Chez le premier opérateur de paris en Europe, le digital a permis de développer l’offre, mais aussi l’interaction avec les clients via le site pmu.fr et dans les 13 000 points de vente physiques. Le GIE recrute des jeunes talents dans tous les métiers de l’IT pour travailler au plus près des métiers et faire que le numérique imprègne toute l’entreprise. Explications de Paul Cohen Scali (ENSTA ParisTech 89), Directeur des Opérations et Systèmes d’Information du PMU.
En quoi la DOSI est clef au PMU ?
Nous sommes une entreprise numérique. Nous proposons à nos clients un produit dématérialisé : le pari sur les courses hippiques ou les événements sportifs comme le football, mais également le poker. On peut donc jouer à partir de son smartphone, de son téléphone en vocal, d’une borne interactive ou auprès d’un de nos partenaires. Cela représente des enjeux financiers allant de 20 à 40 M€ par jour. La disponibilité, la performance et la continuité du SI, dont dépend 100 % du revenu, doivent être assurées en 24/7, tous les jours de l’année ! Pour information, 60 % des enjeux d’une course sont pris dans les 5 minutes précédant le départ, c’est très exigeant pour le SI. Il est donc indispensable que tous les canaux de prise de pari soient optimisés afin qu’aucun grain de sable ou qu’une file d’attente trop longue n’empêche le parieur de valider son pari juste avant l’événement sportif (que ce soit une course ou un match de football). De plus, le jeu est avant tout une question de données. L’activité du PMU fait donc appel de façon massive aux technologies, comme par exemple le Big Data, puisque nous disposons de notre Data lake pour nous permettre de mieux analyser notre activité et de continuellement l’améliorer.
Quels sont les atouts PMU susceptibles d’attirer les talents ?
La taille humaine de l’entreprise, comparable à une grosse PME, facilite la création du lien et la prise d’autonomie, avec un organigramme assez resserré et une réelle proximité entre les 1 400 collaborateurs basés au siège ou en province… Les principaux atouts remontés par les 50 nouveaux collaborateurs recrutés à la DOSI en 2017 sont : la bonne ambiance de travail, l’autonomie, les responsabilités données aux collaborateurs, la compétence des équipes. Nous avons également des projets qui sont vraiment passionnants, avec une utilisation des technologies les plus récentes que ce soit pour la digitalisation de nos points de vente (avec l’usage de sans contact, l’exploitation de nos données avec les technologies de traitement temps réel des données) ou pour nos développements natifs dans le cloud.
Quels sont les profils recherchés par votre DOSI ?
En 2018, nous devrions recruter une quinzaine de personnes dans tous les métiers : développement, tests, réseaux, projets. Lorsque nous recrutons des informaticiens, nous voulons des personnes capables d’écouter les métiers et d’échanger avec eux. C’est la clé pour faire croitre le business ! C’est pourquoi nous fonctionnons sur tout projet en binôme, avec une direction bicéphale IT et métier. Par exemple notre DataLab, qui joue un rôle clé dans la transformation digitale du PMU, est composé de collaborateurs qui ont des compétences marketing, des data engineer, des data scientists… et tous travaillent ensemble au même endroit.
Quelle est votre stratégie future de digitalisation?
Partir à la conquête de nouvelles cibles, les jeunes ou encore les néophytes, est devenu un enjeu stratégique incontournable. Il nous faut proposer à nos clients, mais également à nos partenaires et aux collaborateurs, une expérience client qui soit digne de ce qui se fait de mieux dans le monde digital aujourd’hui. Cet enjeu s’accompagne en interne d’une évolution de notre culture organisationnelle pour transformer l’entreprise en une organisation agile, tournée vers le client, et également vers l’innovation en interne et en externe. C’est le cas avec notre participation à Viva Technology, un grand rassemblement d’entreprises et de startup autour de la technologie et de l’innovation. Nous en tirons des idées nouvelles et des projets, notamment avec quelques-unes des startups présentes.
Le PMU, c’est en 2016 :
► 9, 738 Mds€ d’enjeux sur les 3 activités paris hippiques, paris sportifs et poker
► 7, 294 Mds€ de gains reversés au parieurs et 856 M€ reversés à l’État, 796M€ de résultat net intégralement reversé à la filière hippique française
► + de 6 Mds€ de transactions annuelles
► + 29% de croissance sur les enjeux internationaux
Recrutement : pmu-recrute.talent-soft.com