A la tête d’une école à l’esprit familial chevillé au corps, Lamia Rouai partage « son EBS ». Sa fierté de directrice, son cours chouchou et même ses petits plaisirs inavouables sur le campus : Lamia Rouai nous raconte son coup de foudre pour la business school.
Mon histoire avec l’EBS
Un véritable alignement des planètes ! Cela faisait 15 ans que j’étais à l’ECE, d’abord comme professeur, puis comme directrice des études et DG. J’avais recruté 80 % des gens qui travaillaient avec moi, c’était un peu mon bébé… mais je voulais du mouvement. J’avais déjà beaucoup travaillé avec Delphine Manceau (alors directrice de l’EBS) sur des projets communs et lorsqu’elle a annoncé son départ, Catherine Lespine (présidente du Groupe INSEEC U.) m’a proposé de me lancer dans l’aventure de la business school. Un long weekend de réflexion à Marrakech plus tard, j’ai dit oui !
Diriger une business school… j’adore !
Si le positionnement des écoles d’ingénieurs, souvent spécialisées, est très clair, il est plus difficile d’avoir une offre différenciante chez les business schools. Si bien que lors d’une récente JPO, une maman m’a même dit que son critère décisif était devenu la localisation de l’école ! Il faut donc sans cesse se challenger pour prouver sa différence sur un terrain de jeu de plus en plus international. C’est excitant bien sûr, mais ça nécessite aussi de s’adapter, à l’exigence des accréditations par exemple.
Notre différence
En un mot : EDIC ! Pour Entrepreneuriat, Digital, Innovation et Créativité, notre baseline assumée à 100 %. Nous revendiquons aussi notre taille humaine. L’EBS est une family school où chacun est acteur de sa formation. Je ne rêve pas d’une grosse école, je ne veux pas qu’on y perde notre âme. Notre ambition aujourd’hui ? Former des Education Business Super Heroes, plus que jamais conscients des enjeux sociétaux et environnementaux.
Le plus gros dossier sur mon bureau en 2020
Notre déménagement. Toujours dans le 15e arrondissement de Paris mais côté Convention cette fois. Une proximité qui n’empêche pas certains de nos étudiants d’être chamboulés de s’éloigner de la Tour Eiffel. Aujourd’hui, l’EBS est un peu noyée par les deux grosses machines du campus que sont l’ESCE et Sup de Pub. Pour conserver notre familiy size, nous allons investir un lycée 1930 aux côtés de Sup de Créa. Un bel écho à notre positionnement EDIC qui nous permettra, entre autres, de proposer des cours d’histoire de l’art et un cinéclub après rénovation de la salle de cinéma existante. Plus de 5 000 m² autour d’une cour superbe avec des marronniers magnifiques : l’écrin parfait pour une pépite du groupe INSEEC U.
Une étudiante qui me bluffe
Victoire Roudaut (promo 2017), fondatrice et designer de La Maison Initial. Un magnifique atelier de maroquinerie qu’elle a monté de toutes pièces. Je ne m’attendais pas à ce que ça décolle si vite, quelle fierté pour l’EBS !
Mon lieu préféré
J’aime beaucoup mon bureau et ses grandes baies vitrées incurvées qui me donnent l’impression d’être dans un phare. Sur notre nouveau campus, mon bureau ne sera sans doute pas aussi ensoleillé mais sa porte sera toujours ouverte. Les étudiants viennent souvent me voir et j’adore ça. Même si parfois, ça m’oblige à leur dire de se changer si leur jean troué me donne l’impression qu’ils ont été attaqués par un tigre sur le chemin de l’école ! L’endroit qui va me manquer le plus après le déménagement ? Le Comptoir Principal ! Une brasserie à deux pas du Campus Eiffel. Je les adore, je suis accueillie comme chez moi et je reviendrai souvent déjeuner chez Alex !
Mon objet fétiche
Un grand bol doré que m’a donné une collègue lors de son départ. Il était dans son bureau, toujours garni de caramels et de chocolats. Elle m’a dit de le garder car ça pourrait m’être utile pour réconforter les gens qui viendraient pleurer dans mon bureau. Et bien finalement il est toujours vide… car personne ne pleure…