GRDF interview Véronique Bel

Pour GRDF, le gaz est au vert ! – L’interview de Véronique Bel

Accompagner la transformation d’un gaz fossile vers un gaz renouvelable produit localement : telle est la raison d’être de GRDF. Véronique Bel (Ecole des Mines de Nancy 95), Directrice Clients Territoires Centre Ouest vous explique comment cette entreprise au cœur de l’actualité énergétique relève le défi.

GRDF interview Véronique Bel

Avec l’essor du gaz vert, produit localement à partir de déchets issus de l’industrie agro-alimentaire, des déchets alimentaires et agricoles ou des boues de stations d’épuration, GRDF est convaincu que le réseau gaz est un maillon essentiel à la transition écologique et que le déploiement de ce gaz renouvelable est un défi technologique et environnemental bien sûr, mais aussi territorial. « Nous exploitons maintenons et développons un réseau qui appartient aux collectivités locales. Nous devons donc les accompagner pour renforcer et adapter le réseau de distribution de gaz pour faire face à l’augmentation de la production locale de gaz renouvelable qui accueillera à termes près de 800 sites de méthanisation en injection » indique Véronique Bel.

Des projets challenging au compteur

L’entreprise développe également des projets sur le gaz pyrogazéifié et l’hydrogène. « 96 % de nos canalisations sont déjà compatibles avec l’hydrogène. Mais nous travaillons sur les spécificités et la sécurisation de l’acheminement et de l’exploitation de ce gaz aux molécules spécifiques. » Autre défi de taille cette année : la donnée. Un défi porté par le déploiement de son compteur communicant qui équipera, à termes, 11 millions de clients en France. Des projets qui ont de quoi faire briller les yeux des jeunes ingénieur.e.s féru.e.s de technologie et de sens « qui participent ainsi concrètement à la construction du monde de demain. »

L’intérêt général comme driver

Une quête de sens qui marque aussi le parcours professionnel de Véronique Bel. « Mon driver a toujours été de trouver un métier en lien avec un bien essentiel et dans un secteur qui touche tout le monde. J’ai débuté chez PSA sur le recyclage des matériaux de voiture. J’ai ensuite rejoint GRDF – qui s’appelait alors Gaz de France – déjà engagé pour la sobriété énergétique » se rappelle-t-elle. Un parcours marqué par des univers encore très masculins, un constat que Véronique Bel n’a jamais vu comme un obstacle. « J’ai longtemps fait des réunions où j’étais la seule femme au début de ma carrière mais ce n’était ni un problème, ni même un sujet. En revanche, je me suis récemment retrouvée dans la même situation et là, tout le monde a trouvé que quelque chose n’allait pas. Ce qui était mon univers il y a 27 ans est devenu une bizarrerie. »

Jeunes ingénieures : ne vous coupez pas du gaz !

Signe que les choses changent, surtout chez GRDF qui s’engage à promouvoir la carrière de ses collaboratrices de talent. « Plusieurs dispositifs de réseaux d’ambassadrices ont en effet été mis en place, notamment par les techniciennes gaz, pour témoigner auprès des jeunes. Tous métiers confondus, plus de 2 000 collégiennes et lycéennes ont ainsi été sensibilisées en 2022. Nous avons aussi 59 marraines impliquées dans l’association Elles Bougent et nous testons des dispositifs de marrainage interne pour nos jeunes collaboratrices. Dans ma région nous avons lancé des séances de sensibilisation sur le sexisme auxquelles ont participé autant de femmes que d’hommes ! » Aujourd’hui, GRDF compte 40 % de femmes au ComEx, 25 % de cadres dirigeantes, 28.4 % de femmes et a obtenu la note de 94/100 à l’index Egalité professionnelles, soit une hausse cumulée de six points en deux ans.

L’intelligence collective avant tout

Des chiffres qui permettront aussi à GRDF d’améliorer sa performance. Car Véronique Bel en est convaincue : beaucoup de belles choses naissent de l’intelligence collective. Elle en veut pour preuve une expérience vécue au tout début de sa formation aux Mines de Nancy. « Nous devions travailler en binôme lors d’un contrôle qui portait sur une matière où je ne brillais pas. Le seul camarade de prépa que je connaissais était dans le même cas. Plutôt que de nous répartir les exercices en fonction du niveau de chacun comme l’ont fait les autres binômes, nous avons travaillé à deux et avons résolu ensemble les exercices. Résultat : nous avons eu la 2e meilleure note de la promo ! » se souvient-elle.

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