Portrait : Océane Tomietto, nouvelle présidente de la CNJE

Océane Tomietto présidente CNJE

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Océane Tomietto a la bougeotte… ou plutôt est curieuse de tout ! La jeune femme en master Négociation International et Business Développement à l’IÉSEG a été élue en septembre présidente de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE). Une nomination logique au vu du parcours associatif de la jeune femme. Rencontre.

 Océane Tomietto n’a pas attendu de devenir présidente de la CNJE pour faire de l’engagement un fil rouge de sa vie d’étudiante. Originaire de Toulouse, elle arrive en 2019 à Lille après son bac S pour débuter ses études supérieures à l’IÉSEG et découvre la riche vie associative proposée par l’école de commerce. Une aubaine pour cette touche-à-tout. « Je suis assez active, j’ai toujours aimé faire beaucoup de choses, notamment de la musique » raconte-t-elle. A l’IÉSEG, j’ai découvert la vie associative au Bureau des Arts, dont j’ai été la Secrétaire Générale, et où j’ai pu me former à la gestion de projet en coordonnant la production de plusieurs albums de musique. J’ai réalisé que construire un projet mêlant diverses parties prenantes, arriver à le pousser le plus loin possible, gérer l’après-projet, était extrêmement épanouissant. »

De la Junior-Entreprise à la CNJE

Alors qu’elle est en échange académique à la Rikkyo University au Japon dans le cadre de sa troisième année, elle passe des entretiens de recrutement à distance pour intégrer IÉSEG Conseil Lille, la Junior-Entreprise lilloise de l’IÉSEG. « Je voulais me tourner vers une expérience professionnalisante, explique Océane. J’étais intéressée par l’activité commerciale de la structure et ce pont entre l’entreprise cliente et l’étudiant missionné sur une étude. Dans le master négociation que je termine actuellement, nous faisons un gros travail sur les soft skills (comme la pratique orale) que je voulais compléter par une expérience plus hard skills. » Alors qu’elle ne s’imaginait pas à un poste de direction. Océane est recrutée comme vice-présidente de la Junior-Entreprise puis membre du Comité d’Orientation stratégique constitué d’anciens membres de la JE qui conseillent le mandat suivant. « Je ne pensais pas pouvoir accéder à ce poste sans aucune expérience préalable. Finalement, j’ai adoré le concept et je suis devenue auditrice-conseil, ce qui m’a permis de rencontrer et de conseiller des Junior-Entreprises partout en France. »

« Encourager les étudiants à oser »

C’est dans ce cadre qu’elle est invitée à participer, fin juin 2024, à un week-end de recrutement des auditeurs-conseil, en tant qu’évaluatrice. Après quelques mois d’entrepreneuriat en Equateur, elle redécouvre à cette occasion les membres de la CNJE, et c’est une amie, ancienne trésorière de IÉSEG CONSEIL Lille qui va la pousser à s’engager dans un nouveau rôle. « En me parlant du poste de présidente de la CNJE, elle a semé une petite graine dans mon esprit. Il a fallu lever quelques barrières et accepter de passer une année à plein temps sur le projet, à Paris, à diriger une équipe que je ne connaissais pas. » Finalement, Océane se lance et est cooptée fin juillet 2024, puis élue par l’ensemble du mouvement des Junior-Entreprises mi-septembre.

« Ce nouveau rôle m’en apprend sur moi-même chaque jour. Je suis à l’aise dans un milieu professionnel, mais je me suis rendue compte qu’il était parfois plus simple de prendre la parole face à des entreprises que porter un message face à des étudiants de mon âge. » Depuis deux mois maintenant, les journées de la présidente de la CNJE sont bien remplies : rôle de représentation du mouvement auprès d’acteurs privés et publics, gestion partenariale, gestion des salariés ou encore pilotage…. A titre plus personnel, Océane souhaite encourager les étudiants, hommes comme femmes à oser. C’est d’ailleurs le thème qu’elle a choisi pour le congrès national de la CNJE qui se tient fin novembre : Oser pour entreprendre. « C’est le message que j’ai envie de faire passer durant mon mandat : dans tout mon parcours, les seules barrières que j’ai connues sont celles que je me mettais moi-même. Et souvent, il suffit qu’une personne extérieure nous aide à prendre du recul pour le réaliser et se lancer ! »

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