Plongez dans l’univers innovant de Michelin, où l’art de la mobilité durable rencontre le potentiel fantastique de l’hydrogène. Sur la route de l’éco-responsabilité, Michelin redéfinit le paysage automobile avec des pneus aussi performants qu’ingénieux. Yves Faurisson (Arts et Métiers Aix 96), Directeur des activités hydrogène, explique comment l’entreprise a pris le virage de l’hydrogène et revient sur ses années à Arts et Métiers.
Concrètement, quels usages l’hydrogène peut-il avoir dans votre industrie ?
Il y a deux usages clés : le premier est la décarbonation de notre industrie. La production du pneu a un impact et l’hydrogène vert peut nous aider à réduire cet impact en remplaçant des énergies fossiles que nous utilisons actuellement. Le deuxième usage est l’hydrogène vert comme solution pour les mobilités. Chez Michelin, nous sommes convaincus que cette technologie est complémentaire des batteries et qu’elle permettra de décarboner les mobilités les plus intensives comme les camions, les utilitaires ou encore les taxis.
L’hydrogène : un véritable levier de croissance pour Michelin ?
Michelin ambitionne de réaliser 20 à 30 % de son chiffre d’affaires en lien avec des activités en dehors du pneu d’ici 2030. L’hydrogène fait pleinement partie de cette stratégie et c’est pour cela que le groupe a créé, avec Faurecia, dès 2019, la Joint venture Symbio spécialisée dans les systèmes hydrogène pour la mobilité. L’entreprise est passée de 100 collaborateurs en 2019 à 700 aujourd’hui, et envisage un chiffre d’affaires de près de 1.5 milliard d’euros en 2030. Ce projet, rejoint aujourd’hui par Stellantis, illustre bien l’ambition qu’est la nôtre autour de cette technologie.
Michelin et vous, c’est une histoire qui dure depuis une vingtaine d’années. Racontez-nous !
Je n’avais pas pensé faire toute ma carrière chez Michelin, je n’ai pas pris l’option pneu aux Arts et Métiers ! Mais l’entreprise a une incroyable diversité de marchés allant du génie civil aux deux-roues en passant par les automobiles, les camions et les avions, auxquels s’ajoutent maintenant les marchés en dehors du pneu. On y trouve également une grande diversité de métiers, que ce soit en recherche et développement, production, marketing ou communication. Sans oublier que l’entreprise est implantée dans 175 pays, offrant ainsi de multiples options de carrière. Enfin, c’est une entreprise qui propose un véritable accompagnement à ses collaborateurs, auxquels elle donne la possibilité de se développer. C’est cet ensemble qui fait, que 23 ans après, je suis toujours là.
Une phrase qui prouve que l’industrie automobile n’est pas une industrie dépassée !
Nous aurons toujours l’envie et le besoin de nous déplacer. La décarbonation de la mobilité n’est pas là pour la limiter, mais pour qu’elle devienne durable. Et étant donné ce que l’automobile représente dans la vie des gens, en étant liée à la liberté individuelle, au voyage, à la découverte, travailler dans cette industrie en 2023, c’est travailler au futur de la mobilité et je trouve cela enthousiasmant !
Ingénieur dans l’AM
J’ai juste envie de dire Zamer’s – Merci – aux Arts et Métiers. Ils m’ont donné les moyens d’être l’homme que je suis aujourd’hui. Ils m’ont appris le métier d’ingénieur, mais également cette capacité à travailler en équipe et cette double compétence est essentielle dans la vie professionnelle.
Ma biaude
Ma biaude n’était pas très propre car je l’ai beaucoup utilisée au cours de mes années d’études ! Je l’avais décorée avec beaucoup d’éléments représentant ma passion pour l’automobile. D’ailleurs, mon surnom était Daimler en hommage à l’un des inventeurs de l’automobile. Mon conseil aux jeunes Gadzarts : soyez créatifs, que ce soit avec votre biaude ou pour imaginer votre futur professionnel.
#Joboard
Nous recherchons dans tous les domaines ! En recherche, en innovation, en décarbonation, en revalorisation des matériaux… Le regard des jeunes Gadzarts nous sera très précieux sur toutes ces problématiques. C’est pour cela que nous comptons recruter près de 400 personnes en CDI sur notre pôle R&D et industrie en 2024 et plus de 80 personnes sur les postes digitaux. Près de 40 % de ces recrutements seront à destination des jeunes diplômés.
Chiffres-clés : 1 kg d’hydrogène représente autant d’énergie que 3 kg de pétrole / 2×40 gigawatts d’électrolyse pour produire l’hydrogène, c’est l’objectif 2030 de l’Europe / 5 minutes, c’est le temps de faire un plein d’hydrogène d’une camionnette
Contact : helene.coclin@michelin.com (Responsable Recrutement et Marque Employeur France) https://recrutement.michelin.fr/
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