacités d’adaptation en passant d’une multinationale américaine à une société familiale française. Je n’ai jamais eu d’ambitions démesurées si ce n’est de me sentir épanoui professionnellement et humainement. Le titre sur la carte de visite importe peu, seule la qualité du travail et l’épanouissement compte. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même dans tout ce que je faisais, même si la tâche qui m’incombait s’avérait contraignante. Comme la parabole des talents, c’est en fructifiant ses compétences que l’on s’élève. Et je suis satisfait aujourd’hui de ma contribution au business et surtout des personnes avec qui j’ai collaboré.

Quel est donc votre moteur ?

Le principe que j’ai toujours suivi : continuer à apprendre dans n’importe quelle situation. J’ai appliqué cette règle précédemment chez Procter et Gamble et cela continue. Même après 15 ans chez Mane, j’apprends toujours. Cette entreprise challenge en permanence ses équipes et les aide à évoluer en suivant sa forte croissance. Au poste de secrétaire général, je touche à tout et plusieurs de mes missions ont évolué au fil du temps. Je ne m’ennuie jamais.

N’avez-vous jamais craint le trop-plein et la fatigue ?

Le sommeil, c’est la clé bien sûr. Il ne faut pas le négliger, surtout lors des périodes intensives. J’ai la chance de pouvoir gérer facilement les décalages horaires et d’avoir un sommeil réparateur. J’aimerais aussi souligner l’importance des conditions de travail et de son intérêt. La passion compense aussi parfois le manque de sommeil. Entretenir de bonnes relations avec ses collègues est primordial car nos interactions jouent sur notre moral et notre performance Avec une pointe d’humour, c’est encore mieux !

[L’audacieux]

La clé pour s’épanouir professionnellement que vous aimeriez confier à un jeune diplômé ?

Pour faire la différence et être efficace dans son job, priorisez vos tâches et agissez en conséquence. C’est la meilleure manière de se réaliser d’après mon expérience. Il faut assurer les basiques de son poste pendant 80 % du temps et pendant les 20 % restants préparer des changements stratégiques. Sachez faire aujourd’hui ce qui fera la différence demain.

Heureux les jeunes diplômés chez Mane ?

Nous n’avons pas un volet de recrutement qui nous amène à de multiple recrutement de jeunes diplômés. Néanmoins, nous les mettons rapidement en situation de responsabilité et avons le souci de les aider à se construire un projet de carrière cohérent et optimisé. C’est un engagement qui nous tient à cœur.

Sympas vos années à l’Icam ?

Très sympas ! Il y a une forte cohésion entre les élèves de cette école d’ingénieurs. Tous font preuve d’une grande humanité, d’une ouverture d’esprit et ils ont le goût de l’autre. C’est une excellente formation, aussi bien sur le plan professionnel que personnel.

 

Une vie réussie, votre définition ? C’est celle que l’on ne voudrait pas vivre différemment et mieux encore, c’est celle où vous êtes surpris de ce que vous avez accompli dans votre vie personnelle et professionnelle.

Votre moment off favori ? La musique me nourrit et me relaxe beaucoup, surtout pendant mes longs voyages. C’est ma thérapie personnelle. A chacun la sienne.