Une chose est sûre : les jeunes diplômés de l’Ecole polytechnique et de Mines Paris ont toutes les clés pour ouvrir les portes du marché du travail et trouver un premier emploi avec sérénité. Les entreprises les veulent dans LEUR équipe ! Chiffres à l’appui.
Un diplôme en poche et des projets plein la tête, les talents de l’Ecole polytechnique et de Mines Paris trouvent un premier emploi sans grandes difficultés. Les résultats des enquêtes Premier Emploi 2021 des deux grandes écoles d’ingénieurs parlent d’eux-mêmes.
Une insertion professionnelle au beau fixe
En termes d’employabilité, l’X est n°1 en France ! L’école peut aussi se féliciter d’être membre de l’Institut Polytechnique de Paris qui se classe 12e au niveau mondial selon le QS Graduate Employability Rankings 2022. Son palmarès se confirme : 100 % des diplômés du cycle ingénieur polytechnicien en 2019 étaient en poste six mois après la fin de leurs études. 80 % ont même été recrutés avant leur diplomation. Même succès à Mines Paris ! 64 % de la promotion diplômée en 2019 avaient trouvé un emploi avant de quitter les bancs de l’école. Et seulement deux mois après leur sortie de Mines Paris, 82 % des jeunes ingénieurs étaient déjà en poste.
La recherche a toujours la cote
Parmi les diplômés de Mines Paris, 25 % ont poursuivi leurs études : 9 % en Master (Masters scientifiques, doubles diplômes…) et 16 % en doctorat. Fait marquant du côté de l’Ecole polytechnique : ils sont 33 % issus du cycle ingénieur à s’être orientés vers la recherche. 29 % d’entre eux réalisent un doctorat en physique, 18 % en informatique et 12 % en mathématiques appliquées. La recherche n’est pas laissée de côté par ces hauts potentiels.
Mais où vont les jeunes diplômés ?
Les trois secteurs de prédilection des Polytechniciennes et Polytechniciens ? L’industrie (66 %), la banque, l’assurance et les établissements financiers (19 %) et le conseil (9 %). Ce dernier secteur est quant à lui numéro 1 chez les ingénieurs civils de Mines Paris (25 %), suivi par l’énergie (20 %) et les systèmes d’information et les technologies de l’information (17 %). Si les premiers sont plus séduits par les grandes entreprises (plus de 5 000 salariés), les seconds ont un faible pour les PME (de 10 à 249 salariés). A l’international, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont les deux principales destinations des jeunes diplômés de l’Ecole polytechnique qui s’expatrient. S’ils peuvent rencontrer des X au Royaume-Uni, les Mineurs et Mineures sont aussi présents en Autriche, en Belgique, en Chine, aux Emirats arabes unis, en Finlande, en Israël, au Portugal ou encore en Amérique latine et au Maghreb.
Dans l’entrepreneuriat, ils sont aussi là
Les diplômés des deux grandes écoles d’ingénieurs sont aussi de plus en plus attirés par l’entrepreneuriat. Les entrepreneurs de Mines Paris ont créé une quarantaine de startups très variées au cours des vingt dernières années : ordinateur quantique, plateau médical pédiatrique, liquéfaction du biométhane, siège d’avion ultra léger, simulation iso-photographique… En 2019, 3 % des X ont créé leur entreprise. Tous avec succès. 82 % de ces derniers l’ont fait au plus tard au cours de leur dernière année d’étude.
Pour la mise en ligne
Méthodologie
L’enquête Premier Emploi 2021 de l’Ecole polytechnique citée a été réalisée auprès de 487 étudiants diplômés en 2019 (X2014). 192 ingénieurs civils diplômés en 2020 ont participé à celle de Mines Paris.