Aujourd’hui, Patrice Lambert-de Diesbach (Université Paris Nanterre 82, Sciences Po 84, CNAM 92) est Head of Investor Relations & Financial Communication d’Orange. Mais hier, c’est sur les bancs de la faculté qu’il s’est forgé de solides compétences pour la suite de sa carrière. Témoignage.
C’est après une riche carrière dans différentes grandes sociétés de bourse que Patrice Lambert-de Diesbach a intégré le géant des télécommunications. « Je suis chez Orange depuis plus dix ans car j’ai choisi à l’époque de rejoindre Stéphane Richard que j’avais connu chez Véolia que je suivais en tant qu’analyste financier. En 12 ans, ce manager visionnaire a transformé l’entreprise de manière phénoménale en termes de mentalité et d’engagement collectif. » Aujourd’hui, le top manager s’épanouit toujours sous la direction de Christel Heydemann. « Je suis très excité de cette page qui s’écrit avec notre nouvelle CEO. Elle apporte un autre regard qui nourrit notre nouvelle vision stratégique que l’on présentera aux marchés financiers au printemps prochain, un nouveau moment clé dans l’histoire d’Orange ! »
Pourquoi aviez-vous choisi l’Université Paris Nanterre pour vos études d’économie ?
Après avoir interrompu mes études pendant deux ans, j’ai repris un cycle universitaire. Nanterre m’a semblé être le parfait compromis entre l’accessibilité de la formation et la possibilité d’avoir des professeurs talentueux comme Charles-Albert Michalet, André Babeau ou encore Dominique Strauss-Kahn qui avaient une grande renommée dans le domaine de l’économie.
Un souvenir mémorable concernant vos études ?
Nous avions organisé avec une bande de copains un grand spectacle gratuit dans les amphis de psycho à Nanterre. Les gens payaient ce qu’ils voulaient pour assister à une représentation de La mort du cygne en version totalement déjantée, dans la même veine de ce que je faisais au Club Med en tant que G.O et le spectacle a remporté un succès mémorable. Un autre souvenir très fort remonte au jour de mon inscription à l’université Paris Nanterre en 1979. Ce jour-là, je m’étais baladé dans les locaux et j’ai découvert d’anciennes affiches de mai 68 qui n’avaient pas toutes été recouvertes. Je me rappellerai toujours du plaisir que j’avais à me balader et à observer cette fac chargée d’Histoire.
Une valeur apprise sur les bancs de l’université qui vous sert toujours dans votre poste de directeur ?
Le côté opiniâtre dans le travail. Quand on est à l’université, on est obligé de bosser plus pour prouver que l’on est aussi bons qu’en grande école. C’est injuste, mais c’est ainsi. Cette expérience apprend l’humilité. Mais chez Orange, nous ne raisonnons pas de cette manière et nous sommes particulièrement ouverts aux stages et alternances pour des étudiants venant aussi d’universités ou d’écoles en dehors du top 3.
« Orange a incroyablement changé sur les dix dernières années et cela va continuer car nous vivons une véritable transformation. C’est une entreprise agile, bienveillante, formatrice et à la pointe de son secteur. Ce n’est plus du tout une société en retard dans le secteur et nous devons continuer d’attirer les talents d’où qu’ils viennent ! »
Comment rejoindre la communication financière chez Orange ?
On ne peut pas démarrer sa carrière dans la communication financière. Il faut à la fois connaître le métier en lui-même et l’entreprise. Nous recrutons systématiquement des personnes qui ont quelques années d’ancienneté chez Orange et qui amènent une expertise pointue sur un aspect de l’entreprise. Pour être un bon communiquant financier, il faut être un bon analyste financier. Pour cela, il est nécessaire de passer par un autre département à composante financière comme la trésorerie, le contrôle de gestion, la comptabilité… ou bien encore de démarrer dans un cabinet d’audit.
Contact : p.lambert@orange.com
Chiffres-clés :
26 pays
140 000 collaborateurs
271 millions de clients
8è marque mondiale des télécoms