Le groupe Ponticelli Frères, spécialisé dans les activités de construction et les opérations de maintenance dans l’industrie, cultive un esprit familial et indépendant qui favorise l’épanouissement de ses collaborateurs. Témoignage de Marie-Pierre Gillard (UNSA 96, IAE 06), DRH, et Olivier Laurendeau (Arts & Métiers ParisTech 97), Directeur du pôle international chez Ponticelli.
Ponticelli Frères, c’est d’abord une belle histoire familiale ?
Olivier Laurendeau. En effet. La famille est propriétaire de 80 % des actions (les 20 % restants sont détenus par le personnel d’encadrement du groupe) et compte plusieurs représentants actifs au sein du Groupe. Il en résulte une vision long terme qui consiste à pérenniser son activité, bien au-delà des cycles et des intérêts économiques à cycles courts que peuvent avoir des fonds de pension ou entreprises cotées. La devise initiale des frères fondateurs « union, travail, sagesse » se traduit aujourd’hui par une culture d’entreprise très forte basée sur un vrai attachement aux collaborateurs et une proximité de l’encadrement propre à certaines ETI.
Une histoire qui fête ses 100 ans cette année ?
O.L : Quand on voit tous les écueils que l’entreprise a réussi à franchir pour grandir à l’échelle d’un siècle, c’est un socle qui donne énormément de confiance dans la capacité de l’entreprise à surpasser tous les obstacles auxquels elle est confrontée… surtout en ces temps de pandémie !
Comment se traduit l’innovation dans vos métiers ?
O.L : Des expérimentations sont faites à petite échelle, puis déployées dans le groupe lorsque les résultats sont positifs. Plusieurs millions sont investis chaque année sur des sujets essentiellement digitaux comme des jumeaux numérique d’installation, des solutions de monitoring sans présence humaine, le déploiement de solutions IoT et l’utilisation de l’IA pour exploiter toutes les données dont on dispose.
Vos valeurs clés pour allier performance, pérennité et indépendance ?
O.L : Notre réputation tient au professionnalisme de nos collaborateurs pour concevoir, construire ou maintenir des installations. C’est le fruit de leur fiabilité, de leur passion du métier et enfin, du collectif, sachant que le succès n’est jamais individuel.
Comment attirer les jeunes dip’s dans vos filets ?
Marie-Pierre Gillard : Nous entretenons des relations privilégiées avec les écoles d’ingénieurs par le biais de cours ou de présentations de l’entreprise pour faire découvrir la diversité de nos métiers. De nombreux parcours sont accessibles pour les jeunes via l’alternance et les stages avant l’obtention du diplôme, puis par le biais des VIE ou des postes ouverts aux débutants. Nos juniors ont vite des responsabilités à prendre, en France comme à l’étranger. L’opportunité pour eux de participer à des aventures humaines fortes et variées, depuis les fermes solaires sud-américaines au projet expérimental ITER* sur lequel nous intervenons.
De quels talents avez-vous besoin ?
M-P.G : Tous les profils sont les bienvenus ! Nous sommes dans une phase de croissance très forte avec énormément de challenges à relever et une forte demande pour les activités d’encadrement opérationnel. On peut citer les métiers de chef de projet, de conducteur de travaux, de responsable de contrat, mais aussi ceux du bureau d’études, de l’ingénierie de la maintenance et contrôle de gestion attaché aux projets.
La mobilité est-elle un réel accélérateur de carrière dans le Groupe ?
O.L : Assurement. Se confronter à l’international, puis réussir à s’adapter à des environnements et des cultures différentes, est une source d’enrichissement évidente pour toute sa carrière. Avec le mouvement de diversification opéré par le groupe, notre palette de métiers, d’expertises et de clients est très large. Cette mobilité, encouragée d’une entité à l’autre, assure une cohésion et un transfert des bonnes pratiques. Au final, l’entreprise est plus efficace et ses collaborateurs y trouvent une vraie source de satisfaction.
(*) International Thermonuclear Experimental Reactor.
ENCADRE
Le petit + Ponticelli qui fait la différence ?
Incontestablement notre culture d’entreprise et cette ambiance de travail qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Cet épanouissement professionnel se traduit par l’ancienneté moyenne qui est de 11 ans, donc au-delà de la moyenne nationale.
Contact RH
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