UNE ÉTUDE RÉCENTE DE LA CCI PARIS ILE-DE-FRANCE MET EN ÉVIDENCE UN « CHANGEMENT MAJEUR DE COMPORTEMENT CHEZ LES JEUNES GÉNÉRATIONS » QUI CONDUIT À UNE SENSIBLE AUGMENTATION DE L’EXPATRIATION. MAIS UNE EXPATRIATION SE PRÉPARE. S’IL Y A EN EFFET DE PLUS EN PLUS DE CANDIDATS AU DÉPART, LES OPPORTUNITÉS À L’INTERNATIONAL NE SONT PAS SI NOMBREUSES ET LES JEUNES DIPLÔMÉS LES IDÉALISENT PARFOIS.
S’EXPATRIER : POURQUOI ?
Avant de vous lancer tout azimut dans un projet d’expatriation, vous devez tout d’abord vous interroger sur la sincérité de vos motivations : pourquoi voulez-vous travailler à l’étranger ? Est-ce simplement pour rejoindre votre copain/copine) ? Pour voyager ? Dans ce cas, pourquoi ne pas le faire pendant vos vacances ? Est-ce pour optimiser vos chances de trouver du travail ? La France est encore très axée sur le diplôme tandis que des pays proches comme l’Allemagne ou l’Angleterre ont un tout autre mode de recrutement qui peut effectivement offrir certaines opportunités. Acquérir une expertise sectorielle pointue ? Londres ou Hong Kong sont par exemple intéressants pour exercer dans la finance, l’Allemagne pour l’automobile, les US ou l’Inde pour les nouvelles technologies… Si votre motivation est surtout financière, ayez en tête que le statut d’expatrié est extrêmement rare à présent. Vous aurez le plus souvent un contrat « local » et il faut généralement investir dans une bonne assurance santé et cotiser pour la retraite. Dans tous les cas, mieux vaut être franc sur vos motivations lors d’un entretien.
COMBIEN DE TEMPS ?
Interrogez-vous sur la durée que vous souhaitez passer à l’international : quelques mois ? Un stage peut suffire. Un an ? le VIE (volontariat international en entreprise) est idéal et constitue un très bon tremplin vers un poste stable. Mais les places sont limitées. 3 ans permettent de valider une expérience significative. Mais sachez que plus la période d’expatriation est longue, plus le retour risque d’être difficile.
SOIGNER VOTRE CV
Après avoir muri votre projet, reste à avoir le maximum de cartes en mains pour séduire les employeurs. Il vous faudra ainsi justifier :
1 – Avant tout d’un excellent niveau en anglais. Pour l’entreprise, il ne s’agit pas d’une langue « étrangère » mais de la langue des affaires ! Mieux vaut la pratiquer le plus possible. À Novancia par exemple, les étudiants peuvent suivre l’intégralité du parcours grande école en anglais, et c’est ce que nous recommandons aux étudiants qui envisagent une carrière à l’international. Pour se différencier, une seconde langue est par ailleurs fortement appréciée en fonction du pays de destination.
2 – De vraies expériences d’expatriation : non pas les voyages touristiques mais de vraies immersions (séjours à l’étranger dans le cadre d’un double diplôme, accord d’échange universitaire, stage de 4 à 6 mois voire plus). Novancia compte par exemple 90 universités partenaires dans le monde et propose un MSc in International Business Development and Consulting en partenariat avec 6 établissements étrangers.
Votre personnalité jouera également beaucoup auprès des entreprises. Il faut ainsi faire preuve d’ouverture d’esprit, c’est-à-dire ce mélange de curiosité, de respect et de capacité d’intégration qui permet de s’adapter à une autre culture et un autre mode de travail. Dans la plupart des postes à l’étranger, le salarié est moins encadré qu’en France. Des situations insolites peuvent survenir : n’hésitez pas à mettre en avant votre autonomie et votre esprit d’initiative !
PAR VÉRONIQUE DULCHAIN, RESPONSABLE DE LA MAJEURE INTERNATIONAL BUSINESS DEVELOPMENT DU MASTER DE NOVANCIA